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samedi 2 août 2014

Mon "Tour de France"*

No es un secreto que el deporte y yo, en general, no hacemos el mejor equipo -sobre todo si hablamos de deportes en equipo, valga la redundancia- ni que el ciclismo no me interesa más allá de un esporádico y tranquilo paseo dominical en una linda bicicleta rosa, pero cuando hace un par de semanas descubrí que la última etapa del Tour de France tendría lugar no muy lejos de mi ciudad, sin saber muy bien por qué, lancé a M'sieur D. un entusiasmado: "Tenemos que ir!".  
C'est n'es pas un secret qu'en général, le sport et moi nous ne formons pas une bonne équipe -d'autant plus s'il s'agit d'un sport en équipe, quitte à me répéter- ni que le cyclisme ne m’intéresse point au delà d'une éventuelle et paisible promenade dominicale sur un joli vélo rose, mais lorsque j'ai appris il y a quelques semaines que la dernière étape du Tour de France allait se dérouler pas très loin de ma ville, sans savoir pas trop pourquoi j'ai lancé un enthousiaste: "Il faut qu'on y aille!" à M'sieur D.  

Con poca convicción accedió a mi petición, para salir de la rutina, porque al fin pasa algo interesante en los suburbios, porque llevo siete años en Francia y jamás había asistido, porque podía ser divertido... y luego, por qué no?

Sans grande conviction il acquiesça à  ma requête, pour sortir de la routine, parce qu'il se passe en fin quelque chose d'intéressant dans la banlieue, parce que ça fait presque sept ans que je suis en France et ne n'y suis jamais y allée, parce que ça pouvait être amusant... et puis, pourquoi pas?

Petit Monstre y Miss Candy en casa de los abuelos y nosotros en un tren compartiendo el vagón con algunos parisinos que quizas nunca antes habían osado pisar mi lejana banlieue -suburbio-, camisetas amarillas, lentes de sol y un ambiente que empieza a sentirse distinto, algo fuera de lo común.

Petit Monstre et Miss Candy chez les grands parentes et nous dans un train partageant le wagon avec quelques parisiens n'ayant probablement jamais osé fouler le sol de ma lointaine banlieue, des T-shirts jaunes, lunettes de soleil et une ambiance qui commence à être différente, hors du commun.   

Saliendo de la estación, en pleno centro, ya hay varios stands y bastante animacion. Más lejos se encuentra el set del programa de TV "Village départ"** que al igual que la caravana publicitaria, también sigue el Tour de France, los presentadores invitando a la gente a asistir a la transmisión en vivo y todos esperando que llegue la hora de la salida. Nos abrimos paso entre la gente que ya ha empezado a acumular muestras y gadgets que van lanzando los numerosos patrocinadores en medio de un despliegue policiaco y una organización impresionantes. Yo? casi saltando como una pulga, como para preguntarse si acaso tengo diez años!

En sortant de la gare en plein centre ville on y trouve déjà quelques stands et assez d'animation. Un peu plus loin se trouve le plateau télé de "Village départ" qui, de même que la fameuse caravane publicitaire, suit aussi le parcours du Tout de France, les présentateurs invitant les passants à assister à l’émission en direct et tout le monde en attendant l'heure du départ.  Nous nous frayons un chemin parmi la petite foule qui commence déjà à cumuler échantillons et gadgets  lancés par les animateurs des marques partenaires au beau milieu d'un déploiement de police et une organisation impressionnants. Moi? Presque sautillant telle une puce, à se demander si je n'ai que dix ans! 

Tenemos un par de horas antes de la salida oficial para recorrer los últimos kilómetros hasta París y estamos invitados a comer en casa de unos amigos que viven muy cerca; como el servicio de transporte y la circulación están interrumpidos en todo el sector, nos vamos caminando, descubriendo pasajes que no conocíamos y un poco el tras bambalinas del Tour. Barreras a lo largo de la avenida y el cortejo publicitario concentrado en el estacionamiento del "Hôtel de Police" entre cajas de productos, caminones y coches distintivos de diferentes marcas, nos proponemos llegar a nuestro destino no sin antes preguntar de pasada si podemos obtener alguna muestra de las que serán lanzadas después del paso de los ciclistas, historia de no volver con las manos vacías porque indudablemente, eso también forma parte del mundo del Tour.

Nous disposons de quelques heures avant le départ officiel pour parcourir les derniers kilomètres jusqu'à Paris et nous sommes invités à manger chez des amis qui habitent dans le coin; comme la circulation et le service de transport sont interrompus dans toute la zone, nous y allons à pied, découvrant des passages qu'on ne connaissait pas et un peu les coulisses du Tour. Barrières tout au long de l'avenue et le cortège publicitaire concentré dans le parking de l'Hôtel de Police entre cartons de produits, camions et voitures distinctives des marques diverses, nous nous disposons à arriver à notre destin non sans demander au passage si nous pouvions obtenir un échantillon de ceux qui seront lancés derrière le groupe de cyclistes, histoire de ne pas rentrer les mains vides car ça fait aussi partie du Tour, sans doute.

