mercredi 14 avril 2010

Un día en el Marais / Un jour dans le Marais

Que alivio cuando, después de haber logrado extirparse de un metro lleno a más no poder y ya acercándose de la escalera en dirección de la salida, se percibe al fin la luz del día y el viento fresco en la cara. Este es el barrio chic del Marais, sea usted bienvenido que estamos a punto de dejar el metro Saint Paul, línea 1 en algún lugar entre el Château de Vincennes y la Défense.

Grand soulagement quand, après avoir réussi s’extirper d’un métro bondé et tout en s’approchant des marches direction la sortie, on aperçoit en fin la lumière du jour et on ressent le vent frais sur son visage. Ici c’est bel et bien le quartier chic du Marais, soyez bienvenue, que nous sommes en train de quitter le métro Saint Paul, ligne 1 quelque part entre le Château de Vincennes et la Défense.

Y afuera todavía más gente. Justo al lado un viejo carrusel reina en medio del barrio, frente a todo tipo de tiendas que se extienden a lo largo de la rue de Rivoli. La salida del metro se convierte entonces en un gigantesco hormiguero donde turistas y parisinos coexisten, muchas veces sin quererlo.

Et dehors encore la foule. A côté le vieux manège trône en plein milieu du quartier, devant toute sorte de boutiques qui s’étalent au long de la rue de Rivoli. La bouche du métro devient alors une énorme fourmilière ou touristes et parisiens se côtoient, le plus souvent malgré eux.

Durante el invierno es una fiesta de pesados abrigos de colores oscuros con algunas notas de color que aparecen por aqui y por alla, bufandas y gorros rebeldes que parecieran gritar por una primavera aún lejana. Una primavera que hoy se instala lentamente y empieza a vestir los arboles desnudos, una primavera que invita a los colores a pasearse por las calles.

L’hiver c’est une fête de lourds manteaux sombres parsemés par-ci et par-là de quelques notes de couleur, écharpes et bonnets rebelles qui semblent crier pour un printemps encore lointain. Un printemps qu’aujourd’hui s’installe doucement et commence à habiller les arbres dénudés, un printemps qu’invite les couleurs venir se promener dans les rues.

Es un hermoso día. Por doquier las tiendas de flores exponen sus más bellos arreglos y los vendedores de frutas y verduras hacen lo mismo. Los pequeños restaurantes y brasseries (a veces encantadores, otras no tanto pero todos diferentes), si tienen la oportunidad, no dudan en extender su superficie para obsequiarse terrazas prestas a recibir aquellos clientes deseosos de sol y un poco de aire fresco.

Il fait beau. Un peu partout les fleuristes exposent leurs plus beaux bouquets et les marchands de fruits et légumes font de même. Les petits restaurants et brasseries -des fois charmants, des fois pas du tout mais tous différents-, s’ils en ont l’occasion, n’hésitent pas à rallonger leur surface pour s’offrir des terrasses prêtes à accueillir ces clients désireux de soleil et d'un peu d’air frais.

Más alla y medio perdido entre todas esas calles que se entrecruzan y retuercen en angulos inesperados, detras una reja se puede apreciar el exquisito jardin del museo Carnavalet de la Historia de Paris. De Lutecia al siglo XX y sin olvidar esa querida Révolution, ese par de hoteles antiguos alberga todo tipo de cosas, salas desbordantes de tesoros, pedazos de historia pero sobre todo fragmentos del París que amo.

Un peu plus loin et un quelque peu perdu entre toutes ces rues qui s’entrecroisent et tournent en axes inattendus, derrière une grille, on aperçoit l’exquis jardin du musée Carnavalet, de l’Histoire de Paris. De Lutèce au XX et sans négliger cette chère Révolution, ces deux anciens hôtels abritent toute sorte de choses, des salles qui regorgent de trésors, des bouts d’histoire mais surtout des morceaux du Paris que j’aime.

Rue de Turenne, Rue des Francs Bourgeois, Rue vielle du Temple… Un desfile de nuevas boutiques conservando las fachadas de otras antiguas, galerías de arte, museos, la Plaza des Vosges, sinagoga, hoteles y reposterías, librerías así como un montón de lugares y rincones simpáticos…

Rue de Turenne, Rue des Francs Bourgeois, Rue vielle du Temple… Une succession de nouvelles boutiques sous des vielles enseignes, de galeries d’art, musées, Place des Vosges, synagogue, hôtels et pâtisseries, librairies et tout un tas de coins et recoins sympas…

En el Marais todo esta hecho para complacer, si no a la cartera al menos a la vista y si se quiere, siempre se puede dar una vuelta por la rue des Rosiers para disfrutar de una buena taza de té y un pedazo de pay de limón en «Le Loir dans la Théière» antes de volver a sumergirse en el metro para volver a casa...

