jeudi 28 février 2013

Los misteriosos miércoles en que suenan las sirenas / Les mystérieux mercredis où retentissent les sirènes

Esta tarde, mientras miraba un documental acerca de la segunda guerra mundial, recordé  la inquietud y el desconcierto que sentí la primera vez que escuché la sirena de alerta en Francia, sí, la misma que sonaba para prevenir a la población de los bombardeos durante la guerra y que seguramente sigue provocando pesadillas a quienes fueron testigos de tan horrible evento.

Cet après midi, pendant que je regardais un documentaire à propos de la seconde guerre mondiale, je me suis souvenue de l’inquiétude et la confusion que j’ai ressenti la toute première fois que j’ai entendu la sirène d’alerte en France, oui, la même qui se faisait entendre pour prévenir la populations des bombardements pendant la guerre y qui certainement, continuent à provoquer des cauchemars chez ceux qui ont été témoins d’un évènement si épouvantable.

Y tengo una ligera idea de lo que pudo ser eso porque hace tiempo me di una vuelta por el museo de la armada, Les Invalides –en otra ocasión hablaré acerca de él- y tuve la ocasión de recorrer las salas dedicadas a la segunda guerra mundial. En una de ellas, además de diversos objetos de la época, había una proyección de imagenes y sonidos de archivo–incluyendo el de la sirena- de los bombardeos en Francia y puedo decir que el ambiente era bastante sobrecogedor.

Et j’ai une petite idée de ce que ç’a pu être parce qu’il y a quelque temps je suis allée faire un tour au musée de l’armée, Les Invalides –une autre fois je vous en parlerais de ce musée là- et j’ai eu l’opportunité de parcourir les salles dédiées à la seconde guerre mondiale. Dans une d’elles, en plus des divers objets de l’époque, il y avait une projection d’images et de sons d’archive –dont celui de la sirène- des bombardements en France et je peux vous dire que l’ambiance était assez saisissante.

Así que es fácil imaginarse que la primera vez que escuché la dichosa sirena, lo primero que me pasó por la mente fueron justamente los bombardeos, pero la tranquilidad de la gente y la ausencia de cualquier indicio de un posible peligro me dejaron perpleja –y sintiendome como idiota, además. En el cielo no había –gracias a Dios!- ningún bombardero sembrando a su paso la destrucción y, un minuto después de que comenzara la alarma, silencio. Nada pasó ni entonces ni después, hasta que la alarma volviera a sonar para el siguiente test, un mes más tarde y que nuevamente, no ocurriera nada de nada, como hasta la fecha.

Alors, c’est facile d’imaginer que la première fois que j’ai entendu cette fameuse sirène, la première chose qui m’a traversé l’esprit c’étaient justement les bombardements, mais le calme et l’absence d’un quelconque indice d’un possible danger m’ont laissée perplexe –et en me sentant comme parfaite une idiote, en plus. Dans le ciel, point de bombardier –Dieu merci !- en train de semer la destruction sur son chemin et, une minute après le déclenchement de l’alarme, silence. Rien n’est arrivé ni alors ni après, jusqu’à ce que l’alarme se fasse entendre à nouveau un mois plus tard et qu’encore, il ne se passe rien du tout, comme jusqu’aujourd’hui. 

Bombardier
Porque sí, se trataba solo de un test para asegurarse que las apróximadamente 4,500 sirenas que existen a lo largo y ancho del hexágono, cumplirán su función en caso de algún ataque o desastre inminente. Sirenas que forman parte del llamado Réseau National d’Alerte* (RNA) y que suenan –o deberían sonar- meticulosamente cada miércoles primero del mes a las 12:00 en punto. Probablemente se trate de una herencia de la guerra.

Parce que oui, il ne s’agissait rien que d’un test pour s’assurer que les près de 4,500 sirènes qui existent tout au long et au large de l’hexagone, fonctionneront correctement lors d’une éventuelle attaque ou désastre imminent. Sirènes qui font partie du dénommé Réseau National d’Alerte (RNA) et qui retentissent –ou devraient le faire- méticuleusement chaque mercredi premier du mois à midi pile. Probablement il s’agit d’une sorte d’héritage de la guerre.