El tiempo transcurre en una calurosa pero agradable tarde de verano, entre platicas, risas y la constatación -por parte de los tres franceses- de que el Tour de France ya no es lo que era, lamentando un poco tener que interrumpir el momento para regresar al punto de partida. Sin embargo, al final decidímos ver el tour de calentamiento que pasará a un par de calles de en donde estamos y no sé si terminé contagiando mi entusiasmo infantil, si hubo un poco de condescendencia o simplemente las ganas de seguir compartiendo un momento tan bueno, el punto es que así nos encontramos esperando el paso de los ciclistas que no duraría más de minuto y medio, incluyendo los coches de la policía que van cerrando el grupo. Minuto y medio para tomar un par de fotos bajo el amparo del helicóptero del canal 3, ver pasar fugazmente la camiseta amarilla que identifica al lider del grupo y a esas alturas, probable vencedor que en ese momento -y aún ahora- ignoraba quién es y de paso, volver a salir en la tele, yo que vivo huyendo de las cámaras.

Le temps s'écoule dans un chaud mais néanmoins agréable midi d'été, entre discutions, rires et le constant - pour la part des trois français présents- que le Tour de France ce n'est plus ce qui était auparavant, regrettant un peu avoir à interrompre un si bon moment pour revenir au point du départ. Pourtant nous décidons à la fin d'aller voir le tour de chauffe qui passera à deux rues de là où on se trouve et je ne sais pas si j'ai fini par contagionner mon enthousiasme enfantin, s'il y eût un peu de condescendance à mon égard ou ce fut tout simplement l'envie de continuer à partager le bon moment, mais ce qui compte c'est que que nous nous trouvâmes ainsi à attendre le passage des cyclistes qui ne dura plus d'une minute et demie, les voiture de police fermant le groupe y comprises. Une minute et demie pour faire quelques photos sous hélicoptère de France 3, voir passer fugacement le maillot jaune identifiant le leader du groupe et à cet stade là, possible vainqueur qu'à ce moment là -et encore maintenant- j'ignorais qui c'était et pour passer encore une fois à la télé, moi qui fuis toujours les cameras, en plus. 
    
Tour de France
Minuto y medio y luego qué? "Vayamos a ver la pantalla gigante en la explanada de la gare -estación del tren- y todos los stands..." que se tradujo en otro tour de la ciudad sólo para descubrir la rapidéz impresinante con la que en menos de media hora ya habían desmantelado barreras, puestos espacio privado y hasta set de televisión.

Une minute et demie et puis quoi? "Allons voir l'écran géant sur l'esplanade de la gare et tous les stands..." qui s'est traduit en un autre tour de la ville pour découvrir la vitesse impressionnante avec la quelle en moins d'une demi heure ils avaient réussi à démonter barrières, stands, espace privé  et même le plateau télé.

Sí, me perdí la salida y la caravana publicitaria, mi Tour de France terminó siendo el Tour de Evry y mi plan original no fue lo que pensaba, pero aún así volví a casa con una sonrisa, un par de muestras de jabón para la ropa y un pañalero blanco con lunares rojos para Miss Candy-sí, no me pude resistir!- y no importa si el ciclismo sigue sin interesarme, si dura menos que lo que Petit Monstre puede quedarse callado, que ignore quienes son los participantes, que no haya mexicanos en la carrera o las historias de dopaje que tanto desacreditan al Tour. No es un evento que esté inscrito en mi historia como las tardes siguiéndolo desde la casa de los abuelos ni me concierne de cerca o de lejos pero he de confesar que si vuelve a pasar por mis rumbos, ahí estaré gustosa de nuevo...

Oui, j'ai raté le départ et la caravane publicitaire. Mon Tour de France à fini par être le Tour d'Evry et mon plan d'origine n'a pas été ce que j'attendais, mais cela n'empêche que je suis rentrée chez moi avec un grand sourire, deux échantillons de lessive et un body blanc à pois rouges pour Miss Candy -oui, j'ai craqué!- et peu importe si le cyclisme ne m’intéresse toujours guère, si cela ne dure pas plus de temps que celui où Petit Monstre peut rester en silence, que j'ignore qui sont les participants, qu'il n'y ait pas des mexicains parmi eux ou les histoires de dopage discréditant le Tour. Ce n'est pas un événement inscrit dans mon histoire comme les après midis à le suivre de chez mes grands parents ni me concerne de près ou de loin mais je dois avouer que s'il passait encore une fois par ici, j'y assisterais heureuse à nouveau... 




* El  Tour de France o "la Grande boucle" es una prueba ciclista por etapas que existe desde 1903 y que se ha convertido en una tradición de prestigio mundial a pesar de los escándalos que giran en torno a ella debido a los casos de dopaje que para muchos, le quitan legitimidad a la carrera. 

