jeudi 21 janvier 2010

Soldes

Con o sin crisis, las rebajas de fin de temporada siguen siendo un evento que mobiliza las masas en un afán de consumismo no pocas veces desmesurado. Y pensar que me parecía increíble cuando en la tele veía las imagenes de gente amontonándose a la entrada de un comercio para luego desbordarse como un tsunami hacia el interior buscando algo, muchas veces incluso sin saber exactamente qué. No importa siempre que esté en promoción, casi arráncandose los objetos de entre las manos, olvidándose de todo menos lo esencial: shopping...

Crise ou pas crise, les soldes sont toujours l'évènement qui mobilise des masses de gens avides d'une consommation déchaînée, souvent démesurée. Et dire qu'à une époque je trouvais inconcevable ce que je regardais à la télé, des images où les gens s'entassaient devant l'entrée d'un commerce pour ensuite déverser à l’intérieur tel un tsunami, en quête de quelque chose, souvent sans même pas savoir quoi au juste. Mais peu importe pourvu qu'il soit en promo, des fois presque prêts à s'arracher les les objets des mains, en oubliant tout sauf l'essentiel: le shopping...

Hoy, después de trabajar en el prêt-à-porter y de haber asistido -la primera vez con horror- a esta aventura extrema -donde pareciera que la palabra “civilización” pierde todo su sentido-, sé que todas esas imagenes no estan tan lejos de la realidad.

Maintenant, après avoir travaillé dans le prêt-à-porter et d'avoir assisté -avec horreur la première fois- à cette aventure extrême -où l'on croirait que le mot "civilisé" n'a plus aucun sens-, j'ai compris que toutes ces choses là n'étaient pas loin de la vérité.

Alguna vez alguien resumió esta peculiar situación -capaz de transformar una afable ama de casa en un espantoso ser, mitad fiera mitad zombie- en el hecho de que al menos en apariencia, las personas se desconectan de sus cerebros... y por supuesto, también del estado de sus carteras.

Un jour, quelqu'un aura synthétisé cette situation -pouvant transformer une gentille femme au foyer en être épouvantable, mi bête sauvage mi zombie- comme quoi, du moins en apparence, les gens se débranchent de leurs cerveaux... et bien entendu, de l'état de leurs portefeuilles aussi.

He de decir que en México nunca me tocó ver tal cosa, quizas porque entonces no se le daba tanta difusión o porque no había -hay?- un periodo definido para ello. A menos que haya vivido en otro planeta, que es muy posible. Quizas sea una cuestión económica o cultural o un poco de todo. Que los expertos en la materia respondan.

Il faut dire que je n'ai jamais vécu rien de tel Mexique, peut être parce qu'à l'époque on n'en parlait pas beaucoup ou parce qu'il n'y avait pas -il y à?- une période déterminée pour ce faire. A moins que je n'aie pas vécu dans une autre planète, ce qui n'est pas exclu. C'est peut être une question économique ou culturelle ou un peu de tout. Que les experts dans la matière viennent éclaircir le point.

Aquí en Francia ya estuve en ambos lados: 1.-la vendedora que se abre camino con su cargamento de prendas entre esos seres automatizados que en un descuido se abalanzan cual pirañas en menos de un parpadeo para despojarme sin darme el tiempo de llegar a mi destino, y 2.- la cliente que se abre camino en medio de ese mar de gente sumergida en un bazar de materias, formas y colores que incluye filas interminables delante de los probadores y una que otra riña espóradica entre carriolas, maridos desesperados y numerosos niños perdidos.

Ici, en France, j'ai déjà été de deux côtés: 1.- la vendeuse qui se fraie un chemin avec sa cargaison de vêtements au milieu de ces automates et qui à la moindre occasion se jetaient tels des piranhas pour me dépouiller en moins de deux sans me laisser le temps d'atteindre mon but de réassort, et 2.-la cliente qui se fraie un chemin au milieu de cette mare de gens, plongée dans les profondeurs d'un bazar de matières, formes et couleurs, incluant queues interminables devant les cabines d'essayage et quelques rixes sporadiques qui éclatent par ci et par là, entre poussettes, maris en détresse et nombre d'enfants perdus.

Todo un mundo el de las rebajas y donde, con el tiempo se aprenden ciertas reglas de sobreviviencia.

Un véritable monde celui des soldes et où, avec le temps l'on apprend quelques règles de survie.

La primera que aprendí -y no sin amargura- fué que, una vez encontrado el objeto preciado -o medianamente interesante, da igual- jamás, JAMAS se debe perder de vista porque el mismo desaparecerá en un abrir y cerrar de ojos. Y es que aquí aplica más que nunca el tan conocido “no confies en nadie” de X Files.

La première que j'ai appris -amèrement, en plus- c'était que, si l'on trouve le Graal -ou quelque chose plus ou moins digne d’intérêt- , jamais au grand JAMAIS il ne faut pas le perdre de vue parce qu'il disparaîtra en un clin d'œil. Parce qu'ici le fameux "trust no one" de X Files est d'actualité plus que n'importe où.

Otra regla importante es la de llevar consigo todos aquellos artículos que nos parezcan interesantes y aunque no estemos seguros de que los vayamos a comprar, una vez definido qué se compra y qué no, es entonces que se puede dejar el objeto de lado sin subsecuentes arrepentimientos porque decirse: “al rato vengo y lo busco” es igual a: “nunca lo volverás a ver”. Y es que quién sabe por qué, pero pareciera que tomar un objeto, mirarlo y luego dejarlo en su lugar aumenta el valor del mismo a los ojos de los demás... En fin, quizas la idea de que los cerebros se quedan en la entrada no esté tan lejos de la realidad...

Une autre règle tout aussi importante c'est d'amener partout tous les articles qui nous intéressent et cela même si nous ne sommes pas encore sûrs de vouloir les acheter. Ce n'est qu'après avoir fait notre choix que nous pourrons nous délester du surplus sans éventuels regrets, parce que se dire: "je reviendrai plus tard" équivaut à: "tu ne le reverras peut être jamais". Parce que j'ignore pourquoi mais il paraîtrai que prendre un objet, le regarder et ensuite le remettre à sa place, augmenterait considérablement sa valeur aux yeux d'autrui... En fin, peut être que l'idée des cervelles qui restent à l'entrée du magasin ne soit pas si farfelue...

Pero volviendo al asunto de la reglas, puede que la más importante y eso en interés de los bolsillos, es la de hacerse una cuantas preguntas que nos evitarán -al menos de vez en cuando- gastar más de lo que deberíamos:

1.- De veras lo necesito?
2.- Lo usaré con frecuencia? De vez en cuando? Una vez en la vida? Nunca?!
3.- Entra en mi presupuesto?

Mais revenons à nos règles, il se pourrait que la plus importante de toutes, surtout pour la santé du portefeuille, est celle de se poser quelques questions qui nous éviteront -quelques fois, au moins- de dépenser plus qu'il ne le faut:

1.- J'en ai vraiment besoin?
2.- Je vais m'en servir souvent? Des fois? Une seule fois dans la vie? Jamais?!
3.- Il est dans mon budget?

Y claro que también cuenta el factor: “lo tengo que tener a cualquier precio” en contra del que no se puede hacer gran cosa ^^’

Mais bien sûr, sans négliger le facteur: "il me le faut à tout prix" et contre le quel on n'y peut rien ^^'

Ahhh, les soldes!!!