Más de alguno se preguntará: “y si un ataque/desastre ocurre justamente el miércoles primero del mes a las doce del día?” La respuesta es simple: en ese caso la alarma sonará tres veces por un minuto y a intervalos de cinco segundos mientras que para el test solo se escuchará una vez. Una leyenda urbana cuenta que si suena siete veces entonces significará que se trata de un ataque -o accidente- nuclear pero no he encontrado nada que lo confirme y de todos modos, en caso de que eso ocurriera, dudo que haya tiempo o modo de hacer algo para salvarse ^^’

Plus d’un se demandera: “et si jamais une attaque/désastre arrive justement le mercredi premier du mois à midi pile? » La réponse est simple : dans ce cas là la sirène sonnera une minute pour trois fois et à intervalles de cinq secondes alors que pour le test, elle se fera entendre qu’une seule fois. Une légende urbaine raconte que si elle retentisse sept fois cela voudra dire qu’il s’agit d’une attaque -ou accident- nucléaire mais je n’ai rien trouve qui le confirme et de toute façon, au cas où cela se produise, je doute fort qu’il y ait le temps ou le moyen de faire quoique ce soit pour sauver sa peau ^^’

Es curioso darse cuenta como los simulacros y las consignas de seguridad son diferentes según cada lugar. En Guadalajara, por ejemplo, eran sobre todo para saber qué hacer en caso de terremotos o incendios y la probabilidad de un bombardeo aereo, ataque terrorista o hasta nuclear pareciera bastante fantasiosa. Aunque si lo pensamos bien, no es imposible que un día –Dios no lo quiera!- dichas tragedias ocurran a fin de cuentas.  

C’est drôle de se dire que les simulacres et les consignes de sécurité son différentes selon l’endroit. À Guadalajara, par exemple, c’était surtout pour savoir quoi faire en cas de tremblement de terre ou incendie et la probabilité d’un bombardement aérien, attaque terroriste ou même nucléaire pourrait sembler assez fantaisiste. Mais si l’on réfléchit un peu, ce n’est pas impossible qu’un jour –pourvu que non- ces tragédies arrivent en fin de compte.

Sirène
 Por eso, ustedes que acaban de llegar –o pretenden venir a Francia en algún momento- no se espanten ni se dejen sorprender si el próximo miércoles –primero del mes- escuchan una sirena sacada de una pelicula de guerra. No pasará nada... a menos que la sirena suene tres veces ;) 

 Voilà pourquoi, vous qui venez d’arriver –ou prétendez venir un France un jour ou l’autre-, n’ayez pas peur et ne vous laissez pas surprendre si le prochain mercredi –premier du mois- vous entendez une sirène sortie d’un films de guerre. Rien n se passera… à moins que la sirène retentisse trois fois ;) 

* Sistema Nacional de Alerta





lundi 25 février 2013

Inviernos largos y días cortos... / Hivers longs et jours courts

Hoy empezaré una nueva serie: La lista de las cosas a las que tal vez nunca me acostumbraré en Francia.*

Aujourd'hui je commencerai une nouvelle série: La liste des choses aux quelles je ne m'y ferais peut être jamais en France.*

1.- Que además de ser interminable, durante el invierno el sol no salga antes de las 9 de la mañana y se haga de noche a las 5 de la tarde.

1.- Qu’en plus d’être interminable, pendant l’hiver le soleil ne se pointe avant 9h le matin et qu’il fasse nuit à 17h le soir.

Hace seis años que estoy en Francia, seis inviernos largos y sombríos en los que me he acostumbrado a vestirme por capas como cebolla, a obligar a mi naturaleza friolenta a soportar mejor las bajas temperaturas, a atrapar recurrentes resfriados de antología y hasta a desconfiar de los días de nieve.

Doudoune
Ça fait six années que je suis en France, six longs et sombres hivers pendants les quels je me suis habituée à m’habiller par couches comme un oignon, à forcer ma nature frileuse à mieux supporter les basses températures, à choper rhumes d’anthologie assez fréquents et même à me méfier des jours où il y a la neige.