** "Ciudad de salida", en español, es un programa en el que se muestras las particularidades, costumbres, patrimonio y gastronomía de las localidades en la que se desarrolla cada una de las etapas del Tour de France.

lundi 19 août 2013

En un extraño día de verano... / Un drôle jour d'été...

Hace poco tuvimos la ocasión de asistir a una comida familiar para festejar el cumpleaños de un amigo de M'sieur D. y como era de esperarse, a parte de uno o dos conocidos -y sólo de vista- me encontré relativamente sola. Curiosamente en esa reunión de treintañeros y aún más fuera de lugar que yo misma, también se encontraba una señora de edad avanzada. Por alguna razón que ignoro, siempre me ha sido fácil simpatizar con personas de otra generación –adolescente, no era raro verme platicar alegremente con las amigas de mi mamá, por ejemplo- y esa no fué la excepción.

Il y a quelques jours déjà que nous avons eu l’occasion de participer d’un repas familial pour fêter l’anniversaire d’un ami de M'sieur D. et, comme c’était prévisible, mise à part une ou deux vagues connaissances, je me suis retrouvée relativement seule. Étrangement, dans ce rassemblement de trentenaires -et encore plus en décalage avec ce petit monde que moi-même- il s’y trouvait une dame âgée. Pour une raison qui m’échappe, j’ai toujours sympathisé très facilement avec des personnes d’une autre génération –adolescente, il n’était pas rare de me voir en train de bavarder joyeusement avec les amies à ma mère, par exemple- et ce jour là n’allait pas être l’exception.  

He de decir que me gustan esos encuentros fugaces e inesperados en dónde casi naturalmente se instala una cierta confianza y así termino descubriendo historias interesantes y mundos insospechados.

Il faut dire que j’aime ces rencontres fugaces et inattendues où s’installe une certaine confiance presque naturellement et qu’ainsi je finisse par découvrir des histoires intéressantes et des mondes que je n’aurais pas imaginé.  

La plática comenzó con las banalidades de costumbre, acerca del clima, la reciente canícula, la fácilidad con la que el termómetro puede jugar al sube y baja en estas tierras  inhóspitas y cómo esa tarde me recordaba extrañamente al otoño en Guadalajara: un sol de plomo y vientos helados que sin querer me evocan imágenes de cementerios centenarios y el día de muertos. Ella decía que estaba harta de este tiempo tan raro y que soñaba con irse a la isla de la Reunión en el oceano Indico a pasar su retiro en un lugar con un clima menos brutal para su edad.

Mezquitán
On a commencé à parler des les banalités habituelles, à propos du temps, de la récente canicule, de la facilité avec la quelle le thermomètre peu faire le yo-yo dans ce pays souvent peu accueillant et ô combien cet après midi-là me rappelait si drôlement à l’automne à Guadalajara : un soleil de plomb et des rafales de vent un peu glacial qui m’auront évoqué malgré moi, des images de cimetières centenaires et la fête des morts. Elle disait qu’elle avait marre du temps si peu agréable de la France et qu’elle rêvait d’aller s’installer à la Réunion dans l'océan Indien pour mieux profiter de sa retraite dans un endroit avec un climat moins mauvais pour son âge.

Francesa de origen -como dicen por aquí-, ella nació y pasó gran parte de su vida en St. Malo, en la costa Bretona, bañada por las aguas de la Mancha –y ciertamente, con un clima aún peor que el de la región Parisina. Actualmente vive en Dijón, en la Borgoña y de momento se encontraba de visita en casa de su nieta y disfrutando de sus bisnietas: dos gemelas físicamente idénticas pero de carácter tan distinto que desconcierta. Una la vuelve loca de tan distarída y despreocupada, la otra la sorprende por su maduréz y sentido común, y, en tono de confidencia, me confía que la segunda es su favorita.

Saint Malo
Française de souche –comme on dit-, elle a vu le jour à St. Malo où elle y passa une grande partie de sa vie, dans les côtes bretonnes baignées par la Manche –et certainement, avec un temps encore pire que celui de la région Parisienne. Aujourd’hui elle habite à Dijon et pour l’instant elle rendait visite à sa petite fille et profitait de la compagnie de ses arrière petites filles : des jumelles physiquement identiques mais avec des tempéraments si distincts qui la laissaient perplexe. L’une la rend folle tellement elle est insouciante et tête en l’air, l’autre l’impressionne par sa maturité et son bon sens, et, dans la confidence, elle m’avoue que la deuxième est sa préférée. 

