mardi 31 décembre 2013

Adiós 2013! / Adieu 2013!

2013 se acaba y para muchos es el momento de hacer los tradicionales propósitos de año nuevo aunque con frecuencia, la voluntad no nos alcance ni para pasar de enero; es por eso que, desde hace ya varios años, mi lista de propósitos se redujo a uno: no hacer propósitos que de antemano -y siendo realista- sé que no voy a cumplir. 


Résolutions 2014
1) Ne plus faire de résolutions...
2013 arrive à sa fin et pour un bon nombre d'entre nous c'est l'occasion de faire les bonnes résolutions pour le nouvel an, même si la volonté nous manque ne serait-ce que pour les mener à bien au delà de janvier; voilà pourquoi, depuis quelques années déjà, ma liste s'est réduite à un seul: ne plus faire des résolutions dont je sais d'avantage -et en étant réaliste- que je ne vais pas tenir. 

Además, tengo la convicción de que no es necesario esperar el fin de año para decidirse a hacer algo nuevo o romper con los malos hábitos y, personalmente, para 2014 quizas debería más bien dedicarme a terminar todo aquello que por una razón u otra, he dejado empezado... 

En plus, j'ai la ferme conviction qu'il n'est pas nécessaire d'attendre le réveillon pour se décider à essayer des choses nouvelles  ou encore pour rompre avec les mauvaises habitudes et, personnellement, pour 2014 je ferais peut être mieux de m'appliquer à la finition de toutes ces choses que j'ai laissées entamées pour n'importe quelle raison...  


También quiero decir que en este ciclo que se cierra, doy gracias a Dios por todo lo bueno que me ha dado y a ustedes por seguir leyendo lo que escribo, deseándoles lo mejor del mundo para el año que está por comenzar.

Dans ce cycle qui se ferme, je veux aussi dire que remercie Dieu pour toutes les choses bonnes qui me sont arrivées et je vous remercie, vous, de continuer à lire ce que je viens écrire, en vous souhaitant le meilleur du monde pour l'année qui est sur le point de commencer.

Para terminar -y antes de que me ponga nostálgica-, levanto mi copa de Champomy* en honor del año que termina, con la esperanza de que el que viene -y a pesar de todas las dificultades que pueda tener- también nos traerá, a ustedes y a mí, muchas más cosas que agradecer.

Pour finir -et avant de plonger dans la nostalgie-, je lève mon verre de Champomy en l'honneur de l'année qui vient de se passer, avec l'espoir que celle qui arrive -et malgré toutes les difficultés qu'il puise y avoir-, nous apportera aussi, à vous et à moi, encore plus de choses pour les quelles nous serons reconnaissants. 


Feliz Año Nuevo!

Bonne Année!





* Bebida gaseosa sin alcohol a base de jugo de manzana que imita al champagne y principalmente destinada a los niños, para que ellos también puedan brindar en las ocasiones especiales.

samedi 28 décembre 2013

Francia, los chocolates y yo: El retorno / France, les chocolats et moi: Le retour

He ahí un capítulo que consideraba como cerrado: mi adicción al chocolate
Hace tres años mi primer embarazo me hizo aborrecer dicha substancia y era casi tan raro que llegara a comer un chocolate como el paso de un cometa y esto por más pequeño o fino que fuera. Pero parece que eso ha quedado atrás porque desde que nació Miss Candy, consumirlo en cantidades industriales se ha convertido en una imperiosa y molesta necesidad, particularmente si se trata de ingurgitar paquetes enteros de Petits écoliers y ya no digamos de Ferreros. 

Voilà un épisode de ma vie que je croyais clos: mon adiction au chocolatÇa fait trois ans que ma première grossesse me fit détester ladite substance et c'était aussi rare qu'il m'arrive de manger un chocolat que le passage d'une comète, aussi petit ou fin qu'il fût. Mais il semblerait que tout cela est bien loin car, depuis la naissance de Miss Candy, sa consommation est devenue un indispensable et très fâcheux besoin, en particulier s'il s'agit d'ingurgiter des paquets entiers de Petits écoliers et n'en parlons pas des Ferreros.

Para aquellos que se preguntan qué tienen que ver los niños de primaria con mi adicción al cacao transformado, les presento el perfecto Petit écolier: una simple galleta llamada "petit beurre"* -entiéndase literalmente "mantequillita"- coronada de una tableta de chocolate ostentando la imagen de un niño en uniforme vintage - y mirada algo diabólica-, con una canasta en el brazo y llevándose una galleta a la boca -seguramente un "Petit écolier"-; el rey de la merienda, el mejor amigo en el recreo, el recuerdo nostálgico de la infancia lo mismo que la sacrosanta Nutella... En suma: un delicioso horror de azúcar, harina, grasas, una pizca de cacao y seguramente una que otra substancia extraña, en fin, algo a consumir con moderación y no muy recomendable para los diabéticos, los amantes de las dietas y, por supuesto, los adeptos de lo "Bio"** pero que en Francia puede estar tan arraigado como el café expreso y los croissants "pur beurre" recien descongelados para el desayuno.

Pour ceux qui se demandent qu'est-ce que les petits écoliers on à avoir avec mon addiction au cacao transformé, je vous présente le parfait Petit écolier: un simple biscuit surnommé "petit beurre" couronné d'une tablette de chocolat affichant l'image d'un enfant en uniforme vintage -et au regard un brin diabolique-, un panier au bras et la main qui porte un biscuit vers la bouche -certainement un "petit écolier"-; le roi du goûter, le meilleur ami de la recrée, le souvenir nostalgique de l'enfance tout autant que la sacro-sainte pâte à tartiner Nutella... En somme: une délicieuse horreur de sucre, farine, matières grasses, une pointe de cacao et surement une ou deux substances étranges, enfin, quelque chose à consommer avec modération et point recommandable pour les diabétiques, aimants des régimes à répétition et, bien entendu, les adeptes du Bio mais qu'en France pourrait être aussi ancré dans les mœurs que le café expresso et les croissants "pur beurre" 
 fraîchement décongelés pour le petit déjeuner.        


Recuerdo con pesar la época en el que me costaba entender –y ver- cómo Mr. D podía tan alegremente comer eso, oh! Ese tiempo bendito cuando la idea de consumirlos me era simplemente insoportable! Por eso quiero pensar que ésta repentina necesidad de comer chocolate tiene que ver con hacer mis reservas para el invierno que, como todos saben, en Francia suele ser bastante rudo... en fin, bastante rudo para justificar las calorías que representan los platos tradicionales y golosinas del periodo invernal...