También aprendí que siempre, siempre hay que quitarse los abrigos al llegar a algún lugar -llámese restaurante, cine, biblioteca o la casa de alguien- y eso aunque tengamos algo de frío, porque de no hacerlo, cuando salgamos a la calle el choque térmico será más fuerte y por lo mismo, más difícil de soportar.  

J’ai aussi appris qu’il faut toujours, toujours enlever son manteau en arrivant quelque part –que ce soit un restaurant, cinéma, bibliothèque ou chez quelqu’un- et cela même si nous avons froid parce que si nous ne le faisons pas, le choc thermique sera encore plus fort au moment de sortir, et du coup, encore plus dur à supporter.

Sí, me he acostumbrado a muchas cosas pero hay algo que me sigue costando –y dudo que un día pueda- asimilar y es lo largos que pueden ser los inviernos y lo poco, poquísimo que dura la luz del día en esa estación.

Oui, je me suis habituée à tout plein de choses mais il y a une à la quelle ne suis pas encore parvenue à m’y faire –et je doute fort que cela arrive un jour- et c’est ô combien peuvent être longs les hivers et le peu, mais si peu qui dure la lumière du jour pendant cette saison.

Es una sensación tan extraña decirse que aún es de día y que sin embargo, afuera ya reina la oscuridad. Es casi como si me hubieran robado una parte del día y ni hablar de mi tendencia paranoide que si estoy en la calle hace que me ponga en un estado de alerta nerviosa en cuanto cae la noche, que en el invierno, como ya lo dije, ocurre bastante temprano. 

C’est une sensation si étrange que se dire qu’il n’est encore que le début d’après midi et pourtant, l’obscurité règne déjà dehors. C’est presque comment si on m’avait volé une partie de la journée et n’en parlons pas de mon penchant paranoïde qui me met dans un état d’alerte nerveuse dès qu’il fait nuit lorsque je suis à l’extérieur, chose qui, pendant l’hiver, arrive très, très tôt.

No me gusta nada la oscuridad y aunque en estos seis años jamás nadie me ha realmente agredido o puesto en peligro -y que lo más grave que me ha ocurrido es que un carterista me robara el celular en un descuido-, el sentimiento de inseguridad que me embarga cuando oscurece, sigue siendo el mismo.   

Je n’aime pas l’obscurité et malgré le fait que pendant ces six années personne ne m’ait jamais vraiment agressée ou mise en péril –le plus grave qui m’est arrivé c’est la fois où par mégarde je me suis fait voler mon portable par un pick-pocket -, le sentiment d’insécurité dont je suis prise à la tombée du jours, reste toujours le même.

Y como si no fuera suficiente, los inviernos parecen interminables y cuando pensamos que el tiempo por fin va a mejorar, de la noche a la mañana bajan las temperaturas y hasta vuelve a nevar. Como hoy.

Et comme si cela ne suffisait pas, les hivers semblent interminables et quand nous pensons que le temps va en fin s’améliorer, du jour au lendemain les températures font chute libre et même il peu se remettre à neiger. Comme aujourd’hui.

Es tan triste pensar que en México los gruesos abrigos ya están bien guardados en los armarios cuando aquí, la primavera todavía se sigue haciendo esperar. Pero ni hablar, así es el invierno en Francia y siempre podemos pensar que hay lugares donde el tiempo es todavía peor y visto así, hay que reconocer que no estamos tan mal...

C’est si triste de se dire qu’au Mexique les gros manteaux sont déjà bien rangés dans les placards alors qu’ici, le printemps se fait toujours attendre. Mais bon, en France c’est comme ça et nous pourrons toujours nous dire qu’il y a des endroits avec un temps encore pire et vu comme ça, il faut admettre qu’ici ce n’est pas si mal que ça…


*Esta lista no es limitativa, exhaustiva ni va por orden jerárquico, la iré construyendo según la inspiración del momento ;)

*Cette liste n’est pas limitative, exhaustive et ne suit pas un ordre hiérarchique, je la ferais à fur et à mesure selon l’inspiration du moment ;)

vendredi 22 février 2013

13...