No recuerdo cómo ni por qué llegamos a tocar el tema de las comodidades de la vida moderna y lo difícil que era todo en otros tiempos, que en la actualidad nos quejamos demasiado cuando en el pasado la vida era realmente dura. Que odia el euro y sigue haciendo sus cuentas en francos – su desprecio por la moneda comunitaria fué más que evidente. Y me habló de cuando no existían las lavadoras -mucho menos las secadoras- y había que usar una lessiveuse* para hervir la ropa  y luego ir a la pila a romper el hielo en pleno invierno para poder enjuagarla con agua glacial. Cuando el único baño era una bacinica y que la plancha era un fierro que calentaban en las brasas. Cuando el único puesto de radio era clandestino y reunía el vecindario en algún ático temblando de miedo al sólo pensar en ser descubiertos por los alemanes...

Lessiveuse
Je ne me souviens plus comment ni pourquoi nous avons fini par discuter à propos du confort de la vie moderne et combien tout était bien plus compliqué autrefois, qu’aujourd’hui on se plaignait trop alors que dans le temps, la vie était vraiment dure. Qu’elle déteste l’euro et fait toujours ses comptes en francs –son mépris pour la monnaie communautaire était plus que flagrant. Et elle me parla aussi du temps où la machine à laver n’existait pas –encore moins le sèche linge -et qu’il fallait se servir d'une lessiveuse pour faire bouillir le linge et puis aller au lavoir et casser la glace en plein hiver pour pouvoir le rincer avec de l’eau glaciale. Quand les toilettes étaient un simple pot de chambre et que le fer à repasser était vraiment en fer qu’il fallait chauffer sur les braises. Quand le seul poste de radio était clandestin et rassemblait le voisinage dans les combles d’une maison quelconque tout en tremblant de peur rien que d'imaginer d’être découverts pas les allemands… 

Y así, sin quererlo y sin que siquiera la idea de que ella hubiera podido vivir eso me pasara por la cabeza, llegamos a la Segunda Guerra Mundial. A ese periodo negro en que surgieron las famosas sirenas de las que hablaba hace tiempo y que hasta la fecha no dejan de recordarle el horror que sentía a ver pasar los bombarderos sembrando obúses a su paso. “Había uno que cayó justo en frente de la entrada, terminó como recipiente para paraguas...” me confió con una triste sonrisa. Y los vales de comida que les daba derecho a casi nada pues todo faltaba y nada había.

Racionamiento
Et voilà que, sans le vouloir et sans que même pas l’idée qu’elle ait pu vivre tout ça m’ait vaguement traversé l’esprit, nous sommes arrivées à la Deuxième Guerre Mondiale. Cette période si noire qui aurait été l’origine des fameuses sirènes d’alarme dont j’avais déjà parlé y il a quelque temps et qu’aujourd’hui encore lui rappellent l’horreur qu’elle ressentait en regardant les bombardiers passer en semant des obus dans leur chemin. « Il y a eu un qui est tombé juste devant l’entrée, il aura fini comme range parapluies… » m’a-t-elle dit avec un sourire plein de tristesse. Et les bons de ravitaillement avec les quels on ne pouvait rien acheter puisqu’ils manquaient de tout.

 Y me conmovió imaginarla adolescente, tal vez aún niña, viviendo en ese entorno de guerra que  muchos sólo conocemos gracias a los documentales, las películas e imágenes de archivo y que en México me parecía aún más lejano y hasta abstracto. Entonces caí en la cuenta de que en realidad no hace tanto de eso y que las cosas han avanzado a una velocidad tan alucinante que nos hacen ver esos eventos como algo ajeno y muy distante de nuestra actualidad que bien que mal y en gran parte, es fruto de todo aquello. 

Et j'étais émue à l’imaginer, adolescente, peut être encore un petite fille, en train de vivre dans cette ambiance de guerre que beaucoup d'entre nous ne connaissons qu’à travers des films, documentaires et les images d’archive et qu’au Mexique me semblait encore plus lointaine, voir comme quelque chose d’abstrait. C’est alors que je réalisé qu’il n’y a pas si longtemps que tout cela s’est produit et que les choses ont évolué à une vitesse si incroyable qui nos font percevoir tous ces événements comme quelque chose d’étrangère et très loin de notre réalité actuelle, bien que celle-ci ne soit en grand partie que le fruit de tout cela. 

Sí, aquella tarde de sabado fué una muy particular y, aunque seguramente jamás volveré a verla, ese breve encuentro conmovedor quedará guardado para siempre en mi memoria... 


Oui, l’après midi de ce samedi là fut très particulier et, même si c’est certain que je ne la reverrai jamais, cette brève et émouvante  rencontre restera à tout jamais dans ma mémoire…





* Una especie de cubeta en hierro fundido con un mecanismo para remover la ropa mientras ésta hervía.

*Une sorte de seau en fer avec un mécanisme pour remuer les vêtements pendant qu'ils étaient en train de bouillir.  

mardi 23 juillet 2013

Y cuando por fin sale el sol... / Et quand le soleil se pointe enfin...