Je me souviens encore de l'époque où j'avais du mal à comprendre -et voir- comment Mr. D pouvait en manger avec joie, oh! Ce temps béni quand la seule idée de les consommer m'était tout simplement insupportable! Voilà pourquoi je veux croire que cette si soudaine envie de manger du chocolat à un rapport avec le but de faire des réserves pour l'hiver, qui, comme nous les savons bien, en France peut être assez dur... enfin, assez dur pour justifier les calories qui représentent les plats traditionnels et les gourmandises de la période hivernale...

A menos que sea obra de Miss Candy y la lactancia. La misma que, a pesar de que como cual cochinito de engorda, en vez de subir de peso no dejo de bajar?! O que tal vez pertenezco a ese odiosamente selecto grupo de mujeres a las que el embarazo adelgaza sin hacer nada o saber por qué? Vaya misterio!

À moins que ce ne soit l'oeuvre de Miss Candy et l'allaitement. La même que malgré le fait de me gaver comme un cochon d’élevage, au lieu de prendre du poids je ne cesse d'en perdre?! Ou que j'appartiens peut être à ce groupe odieux et sélecte des femmes aux quelles la grossesse fait mincir sans rien faire et même sans savoir pourquoi? 


Lo cierto es que no me ayudará a - siquiera intentar- dejar  mi adición el ver casi por doquier las pilas de pepitas doradas y montañas de cajas festivas que encierran en su interior todo tipo de ofrendas chocolatadas al dios de la gourmandise y que, entre otras cosas, caracterizan las fiestas de Navidad y fin de año por estos rumbos...

C'est certain que ne m'aidera guère -et même pas essayer- à surmonter mon addiction le fait de voir un peu partout les piles de pépites dorées et les montagnes de boîtes festives renfermant tout genre d'offrandes chocolatées au dieu de la gourmandise et qui, entre autre, sont caractéristiques des fêtes de Noël et le jour de l'an en France...     

Y hablando de adicciones, invierno y chocolates,  mejor me voy a consumir mi dosis cotidiana antes de que sufra el síndrome de abstinencia!

Et puisqu'on parle d'hiver, addictions et chocolats, je ferais mieux d'aller consommer ma dose quotidienne avant de ressentir le syndrome d'abstinence! 



* El "petit beurre" es una galleta rectangular con bordes en festón y que en gusto puede remplazar a las famosas galletas María. 

** Entiéndase todo aquello considerado como natural, sin aditivos ni la intervención de procesos y/o agentes artificiales/químicos.

vendredi 20 décembre 2013

Crónica de un parto anunciado 1 / Chronique d’un accouchement annoncé 1

De la serie : "Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana" 

De la série :« Les petits (et gros) tracas d’une bonne mère mexicaine»

Sábado

10:40 PM
Las ligeras contracciones que he sentido desde la tarde comienzan a intensificarse. Hace días que las tengo y seguramente, como siempre, se detendrán solas después de un rato. Miss Candy no parece tener prisa por nacer, así que decido ignorarlas.

Samedi 

10h40
Les légères contractions que je ressens dès début après midi se font de plus en plus intenses. Je les ai depuis déjà quelques jours mais très certainement elles s'arrêteront d'elles mêmes au bout d'un moment, comme d'habitude. Miss Candy n'a pas l'air d'être pressée pour sortir, donc, je décide de les ignorer. 

11:53 PM
Mmm, no se calman pero siguen leves, espero que sea un signo de que el momento se acerca, quizas Miss Candy nazca antes del próximo fin de semana aunque si fuera hoy o mañana, estaría genial y de paso así no correría el riesgo de celebrar su cumpleaños -horror!- en Halloween o la Toussaint.

Lo cierto es que a pesar de que no he llegado a la fecha probable, el tiempo se me hace eterno y ya no puedo más...


11h53
Mmmm, elles ne s'arrêtent pas mais sont toujours assez légères, j'espère que c'est un signe que le moment approche, peut être Miss Candy naîtra avant le w-e prochain mais si c'était aujourd'hui ou alors demain serait super -et comme ça elle ne risquerait de fêter son annivesaire -horreur!- à Halloween ou la Toussaint.


C'est sûr que même si je ne suis pas encore atteint la date probable de l'accouchement, le temps me semble trop long et je n'en peux plus...


Domingo

00:21 AM
Como que ya ha durado mucho esto de las contracciones aunque todavía no son regulares ni tampoco intensas pero por si las dudas tal vez debería terminar de hacer mi maleta...

Y comienza la batalla interna entre el "quiero que nazca ya!" y "mejor no, va a ser extraño ya no estar embarazada".

Dimanche

00h21
Les contractions on déjà assez durée et bien qu'elles ne sont pas régulières ni très fortes, au cas où je devrais peut être aller boucler ma valise..

Et dans mon for intérieur s'entame la bataille entre le "je veux qu'elle sorte maintenant!"  et "non, pas encore, ça va faire trop bizarre de ne plus être enceinte". 

02:16 AM
M'sieur D. a medio dormir: Qué haces?
Yo: Estoy verificando la lista de lo que debo llevar a la maternidad y cronometrando las contracciones. No se calman y son más fuertes... Me ayudas a tomar el tiempo?
M'sieur D. con gran calma: Crees que ya es hora?
Yo: No sé pero es posi... -una contraccion me corta brevemente el aliento- ...ble. Hay que checar bien el tiempo...

02h16
M'sieur D. à moitié endormi: Tu fais quoi?
Moi: Je vérifie la liste de ce que je dois amener à la maternité et je chronomètre aussi la durée des contraction. Elles ne se estompent pas et deviennent de plus en plus fortes... Tu m'aides à prendre le temps entre chacune?
M'sieur D. d'un calme impassible: Tu penses que c'est l'heure?
Moi: Je ne sais pas mais c'est pos...-une contraction me coupe brièvement le souffle-...sible. Il faut bien compter le temps.

04:05 AM
Y en medio de la obscuridad del cuarto: "Ya nada, sabía que era una falsa alarma".

Me muero de sueño. Las contracciones se fueron espaciando y a menos que se me rompa la fuente –que horror! Por piedad, todo menos eso...!- no tiene caso ir a la maternidad porque es un hecho que primero me mandarán directo al rancho aquél y luego de vuelta a la casa. O tal vez a errar como alma en pena por los pasillos del hospital, brrrr!  

