lundi 28 janvier 2013

Petit Monstre, Mamá y la hemofobia.../ Petit Monstre, Maman et l'hémophobie

De la serie : "Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana"

De la série : « Les petits (et gros) tracas d’une bonne mère mexicaine»

Podríamos comenzar con un  “Mamá, por qué te estás desmayando?” mientras intento de agarrarme a lo que sea y me obligo a no perder el conocimiento ante una imagen de pesadilla.

 On pourrait commencer avec un : « Maman, pourquoi tu tournes de l’œil? » alors que je tente de m’accrocher à n’importe quoi et me force de ne pas tomber dans les pommes devant une image de cauchemar.

Todos saben que tengo una tendecia Drama Queen bastante pronunciada pero lo que no saben es que, además, tengo una verdadera fobia a la sangre o mejor dicho, a las heridas sangrantes, por más pequeñas que sean. Y es por lo que hago hasta lo imposible por pasar laaaargos periodos –y lo consigo- sin hacerme ni una pequeña cortadita aunque me gusten los cuchillos bien afilados –mucho más prácticos para cocinar, como todos saben. Oh sí, periodos tan prolongados que ni siquiera me acuerdo cuando fué la última vez que me corté/raspé hasta sangrar.

 Tout le monde sait que j’ai un penchant Drama Queen assez prononcé mais ce qu’on ne sait pas c’est qu’en plus, j’ai une véritable phobie au sang, ou plutôt, aux blessures sanglantes si petites soient-t-elles. Voilà pourquoi je me force –et j’arrive- à entamer des loooongues périodes sans me faire la moindre petite coupure et cela malgré le fait que j’affectionne les couteaux bien aiguisés-  beaucoup plus pratiques pour faire la cuisine, ce qui n’est pas un secret. Oh, oui, des périodes tellement longues que je ne me souviens même plus quand c’était la dernière fois que je me suis coupée/écorchée au point de saigner.

Pero fué sin contar con la mala jugada que me haría aquella noche una malvada papa con la complicidad de un cuchillo en cerámica y que convertiría la preparación de la cena en un drama. He aquí mi historia...

Mais c’était sans compter avec le mauvais tour que ce soir là, allait me jouer une vilaine pomme de terre avec la complicité d’un couteau en céramique et qui ferait virer la préparation du dîner en drame. Voici mon histoire…

Sucedió hace poco más de una semana, M'sieur D. acababa de irse a su entrenamiento de volley y yo trataba de preparar la cena al mismo tiempo que le echaba un ojo a Petit Monstre aún desbordande de energía –como siempre. Y en eso, el cuchillo, en vez de deslizarse sobre la papa para cortarla en dos, se atora y cae... sobre mi pulgar. Horror, empieza a sangrar! Me pongo pálida nomás de acordarme... En fin, ante todo los buenos reflejos y corro a pasar la herida bajo el chorro del agua en el fregadero antes de agarrar un pañuelo para hacer presión sobre mi pulgar bajo la mirada divertida de Petit Monstre que parece no entender bien lo que está pasando – bendita edad despreocupada!

C’était il y a un peu plus d'une semaine, M'sieur D. venait de partir pour son entraînement au volley et moi j’essayais de m’attaquer à la confection du dîner tout en gardant un œil sur Petit Monstre encore débordant d’énergie –comme toujours. Et là, le couteau, au lieu de glisser sur la pomme de terre pour la fendre en deux, il coince et glisse… sur mon pouce. L’horreur, ça saigne! Rien qu’à m’en souvenir je blêmis… Bref, les bons réflexes d’abord et je cours  passer la blessure sous l’eau du robinet avant d’attraper un mouchoir  pour faire pression sur mon pouce sous le regard amusé de Petit Monstre qui n’a pas vraiment l’air de comprendre ce qui est en train de se passer – quel âge béni de l’insouciance!