Por fin llegó el verano, ese que se parece a un mes de mayo en Guadalajara, cuando el calor se vuelve insoportable bajo un sol de plomo y que convierte cualquier salida en un paseo por el horno. Hasta más de 30°C y cinco meses de embarazo no son la combinación ideal, menos cuando se vive a dieta...
Voilà que l’été est enfin arrivé, un été qui ressemble –étrangement- à un mois de mai à Guadalajara, quand la chaleur devienne insupportable sous un soleil de plomb et qui transforme la moindre petite sortie en une promenade dans le four. Jusqu’à plus de 30°C et la grossesse ne font pas bon ménage, encore mois quand il faut suivre un régime...

En días así, casi mataría por un enorme raspado de piña, guanabana o arrayán. Ah! Si no estuviera en Francia y si no viviera calculando de cuántos cubos de azúcar se compone un alimento o cazando el índice de glucosa hasta en la sopa...

Des jours comme celui-ci, je tuerais presque pour un raspado* d’ananas, guanabana ou encore arrayán**. Ah, si je n’étais pas en France et s’il ne fallait pas que je vive en calculant de combien de morceaux de sucre se compose un aliment ou que je doive chercher l’index de glucose même dans la soupe… 

Sí, mi reino por un rasapado de arrayán, mmm, hielo picado con un jarabe de esos pequeños frutos verdes y acíditos que tanto me gustan y que en Francia ni siquiera saben que existen –y no saben de lo que se pierden.

Arrayanes
Oui, mon royaume pour un raspado de arrayán, miam, de la glace pilée avec un sirop fait de ces petits fruits verts et un peu acides que j’aime tant et qu’en France on ignore même leur existence – et ne savent pas ce qu’ils ratent.

En mis sueños guajiros, a veces aparecen algunas de esas cosas y en el estado semi-consciente justo antes de despertar, me veo agarrandolas con fuerza, guardándolas celosamente en mi bolsa y aferrandome a ellas cual naúfrago, siempre con la pueril esperanza de poder extraerlas de ese mundo onírico para luego encontrarlas en el real. Oh, triste desilusión al abrir los ojos aún apretando en mis manos la nada...! Y de extrañar las cosas más simples como un sabor o aroma en particular.

Dans mes rêves les plus fous, j’y trouve parfois quelques unes de ces choses et, dans l’état semi inconscient juste avant le réveil, je me vois les saisir avec force, en les rangeant précieusement dans mon sac et en m’y accrochant tel un naufragé, toujours avec l’espoir de pouvoir les extraire du monde onirique pour ainsi les retrouver dans le réel. Oh, quelle triste désillusion que d’ouvrir les yeux en serrant fort encore dans mes mains…rien du tout! Et de sentir à quel point peuvent me manquer les choses les plus simples comme un parfum ou un arôme en particulier.  

En general, para soportar mejor la distancia y la imposibilidad dificultad de encontrar –y comer- casi todas esas cosas que extraño, mejor evito pensar en ellas y concentrarme en aquello que me gusta de aquí. Cabe decir que en estos momentos, el embarazo, los antojos y encima la diabetes gestacional no me ayudan mucho y es que cuando te prohiben algo, es cuando más ganas te dan de probarlo. Ni hablar, el privame de mis antojos por un tiempo tampoco es algo que me vaya a hacer mal... verdad?

Gâteau
En général, pour mieux supporter la distance et l’impossibilité la difficulté de trouver –et manger- presque toutes ces choses qui me manquent, je préfère éviter d’y penser et de me concentrer plutôt dans tout ce que j’aime d’ici. Il faut dire qu’aujourd’hui, la grossesse, les envies et du surcroît le diabète gestationnel, ne m’aident guère car il s’avère que quand on nous impose un interdit, c’est justement que là l’on à le plus envie de le braver. Mais bon, n’en parlons plus, le fait de me priver de ces envies pendant quelque temps ne va certainement pas me tuer non plus… pas vrai?

Y a falta de raspado, sobreviviré a la canícula con un buen ventildor y agua fría, lamentando no poder encerrarme un rato en el refri ;)

Et puisqu'il y a pas de raspado, je survivrai à la canicule avec un bon ventilateur et de l'eau fraîche tout en regrettant de ne pas pouvoir passer quelques temps enfermée dans le frigo ;)




  * Sorte de granité artisanal souvent parfumé avec des sirops de fruits naturels, très répandu au Mexique

** Fruits exotiques qu'on trouve au Mexique

vendredi 12 juillet 2013

14 de julio, fiesta nacional / 14 juillet, fête nationale

Este año, la lluvia no vendrá a arruinar la fiesta y una explosión de luces y colores iluminará desde el 13 las noches francesas. Como ya lo saben, el 14 de julio se conmemora la toma de la prisión de la Bastilla que daría inicio a la revolución francesa y la abolición del absolutismo, instaurado como fiesta nacional dede 1880.

