De la serie : "Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana"
De la série : « Les petits (et gros) tracas d’une bonne mère mexicaine»
Podríamos
comenzar con un “Mamá, por qué te estás desmayando?” mientras intento de
agarrarme a lo que sea y me obligo a no perder el conocimiento ante una imagen
de pesadilla.
On pourrait commencer avec un : « Maman,
pourquoi tu tournes de l’œil? » alors que je tente de m’accrocher à
n’importe quoi et me force de ne pas tomber dans les pommes devant une image
de cauchemar.
Todos saben que
tengo una tendecia Drama Queen bastante pronunciada pero lo que no saben es que,
además, tengo una verdadera fobia a la sangre o mejor dicho, a las heridas
sangrantes, por más pequeñas que sean. Y es por lo que hago hasta lo imposible por
pasar laaaargos periodos –y lo consigo- sin hacerme ni una pequeña cortadita aunque me gusten los cuchillos bien afilados –mucho más prácticos para
cocinar, como todos saben. Oh sí, periodos tan prolongados que ni siquiera me
acuerdo cuando fué la última vez que me corté/raspé hasta sangrar.
Tout le monde sait que j’ai un penchant Drama Queen assez
prononcé mais ce qu’on ne sait pas c’est qu’en plus, j’ai une véritable phobie
au sang, ou plutôt, aux blessures sanglantes si petites soient-t-elles. Voilà
pourquoi je me force –et j’arrive- à entamer des loooongues périodes sans me faire
la moindre petite coupure et cela malgré le fait que j’affectionne les couteaux
bien aiguisés- beaucoup plus pratiques
pour faire la cuisine, ce qui n’est pas un secret. Oh, oui, des périodes
tellement longues que je ne me souviens même plus quand c’était la dernière
fois que je me suis coupée/écorchée au point de saigner.
Pero fué sin
contar con la mala jugada que me haría aquella noche una malvada papa con la
complicidad de un cuchillo en cerámica y que convertiría la preparación de la
cena en un drama. He aquí mi historia...
Mais c’était sans compter avec le mauvais tour que ce soir
là, allait me jouer une vilaine pomme de terre avec la complicité d’un couteau
en céramique et qui ferait virer la préparation du dîner en drame. Voici mon
histoire…
Sucedió hace poco
más de una semana, M'sieur D. acababa de irse a su entrenamiento de volley y yo
trataba de preparar la cena al mismo tiempo que le echaba un ojo a Petit Monstre aún desbordande de energía –como siempre. Y en eso, el cuchillo, en vez de
deslizarse sobre la papa para cortarla en dos, se atora y cae... sobre mi
pulgar. Horror, empieza a sangrar! Me pongo pálida nomás de acordarme...
En fin, ante todo los buenos
reflejos y corro a pasar la herida bajo el chorro del agua en el fregadero antes
de agarrar un pañuelo para hacer presión sobre mi pulgar bajo la mirada
divertida de Petit Monstre que parece no entender bien lo que está pasando –
bendita edad despreocupada!
C’était il y a un peu plus d'une semaine, M'sieur D. venait de partir
pour son entraînement au volley et moi j’essayais de m’attaquer à la confection
du dîner tout en gardant un œil sur Petit Monstre encore débordant d’énergie
–comme toujours. Et là, le couteau, au lieu de glisser sur la pomme de terre
pour la fendre en deux, il coince et glisse… sur mon pouce. L’horreur, ça
saigne! Rien qu’à m’en souvenir je blêmis… Bref, les bons réflexes d’abord et
je cours passer la blessure sous l’eau
du robinet avant d’attraper un mouchoir pour faire pression sur mon pouce sous le
regard amusé de Petit Monstre qui n’a pas vraiment l’air de comprendre ce qui
est en train de se passer – quel âge béni de l’insouciance!