"Mejor trataré de dormir, como M'sieur D. desde hace un rato... – pienso mientras me invade una extraña emoción entre angustia, miedo y exitación, no puedo creer que el embarazo esté llegando a su fin...

04h05
Et dans la pénombre de la chambre: Plus rien, je savais que c'était un faux départ".

Je croule de sommeil. Les contractions se sont écarté et, à moins de perdre les eaux -quelle horreur! Pitié, tout mais pas ça...!- ça ne sert à rien de se rendre à la maternité car c'est sûr et certain qu'ils m'enverront balader d'abord et puis me renverront chez moi. Ou peut être à me traîner tel un fantôme dans les couloirs de l'hôpital, brrrr! 

"Je feras mieux d'aller dormir comme M'sieur D. qui roupille depuis toute à l'heure... "- je pense alors que je suis prise d'un étrange mélange de peur, angoisse et excitation, je n'arrive pas à croire que la grossesse arrive à la fin... 

08:23 AM
Petit Monstre se manifiesta y aparece en la puerta. Yo me siento cansada, con sueño y en el fondo puede que también algo aliviada, al menos Miss Candy podrá librase de cumplir años el mismo día que uno de sus tíos. Cosa que me recuerda que, efectivamente, tendré que prepararme porque hoy comemos en casa de mis suegros, justamente para festejar...

08:23
Petit Monstre se manifeste et apparaît devant la porte. Je suis très fatigue, j'ai sommeil et au fond je me sens un peu soulagée, au moins Miss Candy pourra échapper à fêter son anniversaire le même jours qu'un de ses oncles. Ce qui me rappelle qu'en effet, il faudra que j'aille me préparer car aujourd'hui il y a un repas de famille, justement, pour le fêter.


18:00 PM
Hace rato que las contracciones volvieron, siguen sin ser regulares pero cada vez me duelen más aunque no son insoportables -porque he tenido peores.

Presiento que el momento está más cerca de lo que pensaba... Por favor, que espere hasta mañana! Y me encuentro entre mi ferviente deseo de retardar el momento ya casi inminente y  la angustia que me invade ante la expectativa de pasar –otra vez- más de doce horas de dolores insoportables deambulando con mil penas por los pasillos del hospital, con un falso trabajo de parto y sin la posibilidad de acceder ni a la más insignificante anestesia... Parir pronto en un día que no me conviene o sufrir el martirio durante horas interminables? He ahí el dilema...
18h00
Il y a un moment que les contraction ont recommencé de plus belle, elle ne sont toujours pas régulières mais me font de plus en plus mal même si elles ne sont pas encore insupportables -car j'en ai connu bien pires.

J'ai le pressentiment que le moment est plus proche que je n'y croyais... S'il vous plaît, qu'elle attende jusqu'à demain! Et je me retrouve entre mon vœu fervent de retarder le moment imminent et je suis prise d'angoisse devant l'expectative de passer -encore une fois- plus de douze heures de douleurs insupportables, traînant ma pauvre carcasse dans les couloirs de l'hôpital avec un faux travail et sans la moindre possibilité d'avoir accès ne serait qu'à la moindre anesthésie... Accoucher dans un jour qui ne me plaît pas ou souffrir le martyre pendant des heures interminables? Telle est la question... 

mercredi 18 décembre 2013

No estaba muerta... / Je n'étais pas morte...

...y mucho menos de parranda. Hoy, casi como un prisionero que de  milagro consigue garabatear algunas palabras sobre un trozo de papel  –y/o cualquier otra cosa que se tenga a la mano-, en el siempre impredecible y raro momento en que duermen al mismo tiempo las dos maravillas a las que he dado vida y de quién soy rehen desde hace casi dos meses, por fin puedo venir a dedicar unas cuantas líneas a este, mi espacio.

 Mila’s Daydreams 
...et encore moins en train de faire la fête. Aujourd’hui, tel un prisonnier qui a miraculeusement trouvé un bout de papier –ou autre- et de quoi griffonner quelques mots, dans l'improbable et fort rare moment où les deux merveilles que j’ai mises au monde -et dont je suis l’otage depuis presque deux mois- font la sieste en même temps, je peux en fin venir dédier quelques lignes à mon blog, mon espace.  

Como supondrán y dado que la gestación humana no dura lo que la de un elefante –gracias a Dios!-, Miss Candy llegó a este mundo con bastante energía y algo de prisa en una fría y lluviosa madrugada a finales de octubre, llenando así mi vida de la inmensa alegría de por fin tenerla en los brazos y confirmar que estaba bien pero también la de terminar con ese embarazo medio infernal y su ballet de personal médico, análisis y diagnósticos alarmistas cuando no errados- y que para ser sincera, me estaban jodiendo la vida. Porque sí, también se equivocan en el primer mundo y si ya en el octavo mes quedó claro que mi diabetes gestacional finalmente no era tal –gracias por la dieta draconiana y los piquetes cotidianos!-, durante el trabajo de parto y en un enésimo análisis de sangre, me detectaron una anemia de espanto -ni hablar de todas las fabulosas posibilidades que eso implicaba y que, afortunadamente, no tuve el disgusto de conocer.

Comme vous vous doutez et étant donné  que la gestation humain ne dure pas le même temps que celle d’un éléphant –Dieu merci !-, Miss Candy s’est pointée dans ce monde assez vite et avec beaucoup d’entrain dans une froide et pluvieuse nuit fin octobre, m’emplissant d’une immense joie de l’avoir enfin dans mes bras et confirmer qu’elle allait bien mais m’apportant aussi le bonheur d’avoir mis fin à cette grossesse quelque peu infernale et son ballet de personnel médical, analyses et diagnostiques alarmistes -quand pas erronés- et qui, pour être franche, me pourrissaient la vie. Et oui, parce qu’on se trompe aussi dans le premier monde et si au cours de l’huitième mois de grossesse s’est avéré qu’en fait mon diabète gestationnel n’en était pas un –merci pour le régime draconien et les piqûres quotidiennes!-, déjà en salle de travail et lors d’une énième prise de sang, ils m’ont décelée une anémie d’anthologie –et n’en parlons pas des fabuleuses complications que cela pouvait entraîner et que, fort heureusement, je n’ai pas eu le malheur d’expérimenter.          

En definitiva, me habrán sacado sustos hasta el final pero vamos, hoy ya es historia antigua, un tratamiento de hierro y ácido fólico y sigo –practicamente- en pie...