Cette année, la pluie ne viendra pas gâcher la fête nationale et une explosion de lumière et de couleurs éclairera dès le 13 juillet les nuits françaises. Comme vous le savez, le 14 juillet la France commémore la prise de la Bastille qui déclencherait la révolution française et l'abolition de l'absolutisme, date instaurée comme fête nationale depuis 1880.  

Luego de los  fuegos artificiales –la noche el 13 en las pequeñas comunas, la del 14 en las grandes ciudades – no puede faltar el tradicional baile de los bomberos que tiene lugar en la propia estación. En un principio la fiesta estaba reservada exclusivamente para los soldados de fuego y sus familias, pero en 1937 y, atendiendo el llamado de algunos pasantes para unirse a la fiesta, la estación de Montmartre abre sus puertas al público dando así origen a esta curiosa tradición.


Après les feux d'artifice -la nuit du 13 juillet pour les petites communes, celle du 14 pour les grandes villes- impossible de rater l'incontournable et traditionnel bal des pompiers qui à lieu dans leur propre caserne. Le bal, à l'origine, était réservée exclusivement aux pompiers et leurs familles, mais en 1937, un groupe de passants demandant de se joindre à la fête, s'est fait accueillir dans la caserne de Montmartre qui ouvrit alors ses portes public et c'est ainsi que commença cette drôle de tradition.   

Bal des pompiers
Y por supuesto, no podemos olvidar el gran desfile militar en los Campos Eliseos la mañana del 14 de julio  y en donde el presidente de la Va República, cual niño, con orgullo se regocija ante las filas de sus soldaditos, aviones y tanques de guerra ;)


Et bien sûr, sans oublier le grand défilé militaire des Champs Elysées le matin du 14 juillet et où le président de la Vème République, tel un enfant, se réjoui avec fierté devant les rangées de ses petits soldats, avions et chars de guerre ;) 


Si están en la capital - o sus alrededores- y no saben qué hacer éste fin de semana, no dejen de consultar el programa que  propone el ayuntamiento de París. 


Si vous vous trouvez à la capital -ou ses alentours- et vous ne savez pas quoi faire ce week-end estival, n'hésitez pas à jeter un coup d’œil au programme proposé par la mairie de Paris.

le Personalmente, preveo  disfrutar de una carne asada con la familia en el huerto de mis suegros para luego ver los maravillosos fuegos artificiales que iluminarán el lago de mi comuna desde un punto privilegiado ;)

Pour ma part, j'ai prévu profiter d'un barbecue avec la famille dans le potager de mes beaux parents pour ensuite regarder les superbes feux d'artifice qui éclaireront les lacs de ma commune avec une vue imprenable ;)

mardi 25 juin 2013

El verano de todos los peligros / L'été de tous les dangers

Después de tantos días de lluvia, hoy por fin se asoma el sol –aunque sea por un rato- y esa mezcla de sol y humedad en el ambiente me hacen pensar en el verano de Guadalajara, pero uno en particular, el que me atreveré a llamar “el verano de todos los peligros” y que tendría lugar en algún momento al final de los 80’s.

Après ce tant de jours sous la pluie, voilà que le soleil pointe en fin le bout de son nez –ne serait-ce qu’un petit moment- et ce mélange de pluie et soleil me fait penser à l’été à Guadalajara, mais un été en particulier, celui que j’oserais appeler « l’été de tous les dangers » et qui aurai eu lieu vers la fin des années 80’s.

Quizas sea por el choque de culturas y el sinfín de precauciones que me imponen los tiempos modernos -y Francia, por supuesto- con un embarazo y un niño de dos años, pero ese verano en la periferia  medio industrial y medio de campo a dos pasos de Guadalajara–  verano que marcaría mi vida para siempre-,  me divierte y me llena de nostalgia al pensar en todos los riesgos inconcebibles que en ese entonces corrí y que harían palidecer de espanto a más de algún adepto de la seguridad infantil y de las normas europeas en permanente evolución.

C’est peut être dû au choc de cultures et à l’infinité de précautions imposées par les temps qui courent –et la France, bien sûr- avec une grossesse et un jeune enfant d’à peine deux ans et des poussières, mais cet été passé aux alentours de Guadalajara, moitié industriels, moitié rase campagne –et qui aura marqué ma vie à tout jamais-, m’amuse et me rend nostalgique en pensant aux nombreux risques ahurissantes aux quels j’ai été exposée et qui feraient blêmir d’horreur à plus d’un adepte de la sécurité infantile et des normes européennes en constante évolution.  

Nada como jugar entre los escombros sembrados de fierros oxidados en una zona en donde no faltaban ni alacranes ni serpientes o explorar los pantanos cuyas aguas eran de dudosa procedencia. Poner monedas en las vías del tren esperando que pasara para aplastarlas y luego ir descubrir la infinidad de bichos raros y pequeños frutos que había en todos lados. O el más bello de todos los recuerdos: salir por las noches a cazar luciérnagas bajo un cielo lleno de estrellas...