Dans le Marais tout est fait pour faire plaisir, sinon pas au porte-monnaie du moins celui des yeux et si l’on veut, on pourra toujours faire un tour pour la rue des Rosiers et se régaler avec une bonne tasse de thé et d'une part de tarte au citron dans « le Loir dans la Théière » avant d’aller s’engouffrer dans le métro pour rentrer chez soi…


mardi 13 avril 2010

Francia, los chocolates y yo... o lo que es lo mismo: la femme chocolat / La France, les chocolats et moi...ou autrement dit: la femme chocolat

Es un hecho que mi adicción al chocolate la traje desde México. Es un hecho también que al venir a Francia las cosas, en vez de mejorar, empeoraron.

C'est vrai que mon addiction au chocolat je l’ai emportée avec moi du Mexique. Ils n'est pas moins vrai qu'aussi, depuis mon arrivée en France, les choses au lieu de s’améliorer se sont plutôt empirées.

A una semana del famoso “lundi de Paques” -día feriado, hay que decirlo-, me es difícil no pensar sin remordimiento en las cantidades industriales de chocolate que, a lo largo de poco más de tres años, he venido consumiendo.

A une semaine du célèbre “lundi de Paques”, il m’est difficile de penser, non sans remords, aux quantités industrielles de chocolat qu’au cours de un peu plus de trois ans, j’ai pu consommer.

Y es que, como resistir a todas esas lindas -o no tan lindas- cajas de chocolate que con cualquier pretexto se empilan en el super a lo largo del rayon especial Navidad-14 de febrero-Pascua-día de las Madres y/o similares y conexos? Sin contar con la publicidad que aún sin ver la tele termina por acosarte... Ni con los enchocolatados regalos provenientes de diversos conocidos y hasta las compras impulsivas con la “injustificación” de que "qué tanto es tantito?"

Mais, comment ne pas succomber à toutes ces jolies boîtes -ou même pas si jolies- de chocolat qu’avec n’importe quelle excuse s’empilent au supermarché au long du rayon spéciale Noël-14 février-Pâques-fête des mères et/ou tout un autre événement de la sorte ? Sans parler de la publicité que sans nul besoin de regarder à la télé, finit par te rattraper… Ni des cadeaux-chocolats offerts par les amis ou encore les achats compulsifs « injustifiés » du fait que ce n’est juste qu’un tout petit peu ?

Y los reportajes donde los “maîtres chocolatiers” exponen sus más extravagantes esculturas finamente realizadas con cacao de excelente calidad... Y las fuentes donde mana el suculento elixir otrora moneda de cambio... Y el pequeño que viene acompañando el café... Y el que viene envuelto en pasta de hojaldre...El que se reduce a polvo, el que se cubre de oro, el que envuelve, se mezcla, se funde o se disuelve en cuanta cosa se nos ocurra. Reinventado, negro, blanco, con leche, con almendras, con nieve o en jarabe, macizo o hueco, vacio o con relleno. Industrial, artesanal y hasta casero.

Et les documentaires où les maîtres chocolatiers exposent leurs plus audacieuses sculptures finement réalisées avec du cacao de qualité hors pair… et les fontaines d’où jaillit comment par magie cet élixir délicieux autrefois monnaie d’échange… et le petit qui accompagne le café… Et celui du pain au chocolat au p’tit déj... Ou celui réduit en poudre, celui recouvert d’or, celui qui enrobe ou se mélange, à fondre ou à dissoudre avec à peu près tout et n’importe quoi. Réinventé, noir, blanc, au lait, aux amandes, dans la glace ou en sirop, entier, creux, pur ou praliné. Industriel, artisanale et même fait maison.

La cuestión del chocolate no radica en si se come o no sino más bien, con qué pretexto, en el cómo y bajo qué forma. Cuando? No importa, basta con que se tenga a la mano.

La question du chocolat n’est pas savoir si l’on le mange ou pas, mais plutôt avec quelle excuse, comment et sous quelle forme. Quand? Peu importe, il suffit juste de l’avoir à portée de main.

Pero por qué pensar en el chocolate justamente en Pascua? Acerca de esta tradición en estas tierras galas aún hay dos misterios que no resuelvo: de dónde carajos sale el conejo de pascua? Y, a quién se le ocurrió que para festejar la Resurrección de Cristo hay que regalar  chocolates, pero sobre todo comerlos hasta por los codos?

Mais pourquoi donc, penser au chocolat justement à Pâques? A propos de cette tradition dans le territoire gaulois il y a encore deux mystères qui m’intriguent: d’où diable est sorti le lapin de pâques  Et, qui a eut l’idée de que pour bien fêter la Résurrection du Christ il fallait s’offrir des chocolats, mais surtout les manger sans retenue?

Sin embargo, al final, con la envoltura dorada que el viento arrasta sobre la mesa, también se van la preguntas. Qué importa todo lo que se ha dicho y queda por decir acerca del chocolate? Lo que cuenta es que, con todo, no puedo vivir sin él...

Pourtant, à la fin, avec l’emballage doré que le vent traîne sur la table, les questions s’envolent aussi. Peu importe ce qu’on a dit ou reste à dire à propos du chocolat. Ce qui compte est-ce que, malgré tout, je suis incapable de vivre sans…