Sintiendo las piernas aguadas y antes de que se me nublara la vista y empezara entonces a hiperventilar, conseguí agarrar el téléfono para pedir a M'sieur D. que viniera en mi auxilio, en caso de que terminara por desmayarme dejando a un niñito solo y en completa libertad por un tiempo indeterminado. Primer intento, no responde y temo lo peor, que haya dejado su teléfono móvil en el vestuario... lo que pudiera seguir, ni siquiera quería imaginarlo. Pero volví a marcar y me respondió de inmediato. En pocas palabras casi incomprensibles –por supuesto- le expliqué la situación y él se apresuró a volver a la casa. Mientras tanto yo apretaba mi pulgar tirada en el sillón –tampoco se trataba de que además me hiciera un chipote si con todo me llegaba a caer – mientras Petit Monstre me reconfortaba con unas palmaditas –algo brutales- que si bien no eran muy tiernas, me ayudaron a no perder el conocimiento.

Sentant mes jambes flancher et avant que ma vue ne devienne trouble et qu’alors je commence à hyper ventiler, j’ai réussi à prendre mon portable pour appeler en détresse à M'sieur. D., au cas où je finisse par m’évanouir laissant un très jeune enfant en toute liberté pour un temps impossible à déterminer. Premier essai, il ne répond pas et je crains le pire, qu’il ait laissé son portable dans les vestiaires… la suite, je ne voulais même pas l’imaginer. Mais j’essaie encore et il décroche aussitôt. En quelques mots pas très compréhensibles –cela va de soi- je l’explique la situation et il se dépêche à rentrer. Entre temps je serrais fort mon doigt, échouée sur le canapé –pas la peine d’avoir en plus une bosse sur la tête si jamais je tombais- pendant que Petit Monstre me réconfortait -un peu brutalement- par quelques tapes qui à défaut d’être tendres, m’ont aidé à ne pas m’évanouir. 

Al poco tiempo, M'sieur D. me encontró pálida y llorando sin soltar mi pulgar que ya no sangraba pero Señor, cómo me dolía! He ahí una madre indigna incapaz de curar a su hijo el día en que, intrepido como es, venga a verme con algo peor – ruego porque eso no suceda nunca pero NUNCA! Y mientras M'sieur D. me curaba – porque todavía no podía controlar bien mis miebros y mucho menos el llanto – éste me decía que no me preocupara porque estaba seguro que si eso llegara a ocurrir, si sería capaz de curarlo.

Peu de temps après, M'sieur D. me trouva pâle et en train de pleurer sans lâcher mon pouce, qui, entre temps ne saignait plus mais mon Dieu, ça faisait mal quand même!  Voilà une mère indigne incapable de soigner son enfant le jour où, casse cou qu’il est, il viendra me voir avec des trucs bien pires –je prie pour que cela n’arrive jamais au grand JAMAIS !
Et pendant que M'sieur D. me soignait -car j’étais encore incapable de bien contrôler mes membres et encore moins mes pleurs- il me disait de ne pas m’inquiéter car il était certain que, le jour venu, j’arriverais quand  même.

Más tarde, me dije que tal vez él tenía razón y que en ese caso –Dios quiera que eso no ocurra NUNCA – será el instinto maternal el que prevalezca por encima de esta fobia. Espero no equivocarme... Ah! Que nunca es fácil ser madre pero hay veces en que cuesta todavía más... ^^’

Plus tard dans la soirée, je me suis dit qu’il avait peut être raison et que dans ce cas là –Dieu veuille que cela ne se produise jamais- ce sera plutôt l’instinct maternel qui primera par-dessus cette phobie. J’espère ne pas avoir tort… Ah ! Que ce n’est jamais évident d’être une mère mais il y a des fois où c’est encore plus dur… ^^’ 

1 commentaire:

  1. Mi amorrrr, Le petit Monstre reconfortando a mami con unas palmaditas, aaawwww, que lindo

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