Des fois c’est dur de ne pas se
laisser emporter par une triste nostalgie, surtout pendant les jours froids et de
grisaille d’un hiver qui semblerait ne pas en finir. Mais je
pense alors que si nous regardions de tout près, nous découvririons l’existence d’une
certaine beauté dans ces paysages éteints où les arbres dénudés lèvent leurs
branches comme à la recherche d' un infime rayon de soleil.
Es la
belleza de la vida que duerme, la que se esconde en el silencio de la tierra
helada y en las ramas de esos árboles que parecen muertos. Es la primavera que se
prepara en los días que poco a poco se alargan y los bulbos que empiezan a
brotar sigilosamente. Es la vida que sigue y jamás se detiene.
C’est la beauté de la vie qui
sommeille, celle qui se cache dans le silence de la terre gelée et dans les
branches de ces arbres qui semblent morts. C’est le printemps qui se prépare
dans les jours qui s’allongent à fur et à mesure et les bulbes qui commencent à
pousser secrètement. C’est la vie qui continue sans jamais s’arrêter.
Es
por eso que, para sobrellevar mejor este exilio, prefiero pensar en lo que
tengo y disfrutarlo en vez de concentrarme en aquello que tanta falta me hace y que no por extrañarlo se hará más accesible. De momento solo puedo asechar ansiosa la primavera
para poder ir a pasearme bajo los cerezos llenos de flores...
C’est pour cela que, pour mieux
supporter cet exile, je préfère penser à ce que j’ai et a en profiter au lieu de
me concentrer sur ce qui me manque tant, ce n’est pas à force d’y penser qu’il
deviendra accessible. Pour l’instant je ne peux que guetter anxieuse l’arrivée du
printemps pour pouvoir aller me promener sous les cerisiers pleins de fleurs…
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