Voilà donc qu’ils m’auront fait peur jusqu’à la fin mais bon, aujourd’hui c’est de l’histoire ancienne, une cure d’acide folique et du fer et je suis –pratiquement- en pied…

Zombies
En fin, si consideramos como estar en pie el miserable estado en el que me deja ocuparme de un recién nacido y de un Petit Monstre de casi tres años en plena fase de oposición y que me asemeja más a esas adorables criaturas que deambulan en cuanto salen de la tumba -y no precisamente para bailar Thriller- sin otro objetivo que el de alimentarse, que a esos pobres humanos intentando desesperadamente de salvar su pellejo y no terminar como el desayuno de alguien que, dicho sea de paso, si ya está así o más muerto, para qué diantres necesita comer?! Misterio...

Enfin, si l’on peut considérer comme être en pied le piteux état dans le quel je me trouve à force de m’occuper d’un nouveau né et d’un Petit Monstre de presque trois ans en pleine phase d’opposition et qui m’approche plus de ces adorables créatures qui se traînent bien que mal à peine sortant de leurs tombes -et certainement pas pour danser Thriller- et dans le seul but de se nourrir, que de ces pauvres humains essayant désespérément de sauver leur peau pour ne pas devenir le repas de quelqu’un qui, soyons clairs, s’il est déjà on peut pas plus mort, pourquoi diable a besoin de manger?! Mystère... 


Y todo esto para decir que si bien, por el momento seguiré más o menos ausente -muy a mi pesar- de ninguna manera pretendo abandonar este blog que tanto bien me hace. Entonces les digo hasta pronto y por hoy, fin de la transmisión! ;)

Et tout cela pour dire que même si je risque de jouer les absents pendant quelque temps encore –et malgré moi- je n’ai nullement l’intention de laisser tomber ce blog qui me fait autant du bien. Alors je vous dis à bientôt et fin de la transmission pour aujourd’hui! ;)

samedi 26 octobre 2013

Tic-tac, tic-tac...

No apto para almas sensibles o embarazadas primerizas, sobre aviso no hay engaño!* / Âmes sensibles ou femmes enceintes primipares s'abstenir, vous êtes prévenus!*

De la serie : Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana no tan indigna ( ?)

De la série : Les petits (et gros) tracas d’une bonne mère mexicaine pas trop indigne ( ?)

El otoño sigue su curso entre hojas secas, lluvia y esporádicos días soleados. Mi fisonomía ballenesca ha llegado a su punto máximo y desde que oficialmente Miss Candy puede venir a este mundo en cuanto se le antoje -aún cuando no parece que tenga prisa de hacerlo-, cada día que pasa se ha ido instaurando una cierta rutina. Con su dosis de esperanza, impaciencia, cansancio, inquietud y a veces hasta un poco de fastidio –habrá que ver lo que es tratar de correr con enorme vientre y la veloz destreza de un pingüino detrás de un niño desbordante de energía y sin ganas de dejarse atrapar tan solo para ponerle los zapatos-, los días se suceden unos a otros sin que haya modo de evitar las eternas preguntas: “Para cuando?” O de plano: “Ya nació?” como quien espera la explosión de una bomba de tiempo.
L’automne se poursuit entre feuilles mortes, pluie et quelques jours ensoleillés. Ma physionomie de baleine a atteint son maximum et depuis que de façon officielle Miss Candy peut venir au monde quand ça lui plaira -même si elle n'a pas l'air d'être pressée pour ce faire-, une certaine routine est venue s’installer un peu plus chaque jour. Avec sa dose d’espoir, impatiente, fatigue et parfois même un peu de lassitude –il faut voir ce que c’est que d’essayer de courir avec un énorme bide et l’adroite agilité d’un manchot auprès un gosse qui pète la forme et n’a pas du tout envie de se laisser faire rien que pour lui mettre ses chaussures-, les jours se succèdent les uns aux autres sans qu’il n'y ait moyen d’échapper à l’éternelle question : « C’est pour quand » Si ce n’est : « C’est bon, elle est née ? » comme si l'on attendait l’explosion d'une bombe à retardement. 

Para cuando? Es un hecho que no hay nadie que quisiera saberlo más que yo, se los aseguro! Qué maravilla sería el poder anticipar la hora, el cómo y el lugar para estar preparada! Así no tendría miedo de salir pensando en si todo comenzará cuando se rompa la fuente, en cuyo caso, horror de horrores, necesitaré incluir un cambio de ropa en mi ya de por si cargado bolso del mano?! Porque a menos de encontrarse en la comodidad de la casa o ya dentro del hospital por azares del destino –como que haya solo una pequeña fisura que así lo justifique-, dudo que sea una maravillosa experiencia encontrarse en medio de la gente con la ropa mojada el tiempo de acceder a las urgencias del servicio de maternidad, o en su defecto, a que llegue una ambulancia si no hay otro modo de desplazarse...

Samu
Pour quand? C’est un fait qu’il n’y a personne qui veuille le savoir autant que moi-même, ça, vous pouvez me croire! Quelle merveille que de pouvoir anticiper l’heure, le comment et l’endroit pour être vraiment fin prête! Comme ça je n’aurais pas la moindre crainte de sortir de chez moi tout en me demandant si  tout n’ira pas commences avec la perte des eaux,  le cas échéant, le comble de l’horreur, aurais-je besoin d’inclure des vêtements de rechange dans mon déjà assez chargé sac à main?! Parce que, à moins de se trouver confortablement installé chez soi ou alors déjà à l’hôpital par un pur hasard –comme qu’il n’y ait qu’une toute petite fissure qui justifie notre présence là bas-, je doute qu’il soit très chouette de se trouver au milieu de la foule avec les vêtements trempés le temps d’accéder aux urgences de la maternité, ou alors, attendre l’arrivée d’une ambulance s’il n’y a pas d’autre moyen pour se déplacer…    

Pero esas cuestiones nunca se sugieren en el cine o la televisión donde los partos siempre ocurren con una cierta rapidez que no permite abordar otras más verosímilies como que en general, el que se rompa la fuente, si bien implica una pronta hospitalización, en la mayoría de los casos esto no significa que el verdadero trabajo haya comenzado ni mucho menos que el parto será fácil y expédito, sino más bien todo lo contrario. Y he ahí una de las opciones que tuve la “dicha” de probar durante más de un día antes de poder aspirar a la tan anhelada visita del anestesista y otras tantas horas antes de que Petit Monstre se decidiera a nacer y que el tan solo recordar, todavía me eriza la piel.

