lundi 16 septembre 2013

Septiembre en Francia / Septembre en France

Llegó septiembre y con él las fiestas patrias, el otoño y las oleadas de nostalgia. El tiempo cambia, el verano llegó a su fin con brutalidad y es como si algo flotara en el aire, algo que pareciera atravesar el Atlántico haciéndonos sentir como si la distancia fuera aún más grande.

Septembre est arrivé et avec lui la fête nationale, l’automne et les vagues de nostalgie. Le temps à changé, l’été s’est fini brutalement et c’est comme si quelque chose flottait dans l’air, quelque chose qui semblerait traverser l‘océan Atlantique pour nous faire ressentir  comme si la distance était encore plus grande.

Celebrar México lejos de México es algo particular, nos improvisamos comidas y eventos con los medios locales para acortar la distancia y, aunque no sea lo mismo que encontrarse bajo los fuegos artificiales en el bullicio del Zócalo, de la Plaza de armas en Guadalajara -o cualquier otro punto de reunión pero en tierra mexicana-, no podemos negar el sentimiento que como mexicanos y a pesar de encontrarnos en otras latitudes, como cada año nos hace unirnos en el grito de una noche pintada con los colores de nuestra Patria lejana.

Fêter le Mexique étant loin du Mexique est assez particulier, nous improvisons des repas et des événements traditionnels avec les moyens de bord pour essayer de raccourcir un peu la distance et, même si ce ne sera jamais pareil que de se trouver sous la lumière des feux d’artifice dans le rassemblement du Zócalo*, la Plaza de Armas à Guadalajara –ou dans  n’importe quelle autre place importante ou pas mais étant au Mexique-, le sentiment qu’en tant que mexicains et malgré le fait de se trouver loin de notre pays, nous rassemble -comme chaque année- dans le cri d’une nuit teinte avec les couleurs de notre Patrie lointaine, est indéniable.

Independientemente de que muchos consideraran que no había nada que festejar -dadas las circunstancias actuales en México- no podemos ignorar que aunque no lo queramos, siempre hay algo que nos identifica: un pasado, una cultura, un sueño, el amor por nuestro país y su vasta diversidad, identidad que quizas se hace aún más presente y necesaria cuando estamos lejos...

Même si sont nombreux ceux qui considéraient qu’il n’y avait rien à fêter –au vu des circonstances actuelles du Mexique- nous ne pouvons pas ignorer le fait que, malgré tout, il y aura toujours quelque chose qui nous identifie: un passé, une culture, un rêve, l’amour pour notre pays et sa large diversité, identité qui –peut être- se fait encore plus présente et indispensable dès lors qu’on est loin…

Y fué así que entre mezcla de fiesta y nostalgia, nuevamente nos dimos cita para comer, cantar, bailar, gritar y llorar al son del mariachi por esa tierra que a pesar del tiempo y la distancia sabemos que no dejaremos de añorar.

Et c’est ainsi que dans un mélange de fête et de nostalgie, nous nous eûmes donné rendez vous pour manger, chanter, crier et pleurer au rythme du mariachi pour cette terre qui nous manquera toujours malgré le temps et la distance.



No, la situación de México no es para nada la ideal pero es por ese país que bien que mal hizo de mí lo que soy, ese país que quiero creer que puede tener un futuro mejor, ese país que por supuesto también me duele pero que no ha dejado de ser esa tierra cálida en la que aún existe gente buena y trabajadora y en donde se encuentran mi familia y muchas de las personas que amo, que con lágrimas en los ojos me atrevo a gritar: “VIVA MEXICO!!!”

Non, la situation du Mexique ce n’est point l’idéale mais c’est pour ce pays qui a fait de moi ce que je suis, ce pays qui, je veux croire, peut avoir un meilleur avenir, ce pays dont la situation me chagrine, bien sûr, mais qui reste néanmoins la terre chaleureuse où il y a encore des gens bons et travailleurs et là où se trouve ma famille et nombre des gens aux quels je tiens, qu’aujourd’hui, les larmes aux yeux,  j’ose crier : « VIVA MEXICO!!!