 Rien de tel que d’aller jouer parmi les déchets de chantier parsemés de fers oxydés dans une zone où scorpions et vipères ne manquaient pas ou alors explorer les marais aux eaux douteuses. Placer des pièces sur le chemin de faire en attendant le convoi qui vienne les aplatir pour ensuite aller à la découverte de toute sorte de drôles de bestioles et petites baies qui poussaient un peu partout. Ou encore le plus beau de tous les souvenirs : sortir la nuit à la chasse des lucioles sous un ciel parsemé d'étoiles…

Quién temía tomar agua de la llave – y morir irremediablemente de alguna enfermedad intestinal, según la creencia popular en el extranjero – cuando en alguna calurosa tarde a finales de mayo nos refrescabamos con un buen trago a la misma manguera con la que regabamos el jardín? O andar en bicicleta sin el menor equipo de protección tratando de romper records de velocidad y aunque en algún momento saliera volando por los aires para aterrizar sobre un montón de tierra con la bici a un lado? Viajar sin cinturón de seguridad ni mucho menos asiento adaptado a mi edad o jugar en los baches a media calle como en mini albercas improvisadas por alguna fuga de agua, a pleno sol y sin el menor rastro de filtro solar. Y así tantas y tantas cosas impensables si no aberrantes por estos rumbos y ni hablar de los cuidados extremos y la obsesión del cuerpo médico por detectar hasta el más insignificante indicio de cualquier enfermedad durante el embarazo y que si bien puede descubrir y tratar ciertos padecimientos con tiempo suficiente para evitar complicaciones, no deja de ser una fuente de estress suplementario para una pobre mujer embarazada que de por sí ya vive con un sinfín de angustias, sobre todo si se trata de una verdadera Drama Queen.

Qui craignait boire l’eau du robinet –et du coup mourir d’une quelconque maladie intestinal, selon les nombreuses légendes urbaines à l’étranger- quand lors d’un chaud après midi de mai on se rafraîchissait avec une bonne gorgée directement sortie du tuyau d’arrosage? Ou faire du vélo sans le moindre équipement de protection pour essayer de battre des recors de vitesse bien que je puise finir par voler dans les airs avant de retomber sur un grand tas de terre à côté du dit vélo?  Voyager en voiture sans ceinture de sécurité et encore moins un siège adapté ou alors jouer dans les trous de la chaussée comme des petits bassins à cause d’une fuite d’eau, en plein soleil et sans la moindre trace de filtre solaire. Et comme ça tant d’autres choses inimaginables si non aberrantes par ici sans parler des soins extrêmes et l’obsession du corps médical pour déceler ne serait-ce qu'un soupçon de n’importe quelle maladie pendant la grossesse et même si cela peut s’avérer fort utile pour dépister et soigner certaines pathologies assez tôt pour y prévenir les complications, cela n’empêche que c’est une source de stress supplémentaire pour une pauvre femme enceinte qui vit déjà avec assez d’angoisses, pire s’il s’agit d’une véritable Drama Queen. 


Así, hoy, heme aquí, tan lejos de aquel verano y expuesta a practicamente todos los análisis habidos y por haber, pensando en cuán lejano me parecerá el otoño –y por supuesto, el parto-  y que seguramente en México jamás habría tenido que pasar por todo esto ni verían con horror como dejo que Petit Monstre conviva alegremente con algunos microbios - aunque así goce de una salud que envidiaría más de alguno viviendo en un lugar más desinfectado que un quirofano antes de una cirugía.  Ni hablar, no es más que otro choque de culturas, y este verano –si es que llega, dado el tiempo gris que se niega a partir- puede que lo más arriesgado que haga, sean mis análisis reglamentarios...

 Et me voilà donc aujourd’hui, ici, bien loin de ce merveilleux été et exposée à  subir toute une batterie d’analyses, pensant ô combien me semblera loin l’automne –et l’accouchement, cela va de soi- et qu’au Mexique, très certainement je n’aurais jamais eu à vivre rien de tout ça ni personne regarderait d’un air effrayé quand je laisse Petit Monstre cohabiter joyeusement avec quelques microbes - même si c’est en partie grâce à ça qu’il possède une santé qui rendrait vert de jalousie à l’un de ceux qui vivent dans un endroit plus aseptisé qu’un bloc opératoire avant une chirurgie. Mais bon, ce n’est qu’encore un choc de cultures et ce t été –si jamais il arrive vu le temps pourri qui refuse de partir- il se pourrait que la chose la plus dangereuse que j’aille à faire ce ne soient que mes analyses réglementaires… 

vendredi 15 mai 2009

En un día como del verano en Guanatos*... / En un jour d'été comme à Guanatos*

Anoche me dormí arrullada por los ruidos de la tormenta. Hacía tanto que no veía llover con la misma intensidad de las tormentas tapatías, la noche iluminada por un reguero de relámpagos seguidos del rugido ensordecedor del trueno que hace temblar la tierra, el fuerte viento y las gotas de lluvia azotando mi ventana...