Mais toutes ces questions ne sont jamais suggérées ni dans le cinéma ni à la télé où les accouchements se déroulent toujours avec une certaine rapidité qui empêche d’aborder d’autres plus crédibles comme que, en général, la pertes des eaux ne veut pas forcément dire que le vrai travail ait commencé et encore moins que l’accouchement sera facile et expéditif, mais plutôt tout l’inverse. Et voilà une des possibilités que j’ai eu le « bonheur » de tester pendant un peu plus d’une journée avant de pouvoir aspirer à la si désespérément attendue visite de l’anesthésiste et bien d’autres heures avant que Petit Monstre ne se décide à naître et dont le seul souvenir me fait encore frissonner.

La otra expectativa -que igual me aterra aunque un poco menos por desconocerla- es la de tener que esperar sabrá Dios cuanto tiempo a que las contracciones sean lo suficientemente regulares como para que me acepten en el hospital y no me manden de vuelta a casa o a caminar durante un par de horas más. O bien, que ocurra tan rápido que entonces ni siquiera tenga tiempo de llegar...

L’autre option –qui m’effraye aussi mais un peu moins car je ne pas encore passé par là- c’est d’avoir à attendre Dieu sait combien de temps que les contractions soient assez rapprochées et régulières pour être admise à l’hôpital et que l’on ne me renvoie pas chez moi ou alors que j’aille me promener pendant une ou deux heures encore. Ou alors, que cela arrive tellement vite que je n’aille même pas le temps de m’y rendre…

Pero shssss!, esos temas son tabú, un simple fruto de la torcida imaginación de la Drama Queen que soy, porque, como todos sabemos, el parto -y lo que le antecede- es un momento de dicha infinita y dulce beatitud en medio de un coro de ángeles revoloteando sobre la cabeza, en donde las madres aparecen más que frescas y radiantes -puede que hasta perfectamente maquilladas- y los recién nacidos tienen la tierna apariencia de un lindo bebé de al menos dos meses...

Mais chut! Ces questions sont tabou, rien que le fruit de l’imagination tordue de la Drama Queen que je suis, parce que, comme tout le monde le sait, l’accouchement –et tout ce qui le précède- est un moment de pur bonheur et douce béatitude au milieu d’un chœur d’angelots nous tournoyant au dessus de la tête, où les mères apparaissent toutes fraîches et radieuses -voir même bien maquillées- et les nouveaux nés ont l’air attendrissant d’un beau bébé âgé d’au moins deux mois…

Cómo, cuándo y dónde será? No lo sé pero mientras tanto, seguiré contando los días y las horas preguntándome si será esta noche o mañana -y por piedad, que no sea hasta después de la fecha prevista!- que por fin veré al pequeño alien que vive en mi desde hace casi nueve meses.

Où, comment et quand cela arrivera? Je n'en sais rien mais, en attendant, je continuerai à compter les jours et les heures en me demandant si ce sera cette nuit ou encore demain -et par pitié, surtout pas après la date prévue!- que je pourrai rencontrer enfin le petit alien qui vit dans mon intérieur depuis déjà presque neuf mois...



* Todo esto en caso de un parto natural y sin complicación particular, eso y las cesareas progamadas son casos a parte.

* Tout ceci s'il s'agit d'un accouchement normal et sans complication particulière, ça et les césariennes programmes étant des cas à part.

samedi 12 octobre 2013

Guadalajara 12/10...

Quizas sea la resaca emocional después de las fiestas patrias o tan solo el otoño que invariablemente me llena de una dulce nostalgia. La nostalgia de otro tiempo sumada a la de mi tierra, a la de la luz, que oblicua, se filtra entre las copas de los árboles y poco a poco tiñe de amarillos, rojos y dorados las hojas que ya comienzan a caer.


C’est peut être à cause de la gueule de bois d’après la fête nationale ou alors rien que l’automne qui me remplit, inévitablement, d’une douce nostalgie. La nostalgie d’autrefois rajoutée à celle du pays, à celle de la lumière, qu’oblique, se faufile entre les feuilles des arbres et petit à petit teint de jaunes, rouges et dorés celles qui ont déjà commencé à tomber.

Cómo me gustaría pasearme un rato por las calles de esa Guadalajara que tanto habrá cambiado desde que me fuí; recorrerlas bajo el cielo rojo del atardecer y entonces redescubrirla siempre y nunca igual.

O combien j’aimerais me promener un moment dans les rues de cette Guadalajara qui aura tant changée depuis que je l’ai quittée ; les parcourir sous le ciel rouge de la tombée du jour et alors la redécouvrir toujours et jamais de la même façon.

Mi Guadalajara de poetas y locos, de panteones centenarios e imposibles leyendas. De millones de recuerdos y seres queridos, de historias que nunca escribí e ilusiones que aún persisten escondidas en algún lugar de su imponente geometría...

Ma Guadalajara de poètes et de fous, de cimetières centenaires et d’impossibles légendes. De millions de souvenirs et des êtres chers, d’histoires que je n’aurais jamais écrit et d’illusions qui restent encore, cachées quelque part dans son imposante géométrie… 

Si, extraño mi ciudad aún con todo y sus desperfectos, porque no hay lugar ideal para vivir y eso lo sabemos bien quienes estamos lejos, con el corazón dividido entre nuestras dos tierras.

Oui, ma ville me manque et cela même malgré tous ses inconvenances, parce qu’il n’y a point d’endroit idéal pour y vivre et nous le savons bien, nous qui sommes loin, avec le cœur partagé entre nos deux terres.

Justo ahora el sol se levanta al otro lado del Atlántico para acompañar a los peregrinos hasta Zapopan en medio de la enorme fiesta de la Romería y mientras tanto, hoy –como mañana y pasado y los días que le seguirán-, mi fría jornada otoñal seguirá impasible su curso en algún rincón de l’Ile de France...

Et maintenant, le soleil se lève à l’autre côté de l’Atlantique pour accompagner les pèlerins jusqu’à Zapopan au cours de l’énorme fête de la Romería alors qu’ici, aujourd’hui –comme demain et après demain et les jours qui s’en suivront-, ma froide journée automnale  poursuivra son cours quelque part en l’Ile de France… 

Romería

lundi 16 septembre 2013

Septiembre en Francia / Septembre en France

Llegó septiembre y con él las fiestas patrias, el otoño y las oleadas de nostalgia. El tiempo cambia, el verano llegó a su fin con brutalidad y es como si algo flotara en el aire, algo que pareciera atravesar el Atlántico haciéndonos sentir como si la distancia fuera aún más grande.