Sintiendo las
piernas aguadas y antes de que se me nublara la vista y empezara entonces a
hiperventilar, conseguí agarrar el téléfono para pedir a M'sieur D. que viniera en
mi auxilio, en caso de que terminara por desmayarme dejando a un niñito solo y en completa libertad por un tiempo indeterminado. Primer intento,
no responde y temo lo peor, que haya dejado su teléfono móvil en el
vestuario... lo que pudiera seguir, ni siquiera quería imaginarlo. Pero volví a
marcar y me respondió de inmediato. En pocas palabras casi incomprensibles –por
supuesto- le expliqué la situación y él se apresuró a volver a la casa. Mientras tanto
yo apretaba mi pulgar tirada en el sillón –tampoco se trataba de que además me
hiciera un chipote si con todo me llegaba a caer – mientras Petit Monstre me
reconfortaba con unas palmaditas –algo brutales- que si bien no eran muy
tiernas, me ayudaron a no perder el conocimiento.
Sentant mes jambes flancher et avant que ma vue ne devienne
trouble et qu’alors je commence à hyper ventiler, j’ai réussi à prendre mon
portable pour appeler en détresse à M'sieur. D., au cas où je finisse par m’évanouir
laissant un très jeune enfant en toute liberté pour un temps impossible à
déterminer. Premier essai, il ne répond pas et je crains le pire, qu’il ait
laissé son portable dans les vestiaires… la suite, je ne voulais même pas
l’imaginer. Mais j’essaie encore et il décroche aussitôt. En quelques mots pas
très compréhensibles –cela va de soi- je l’explique la situation et il se
dépêche à rentrer. Entre temps je serrais fort mon doigt, échouée sur le canapé
–pas la peine d’avoir en plus une bosse sur la tête si jamais je tombais- pendant
que Petit Monstre me réconfortait -un peu brutalement- par quelques tapes qui à
défaut d’être tendres, m’ont aidé à ne pas m’évanouir.
Al poco tiempo,
M'sieur D. me encontró pálida y llorando sin soltar mi pulgar que ya no sangraba
pero Señor, cómo me dolía! He ahí una madre indigna incapaz de curar a su hijo
el día en que, intrepido como es, venga a verme con algo peor – ruego porque eso
no suceda nunca pero NUNCA! Y mientras M'sieur D. me curaba – porque todavía no
podía controlar bien mis miebros y mucho menos el llanto – éste me decía que no
me preocupara porque estaba seguro que si eso llegara a ocurrir, si sería capaz
de curarlo.
Peu de temps après, M'sieur D. me trouva pâle et en train de
pleurer sans lâcher mon pouce, qui, entre temps ne saignait plus mais mon Dieu,
ça faisait mal quand même! Voilà une
mère indigne incapable de soigner son enfant le jour où, casse cou qu’il est, il viendra me voir avec des trucs bien pires –je prie pour que cela n’arrive
jamais au grand JAMAIS !
Et pendant que M'sieur D. me soignait -car j’étais encore incapable
de bien contrôler mes membres et encore moins mes pleurs- il me disait de ne
pas m’inquiéter car il était certain que, le jour venu, j’arriverais quand même.
Más tarde, me
dije que tal vez él tenía razón y que en ese caso –Dios quiera que eso no ocurra
NUNCA – será el instinto maternal el que prevalezca por encima de esta fobia. Espero
no equivocarme... Ah! Que nunca es
fácil ser madre pero hay veces en que cuesta todavía más... ^^’
Plus tard dans la soirée, je me suis dit qu’il avait peut
être raison et que dans ce cas là –Dieu veuille que cela ne se produise jamais- ce sera plutôt l’instinct
maternel qui primera par-dessus cette phobie. J’espère ne pas avoir tort… Ah !
Que ce n’est jamais évident d’être une mère mais il y a des fois où c’est
encore plus dur… ^^’
Mi amorrrr, Le petit Monstre reconfortando a mami con unas palmaditas, aaawwww, que lindo
RépondreSupprimer