La nuit dernière je me suis endormie bercée par les bruits de l'orage. Ça faisait si longtemps que je ne voyais pleuvoir d'une intensité telle que celle des orages tapatías**, la nuit illuminée parsemée d'éclairs suivis du rugissement assourdissant de la foudre qui fait trembler la terre, les forts vents et les gouttes de pluie fouettant ma fenêtre...

Casi hubiera jurado que me encontraba en mi antigua recámara al norte de Guadalajara y no en algún lugar de los suburbios parisinos, mi gato asustado -muerto ya hace años- rasguñando la puerta para que lo dejara entrar, luego enroscado tratando de dormir junto a mis pies.

J'aurais presque juré que je me trouvais dans mon ancienne chambre dans le nord de Guadalajara et non pas quelque part dans la banlieue parisienne, mon chat apeuré -décédé il y a quelques années déjà- grattant la porte pour que je le laisse entrer, puis, enroulé sur lui même en essayant de dormir contre mes pieds.

Imaginaba la mañana, fresca, llenando mis pulmones con ese aire fresco que huele a tierra mojada y que por lo que parece, es caractéristico de Guadalajara. Aquí cuando llueve no huele a nada, o tal vez si, a lodo y hierba mojada, en todo caso, no es igual.

J'imaginais le matin, frais, en remplissant mes poumons de cet air frais qui sent la terre mouillée et,  il paraît que c'est caractéristique de Guadalajara. Ici, quand il pleut il n'y a pas d'odeur particulière, ou peut être oui, ça sent la boue et l'herbe humide, mais quoiqu'il en soit, ce n'est pas du tout pareil.

Catedral de Guadalajara
Cuando desperté, esperaba ver el sol reflejándose en los charcos y a través de las gotas que se van resbalando de las hojas de los árboles, los colores reavivados de las fachadas y un cielo completamente azul en el que se recortarían las siluetas de mi tierra. Por eso, después de mucho tiempo, volí a tener ganas de escribir, el verano tapatío, aún estando lejos, siempre me inspira y me llena de un extraño bienestar que no desaparece por el simple hecho de estar tan lejos. Hay cosas que siempre serán parte de lo que somos, que estan grabadas en el alma y que aunque las olvidemos resurgen de forma espontánea, ya sea para entristecernos o hacernos sonreír.

A mon réveil, j'attendais de voir le soleil en se reflétant dans les flaques d'eau et, à travers les gouttes glissant dans les feuilles des arbres, les couleurs ravivées des façades et un ciel complètement bleu dans le quel se découpaient les silhouettes de ma terre. C'est pour quoi, après longtemps, j'ai eu à nouveau envie d'écrire, l'été tapatío, même en étant loin, m'inspire toujours et me remplit d'un étrange bien-être qui ne disparaît pas du simple fait de me trouver si loin. Il y a des choses qui feront toujours partie de ce que nous sommes, qui se sont gravées dans l'âme et que malgré que l'on les oublié, resurgissent de façon spontanée, soit pour nous attrister ou encore pour nous faire sourire.

Hoy, el recuerdo es grato, lleno de nostalgia porque es inevitable, de una dulce melancolía que me invade pero no con la intensidad de la tormenta sino con la calma de la mañana, de esas que me alegraban el día cuando caminaba por las plazas del centro seguida por un cortejo de veraniegas golondrinas y me invitaba a admirar la belleza de mi ciudad en todo su esplendor, esas mañanitas frescas que me llevaban a escribir una multitud de divagaciones tapatías como las que escribo ahora.

Aujourd'hui le souvenir c'est joyeux, plein de nostalgie parce que c'est inévitable, d'une douce mélancolie qui m'envahit mais pas avec l'intensité de l'orage mais plutôt le calme du matin, de ces matins qui égayaient ma journée quand je parcourais les places du centre ville suivie d'un cortège d'hirondelles estivales et m'invitait à admirer la beauté de ma ville dans toute son splendeur, ces petits matins frais qui me poussaient à écrire une multitude de divagations tapatías comme cette que j'écris maintenant.

Mis divagaciones van y vienen como las golondrinas, que igual anidan en uno y en otro lado del atlántico.

Mes divagations viennent et vont comme les hirondelles, qui nichent d'un et de l'autre côté de l'Atlantique.

Finalmente, ellas y yo no somos tan diferentes...

Finalement, nous ne sommes pas si différentes, elles et moi...

Golondrinita, golondrinita,
de dónde vienes? De dónde vienes?
De lejos vengo, de lejos vengo,
del otro lado del mar...

***
Petite hirondelle, petite hirondelle,
d'ou viens tu? D'où viens tu?
Je viens de loin, je viens de loin,
de l'autre côté de la mer...***






* Guadalajara en argot.
** Tapatío(a), relatif ou originaire de Guadalajara.
*** Une vieille comptine.