Septembre est arrivé et avec lui la fête nationale, l’automne et les vagues de nostalgie. Le temps à changé, l’été s’est fini brutalement et c’est comme si quelque chose flottait dans l’air, quelque chose qui semblerait traverser l‘océan Atlantique pour nous faire ressentir  comme si la distance était encore plus grande.

Celebrar México lejos de México es algo particular, nos improvisamos comidas y eventos con los medios locales para acortar la distancia y, aunque no sea lo mismo que encontrarse bajo los fuegos artificiales en el bullicio del Zócalo, de la Plaza de armas en Guadalajara -o cualquier otro punto de reunión pero en tierra mexicana-, no podemos negar el sentimiento que como mexicanos y a pesar de encontrarnos en otras latitudes, como cada año nos hace unirnos en el grito de una noche pintada con los colores de nuestra Patria lejana.

Fêter le Mexique étant loin du Mexique est assez particulier, nous improvisons des repas et des événements traditionnels avec les moyens de bord pour essayer de raccourcir un peu la distance et, même si ce ne sera jamais pareil que de se trouver sous la lumière des feux d’artifice dans le rassemblement du Zócalo*, la Plaza de Armas à Guadalajara –ou dans  n’importe quelle autre place importante ou pas mais étant au Mexique-, le sentiment qu’en tant que mexicains et malgré le fait de se trouver loin de notre pays, nous rassemble -comme chaque année- dans le cri d’une nuit teinte avec les couleurs de notre Patrie lointaine, est indéniable.

Independientemente de que muchos consideraran que no había nada que festejar -dadas las circunstancias actuales en México- no podemos ignorar que aunque no lo queramos, siempre hay algo que nos identifica: un pasado, una cultura, un sueño, el amor por nuestro país y su vasta diversidad, identidad que quizas se hace aún más presente y necesaria cuando estamos lejos...

Même si sont nombreux ceux qui considéraient qu’il n’y avait rien à fêter –au vu des circonstances actuelles du Mexique- nous ne pouvons pas ignorer le fait que, malgré tout, il y aura toujours quelque chose qui nous identifie: un passé, une culture, un rêve, l’amour pour notre pays et sa large diversité, identité qui –peut être- se fait encore plus présente et indispensable dès lors qu’on est loin…

Y fué así que entre mezcla de fiesta y nostalgia, nuevamente nos dimos cita para comer, cantar, bailar, gritar y llorar al son del mariachi por esa tierra que a pesar del tiempo y la distancia sabemos que no dejaremos de añorar.

Et c’est ainsi que dans un mélange de fête et de nostalgie, nous nous eûmes donné rendez vous pour manger, chanter, crier et pleurer au rythme du mariachi pour cette terre qui nous manquera toujours malgré le temps et la distance.



No, la situación de México no es para nada la ideal pero es por ese país que bien que mal hizo de mí lo que soy, ese país que quiero creer que puede tener un futuro mejor, ese país que por supuesto también me duele pero que no ha dejado de ser esa tierra cálida en la que aún existe gente buena y trabajadora y en donde se encuentran mi familia y muchas de las personas que amo, que con lágrimas en los ojos me atrevo a gritar: “VIVA MEXICO!!!”

Non, la situation du Mexique ce n’est point l’idéale mais c’est pour ce pays qui a fait de moi ce que je suis, ce pays qui, je veux croire, peut avoir un meilleur avenir, ce pays dont la situation me chagrine, bien sûr, mais qui reste néanmoins la terre chaleureuse où il y a encore des gens bons et travailleurs et là où se trouve ma famille et nombre des gens aux quels je tiens, qu’aujourd’hui, les larmes aux yeux,  j’ose crier : « VIVA MEXICO!!! 





lundi 26 août 2013

El descanso prohibido / Le répos interdit

De la serie : "Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana" 

De la série :« Les petits (et gros) tracas d’une bonne mère mexicaine» 

Me concedo un día libre y Petit Monstre queda a la merced consentidora de sus abuelos paternos. Por hoy nada de “mamá” multiplicado al infinito ni de limpiar “accidentes” ligados a la aventura de por fin decirle adios a los pañales, de encontrarme cubierta de manchas de chocolate o lo que sea ni lanzar miradas asesinas tratando de persuadirlo de no hacer la travesura que, como adivino, le acaba de pasar por la mente.

Je m’octroie un jour de congé et petit Monstre reste à la gâteuse merci de ses grands parents. Rien que pour aujourd’hui pas de « maman » multiplié à l’infini ni de nettoyer les « accidents » liés à la grande aventure de dire au revoir aux couches-culottes, de me retrouver couverte de tâches de chocolat ou autre ni avoir à jeter des regards tueurs en essayant de le persuader de ne pas faire la bêtise que, comme je devine, vient de lui traverser l’esprit.

No, nada de gritos eufóricos que me impidan escuchar a mi interlocutor en el teléfono ni de arriesgarme a terminar en el hospital al tropezarme con algún block de Légo, peluche o cochecito que anden rodando por ahí o soportar los mismos episodios de Barbapapa. Silencio, sólo quiero el silencio, caer en un estado semi comatoso en las confortables profundidades del sillón y al diablo con el quehacer -aunque también éste me reclame a gritos. 


Non, pas de cris d’euphorie m’empêchant d’entendre mon interlocuteur au téléphone ni de risquer de finir aux urgences à cause de trébucher avec un bloc de Légo, peluche ou petite voiture qui traîne quelque part ou encore avoir à supporter pour l’énième fois les mêmes épisodes de Barbapapa. Silence, je ne veux que le silence, tomber dans un état à moitié comateux dans les confortables profondeurs de mon canapé et au diable le ménage –même si lui aussi me réclame désespérément. 

Mi cuerpo se quiere abandonar al sueño pero justo cuando empiezo a caer en los dulces brazos de Morfeo, el pequeño alien que vive en mi vientre, decide que es un buen momento para entrenarse, estirarse y remolinearse con una vivacidad que me sobresalta. Y la posición que conviene perfectamente a mi actual fisonomía ballenesca no es del agrado de Miss Candy que lo manifiesta con una fuerte presión en mis costillas con... la cabeza, los codos, los pies?! Imposible de saberlo y de todos modos poco importa pues el hecho es que he de ceder a la exigencia y encontrar alguna otra poscisión no pocas veces incómoda o hasta extraña.

