dimanche 28 mars 2010

De chile, barro y maíz / De piment, terre cuite et maïs

Después de asistir a diferentes eventos con tintes más o menos mexicanos me di cuenta de que por más que le busque, México sólo se puede encontrar en México.

Après avoir pu assister à divers évènements plus ou moins mexicains, j’ai réalisé que peu importe combien je le cherche, le Mexique ne peut se trouver qu’au Mexique.

Estando tan lejos, es inevitable escapar a las pocas ocasiones en las que puedo darme el lujo de una probadita de México, ya sea comprando mi salsa Valentina o harina de maíz a precio de oro, visitando tiendas con tintes mexicanos o hasta yendo a ver la imagen de la virgen de Guadalupe en Notre Dame, por ejemplo.

Etant si loin, je ne peux pas m’empêcher d’assister aux rares événements où je puisse me permettre le luxe d’un petit avant goût du Mexique, que ce soit en achetant ma sauce Valentina o la farine de maïs à prix d’or, en parcourant des épiceries aux teintes latino/mexicaines o même en me rendant devant l’image de la vierge de Guadalupe à Notre Dame, par exemple.

Hace poco tuve la oportunidad de darme una vuelta por la ya pasada exposición Teotihuacán en el museo del Quai Branly, misma que, además de permitirme disfrutar del horror que las practicas (particularmente sangrientas) del México prehispánico provocan en la sensibilidad europea, también me trajo el olor del brasero, de la tierra y el maíz al pasear entre aquellas piezas emblemáticas, vestigios de épocas pasadas pero que de alguna forma y aún a veces a pesar mío, forman parte de lo que soy. Y es qué, cómo no pensar en aquellos paisajes sembrados de volcanes? En los campos de maíz y de verdes nopales? En las casitas de adobe y aún en los modernos edificios de la capital? Cámo la simple vista de una piedra labrada con la cara de Tláloc pudo transportarme a lugares remotos donde Quetzalcoátl se pasea por las carreteras que van desde Tijuana hasta la península de Yucatán, donde el tianguis invade las calles y los antojos se satisfacen en cualquier puesto de esquina. Y evocar un sinfín de imagenes, sonidos, colores y sabores que se resumen en un solo nombre: México. 

Il y a pas longtemps j’ai eu l’opportunité de parcourir l’exposition «Teotihuacán» au musée du Quai Branly. Là, j’ai eu l’occasion de regarder avec amusement, l’horreur provoquée chez les sensibles européens par les pratiques (particulièrement sanglantes et pas du tout catholiques) du Mexique préhispanique, mais en même temps, elle m’aura aussi rapporté l’odeur du brasero*, de la terre et du maïs rien qu’en me promenant parmi ces pièces emblématiques, vestiges qui ont beau appartenir à une autre époque mais qui, en quelque sorte et même malgré moi, font partie de ce que je suis. Comment ne pas penser à ces beaux paysages parsemés de volcans ? Aux champs de maïs et de cactus verts ? Aux petites maisons de terre et même les bâtiments modernes de la capitale ? Comment un seul regard au visage de Tláloc sur un rocher peut me transporter si loin. Là où Quetzalcóatl se promène au long des routes qui traversent le Mexique depuis Tijuana et jusqu’à la péninsule de Yucatán, où les marchés envahissent les rues et les moindres envies son satisfaites dans n’importe quelle échoppe au bout de la rue. En évoquant aussi une myriade d’images, de sons, de couleurs et saveurs synthétisés dans un seul nom: Mexique.

Luego fui a ver Mexicana, un espectáculo de danza mitad folklorica, mitad moderna que si bien no provocó (ni de lejos) la misma emoción que la que sentí alguna vez con el ballet folklorico de la UDG en el teatro Degollado, si logró arrancarme un par de lágrimas al ver aquellos vestidos blancos típicos de Veracruz, y eso porque desde mi punto de vista fue la única pieza que me recordó mi patria y cuando en la escuela participaba en los festivales y llevaba moños de colores en el pelo trenzado... Al final me quedé con ganas de ver más fuerza y alegría en aquellos bailes pero reconozco que no hubo decepción ya que de todas formas no esperaba mucho, hace rato que entendí - como lo dije al principio - que para bien y para mal, México sólo puede encontrarse en México.

Ensuite, j’ai été voir Mexicana, un spectacle de danse mi folklorique mi moderne que bien qu’il n’aille pas réussi à me faire ressentir la même émotion que le ballet folklorique de la Université de Guadalajara au théâtre Degollado**, je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes en regardant les belles robes blanches originaires de Veracruz. Par ailleurs et à mon grand dam, ce fut le seul moment qui m’aura vraiment rappelle mon pays et aussi éveiller des souvenirs de l’époque où, encore écolière je participais aux festivités nationales et je tressais mes cheveux avec des rubans de diverses couleurs... A la fin je n’ai pas assouvi cette envie de voir plus de force et de joie dans les danses, ça m’a manqué. Cela n’empêche que je ne pas été trop déçue parce que de toute façon je n’attendais pas mieux. Ça fait un moment que j’ai fini par comprendre –comme je l’ai déjà dit au débout de mon billet- que, pour le meilleur et pour le pire, le Mexique ne se trouve qu’au Mexique.

Qué le hago? No puedo ignorar esta necesidad de buscar cualquier chispa de mexicanidad (aunque sea de a mentiras), de hacer un altar de muertos para el 2 de noviembre, de exponer mis tesoros de barro y papel maché, de ponerle algo de color a las paredes del depa o de simplemente contentarme con comer lo que se parezca, siquiera de lejos, a los platos que tanta falta me hacen. Lo confieso, en mi cocina también se esconde una prensa para tortillas y un frasco con chile... Cliché? Tal vez, pero como diríamos en mi tierra, soy mexicana y qué?

Je n’y peux rien. Je ne peux pas ignorer ce besoin de chercher partout n’importe quel soupçon mexicain (même douteux), de monter un autel pour la fête des morts le 2 novembre, d’exposer mes « trésors » en terre cuite et papier mâché, de mettre de la couleur sur les murs de mon appart ou tout simplement me contenter de manger des plats qui ressemblent, ne serait-ce qu’un peu, à ceux qui me manquent si affreusement. J’avoue, dans ma cuisine on y trouve une presse à tortillas et un pot de piment… Cliché ? Peut être, mais comme on dit chez moi, oui, je suis mexicaine, et alors ?


*Sorte de petite cheminée pour faire cuire les aliments