Mon corps veut s’abandonner au sommeil mais alors que je suis en train de tomber dans la douce étreinte de Morphée, le petit alien qui habite dans mon ventre, décide que c’est un bon moment pour s’entraîner, s’étirer et remuer avec une vivacité qui me fait sursauter. Et la position qui convient parfaitement à mon actuelle physionomie de cachalot n’est pas du goût de Miss Candy qui le manifeste en exerçant une forte pression sur mes côtes avec sa… tête, ses coudes, les pieds ?! Pas moyen de le découvrir et de toute façon peu importe, car c’est un  fait que serai obligée de céder à son exigence et de trouver une autre position souvent peu confortable et parfois même bizarre. 

Pero con todo, al cabo de un rato consigo, si bien no hacer la siesta reparadora que tanto anhelo, de menos reunir la fuerza suficiente para controlar mis brazos y lavar esos trastes cuya imagen no me deja de atormentar. “Solo haré eso y ya” –me digo sin convicción- pero una cosa me lleva a otra y empiezo a buscar otra forma de acomodar la cocina. 

Malgré tout, au bout d’un moment j’arrive quand même, si ce n’est pas vraiment faire la sieste réparatrice dont je rêve, j’arrive au moins à  rassembler assez de forces pour maîtriser mes bras mous et faire la vaisselle dont l’image me tourmente en permanence. « Je ne ferais que ça et puis c’est tout » -je me dis sans conviction- mais une chose entraîne l’autre et je commence à concevoir un autre aménagement de la cuisine.

El día llega a su fin, Petit Monstre dormirá con sus abuelos y normalmente podré pasar una noche tranquila sin que venga a arrancarme de la cama a las cuatro o cinco de la mañana porque quiere hacer/hizo pipi... y ver a Barbapapa. No habrá estira y afloja para que regrese a su cuarto y se vuelva a dormir porque no son horas ni de ver la tele ni de estar danzando. Pero si Miss Candy se muestra comprensiva y permanece tranquila la mayor parte de la noche, un grito imaginario –y al que, cual rehén de largo tiempo estoy condicionada- resuena en mi cabeza y me despierta con el mismo reflejo semi incosciente ya lista para salir tambaleandome de la cama. La razón et M’sieur D. me recuerdan que Petit Monstre no está y que puedo volver a hundirme en mi almohada pero entonces, la lista de cosas por hacer empieza a revolotear como un puñado de murciélagos en mi mente. 

Le jour se termine, Petit Monstre dormira chez papy et mamie et normalement je pourrai avoir une nuit calme sans qu’il vienne m’arracher du lit à quatre ou cinq heures du matin parce qu’il veut faire/a fait pipi… et regarder Barbapapa. Je n’aurais pas à mettre des heures pour le persuader de retourner dans sa chambre et se rendormir parce ce n’est pas l’heure ni de regarder la télé et encore moins de traîner hors du lit. Mais même si Miss Candy se montre conciliante et reste plutôt calme presque tout au long de la nuit, un cri imaginaire –et auquel je suis conditionnée tel un otage de longue date- résonne dans ma tête et me réveille avec le même réflexe à moitié consciente, prête à sortir tout en trébuchant de mon lit. La raison et M’sieur D. me rappellent que Petit Monstre n’est pas là et que je peux replonger dans mon oreiller mais c’est alors que la liste de choses à faire commence à voltiger dans ma tête telle une poignée de chauve-souris.  

El despertador suena y M’sieur D. me confiesa que si yo creí escuchar a Petit Monstre, él lo imaginó practicamente entrando a nuestro cuarto. Y dejo escapar un suspiro pensando que, en definitiva, cuando se es padres, el descanso, el real, parece que se vuelve algo prohibido...

Le réveil retentit et M’sieur D. m’avoue que si j’ai cru entendre petit Monstre, et bien, il l’a carrément imaginé en train de pénétrer dans notre chambre. Et je laisse échapper un soupir en pensant que, définitivement, quand l’on devient parents, le repos, le vrai, devient apparemment quelque chose d’interdit…  

lundi 19 août 2013

En un extraño día de verano... / Un drôle jour d'été...

Hace poco tuvimos la ocasión de asistir a una comida familiar para festejar el cumpleaños de un amigo de M'sieur D. y como era de esperarse, a parte de uno o dos conocidos -y sólo de vista- me encontré relativamente sola. Curiosamente en esa reunión de treintañeros y aún más fuera de lugar que yo misma, también se encontraba una señora de edad avanzada. Por alguna razón que ignoro, siempre me ha sido fácil simpatizar con personas de otra generación –adolescente, no era raro verme platicar alegremente con las amigas de mi mamá, por ejemplo- y esa no fué la excepción.

Il y a quelques jours déjà que nous avons eu l’occasion de participer d’un repas familial pour fêter l’anniversaire d’un ami de M'sieur D. et, comme c’était prévisible, mise à part une ou deux vagues connaissances, je me suis retrouvée relativement seule. Étrangement, dans ce rassemblement de trentenaires -et encore plus en décalage avec ce petit monde que moi-même- il s’y trouvait une dame âgée. Pour une raison qui m’échappe, j’ai toujours sympathisé très facilement avec des personnes d’une autre génération –adolescente, il n’était pas rare de me voir en train de bavarder joyeusement avec les amies à ma mère, par exemple- et ce jour là n’allait pas être l’exception.  

He de decir que me gustan esos encuentros fugaces e inesperados en dónde casi naturalmente se instala una cierta confianza y así termino descubriendo historias interesantes y mundos insospechados.

Il faut dire que j’aime ces rencontres fugaces et inattendues où s’installe une certaine confiance presque naturellement et qu’ainsi je finisse par découvrir des histoires intéressantes et des mondes que je n’aurais pas imaginé.  

La plática comenzó con las banalidades de costumbre, acerca del clima, la reciente canícula, la fácilidad con la que el termómetro puede jugar al sube y baja en estas tierras  inhóspitas y cómo esa tarde me recordaba extrañamente al otoño en Guadalajara: un sol de plomo y vientos helados que sin querer me evocan imágenes de cementerios centenarios y el día de muertos. Ella decía que estaba harta de este tiempo tan raro y que soñaba con irse a la isla de la Reunión en el oceano Indico a pasar su retiro en un lugar con un clima menos brutal para su edad.

Mezquitán
On a commencé à parler des les banalités habituelles, à propos du temps, de la récente canicule, de la facilité avec la quelle le thermomètre peu faire le yo-yo dans ce pays souvent peu accueillant et ô combien cet après midi-là me rappelait si drôlement à l’automne à Guadalajara : un soleil de plomb et des rafales de vent un peu glacial qui m’auront évoqué malgré moi, des images de cimetières centenaires et la fête des morts. Elle disait qu’elle avait marre du temps si peu agréable de la France et qu’elle rêvait d’aller s’installer à la Réunion dans l'océan Indien pour mieux profiter de sa retraite dans un endroit avec un climat moins mauvais pour son âge.

Francesa de origen -como dicen por aquí-, ella nació y pasó gran parte de su vida en St. Malo, en la costa Bretona, bañada por las aguas de la Mancha –y ciertamente, con un clima aún peor que el de la región Parisina. Actualmente vive en Dijón, en la Borgoña y de momento se encontraba de visita en casa de su nieta y disfrutando de sus bisnietas: dos gemelas físicamente idénticas pero de carácter tan distinto que desconcierta. Una la vuelve loca de tan distarída y despreocupada, la otra la sorprende por su maduréz y sentido común, y, en tono de confidencia, me confía que la segunda es su favorita.

Saint Malo
Française de souche –comme on dit-, elle a vu le jour à St. Malo où elle y passa une grande partie de sa vie, dans les côtes bretonnes baignées par la Manche –et certainement, avec un temps encore pire que celui de la région Parisienne. Aujourd’hui elle habite à Dijon et pour l’instant elle rendait visite à sa petite fille et profitait de la compagnie de ses arrière petites filles : des jumelles physiquement identiques mais avec des tempéraments si distincts qui la laissaient perplexe. L’une la rend folle tellement elle est insouciante et tête en l’air, l’autre l’impressionne par sa maturité et son bon sens, et, dans la confidence, elle m’avoue que la deuxième est sa préférée. 

No recuerdo cómo ni por qué llegamos a tocar el tema de las comodidades de la vida moderna y lo difícil que era todo en otros tiempos, que en la actualidad nos quejamos demasiado cuando en el pasado la vida era realmente dura. Que odia el euro y sigue haciendo sus cuentas en francos – su desprecio por la moneda comunitaria fué más que evidente. Y me habló de cuando no existían las lavadoras -mucho menos las secadoras- y había que usar una lessiveuse* para hervir la ropa  y luego ir a la pila a romper el hielo en pleno invierno para poder enjuagarla con agua glacial. Cuando el único baño era una bacinica y que la plancha era un fierro que calentaban en las brasas. Cuando el único puesto de radio era clandestino y reunía el vecindario en algún ático temblando de miedo al sólo pensar en ser descubiertos por los alemanes...

Lessiveuse
Je ne me souviens plus comment ni pourquoi nous avons fini par discuter à propos du confort de la vie moderne et combien tout était bien plus compliqué autrefois, qu’aujourd’hui on se plaignait trop alors que dans le temps, la vie était vraiment dure. Qu’elle déteste l’euro et fait toujours ses comptes en francs –son mépris pour la monnaie communautaire était plus que flagrant. Et elle me parla aussi du temps où la machine à laver n’existait pas –encore moins le sèche linge -et qu’il fallait se servir d'une lessiveuse pour faire bouillir le linge et puis aller au lavoir et casser la glace en plein hiver pour pouvoir le rincer avec de l’eau glaciale. Quand les toilettes étaient un simple pot de chambre et que le fer à repasser était vraiment en fer qu’il fallait chauffer sur les braises. Quand le seul poste de radio était clandestin et rassemblait le voisinage dans les combles d’une maison quelconque tout en tremblant de peur rien que d'imaginer d’être découverts pas les allemands… 

Y así, sin quererlo y sin que siquiera la idea de que ella hubiera podido vivir eso me pasara por la cabeza, llegamos a la Segunda Guerra Mundial. A ese periodo negro en que surgieron las famosas sirenas de las que hablaba hace tiempo y que hasta la fecha no dejan de recordarle el horror que sentía a ver pasar los bombarderos sembrando obúses a su paso. “Había uno que cayó justo en frente de la entrada, terminó como recipiente para paraguas...” me confió con una triste sonrisa. Y los vales de comida que les daba derecho a casi nada pues todo faltaba y nada había.

Racionamiento
Et voilà que, sans le vouloir et sans que même pas l’idée qu’elle ait pu vivre tout ça m’ait vaguement traversé l’esprit, nous sommes arrivées à la Deuxième Guerre Mondiale. Cette période si noire qui aurait été l’origine des fameuses sirènes d’alarme dont j’avais déjà parlé y il a quelque temps et qu’aujourd’hui encore lui rappellent l’horreur qu’elle ressentait en regardant les bombardiers passer en semant des obus dans leur chemin. « Il y a eu un qui est tombé juste devant l’entrée, il aura fini comme range parapluies… » m’a-t-elle dit avec un sourire plein de tristesse. Et les bons de ravitaillement avec les quels on ne pouvait rien acheter puisqu’ils manquaient de tout.

 Y me conmovió imaginarla adolescente, tal vez aún niña, viviendo en ese entorno de guerra que  muchos sólo conocemos gracias a los documentales, las películas e imágenes de archivo y que en México me parecía aún más lejano y hasta abstracto. Entonces caí en la cuenta de que en realidad no hace tanto de eso y que las cosas han avanzado a una velocidad tan alucinante que nos hacen ver esos eventos como algo ajeno y muy distante de nuestra actualidad que bien que mal y en gran parte, es fruto de todo aquello. 

Et j'étais émue à l’imaginer, adolescente, peut être encore un petite fille, en train de vivre dans cette ambiance de guerre que beaucoup d'entre nous ne connaissons qu’à travers des films, documentaires et les images d’archive et qu’au Mexique me semblait encore plus lointaine, voir comme quelque chose d’abstrait. C’est alors que je réalisé qu’il n’y a pas si longtemps que tout cela s’est produit et que les choses ont évolué à une vitesse si incroyable qui nos font percevoir tous ces événements comme quelque chose d’étrangère et très loin de notre réalité actuelle, bien que celle-ci ne soit en grand partie que le fruit de tout cela. 

Sí, aquella tarde de sabado fué una muy particular y, aunque seguramente jamás volveré a verla, ese breve encuentro conmovedor quedará guardado para siempre en mi memoria... 


Oui, l’après midi de ce samedi là fut très particulier et, même si c’est certain que je ne la reverrai jamais, cette brève et émouvante  rencontre restera à tout jamais dans ma mémoire…





* Una especie de cubeta en hierro fundido con un mecanismo para remover la ropa mientras ésta hervía.

*Une sorte de seau en fer avec un mécanisme pour remuer les vêtements pendant qu'ils étaient en train de bouillir.