Agradezco a todos los que votaron por mi blog, gracias a ustedes quedó en el lugar número 13 del Top 100 International Exchange & Experience Blogs 2013 :D

Merci à tous ceux qui ont vote pour mon blog, grâce à vous il a atteint la place numero 13 du Top 100 International Exchange & Experience Blogs 2013 :D

13.                                              Experience and Cultural shock of a Mexican woman in France.








http://en.bab.la/news/top-100-international-exchange-experience-blogs-2013

Mil gracias!!!

Mille Merci!!!

mercredi 20 février 2013

Mexico-Paris: Jeune Création

He ahí el nombre de la exposición de arte contemporaneo mexicano en donde podrán apreciarse las obras de cinco jóvenes artistas mexicanos que expondrán por primera vez en París.

Voilà le nom de l’exposition d’art contemporain mexicain où pourront être appréciées les œuvres de cinq jeunes artistes mexicains qui exposeront pour la première fois à Paris.

A través de distintas técnicas,  Gabriela Sandoval, Laila Torres, Benjamin Valdes, Allan Villavicencio y Danyra Amaro -estudiantes de la escuela de Artes Plásticas de la UNAM-, reflejan su propia visión de México, su cultura y la problemática actual, tratando de entablar un díalogo con la ciudad de París para encontrar otra perspectiva.

À travers différentes téchniques, Gabriela Sandoval, Laila Torres, Benjamin Valdes, Allan Villavicencio y Danyra Amaro –étudiants de l’école d’Arts Plastiques de la UNAM*- reflètent  leur propre vision du Mexique, sa culture et la problématique actuelle, en essayant d’établir un dialogue avec la ville de Paris pour trouver une autre perspective.
La exposición “México-París: Jeune Création” tendrá lugar del primero de marzo al primero de abríl 2013 en la galería:

L’exposition “México-París: JeuneCréation” aura lieu du premier mars au premier avril 2013 à la galerie :

 “Mémoire de l’Avenir”
45-47 Rue de Ramponeau, Metro Belleville
Horarios : De lunes a viernes de 10:00 a 19:00 sabados de 13:00 a 18:00.
Horaires: Du lundi au vendredi de 10h à 19h, samedis de 13h à 18h.

También dentro del marco de esta exposición, la Universidad de la Sorbonne Nouvelle  organizará, el día 12 de marzo, una serie de manifestaciones artísticas con la participación Laila Torres y su performance “Danse d’amour”, la cita es en el:

Aussi, dans le cadre de cette exposition, l’Université de la Sorbonne Nouvelle organisera, le 12 mars, une série de manifestations artistiques avec la participation de Laila Torres et sa performance « Danse d’amour », rendez vous au :

Centre Censier
13, Rue de Santeuil, Metro 7 Censier-Daubenton
El 12 de marzo, de 19:00 a 21:00   
Le 12 mars, de 19h à 21h

Finalmente, con la colaboración de la asociación Aves de Paso, el día 13 de marzo se realizará una tarde de lectura acerca de los temas tratados por los artistas. Cita en el:

Pour finir, avec la collaboration de l’association Aves de Paso, le 13 mars aura lieu un après midi de lecture à propos des sujets abordés par les artistes. Rendez vous au:

Institut  des Hautes Etudes d’Amerique Latine (IHEAL)
28 Rue Saint Guillaume, Metro : Saint-Germain des Prés, Saint-Sulpice (4), Sèvres-Babylone, (10/12), Rue du Bac (12)
El 13 de marzo, de 14:00 a 16:00
Le 13 mars, de 14h à 16h

Si quieren saber más acerca de los artistas y la exposición, chequen la página de Facebook. Y para que no haya excusa de no ir, las exposición y todas actividades son gratis ;)

Si vous souhaitez en savoir un peu plus à propos des artistes et de l'exposition elle même, vous pouvez visiter leur page Facebook.  Et pour qu’il n’y ait pas d’excuse de ne pas y aller, l’exposition et toutes les activités son gratuites ;)

* Universidad Nacional Autónoma de México 

samedi 16 février 2013

Petit Monstre y el pastel de números / Petit Monstre et le gâteau aux chiffres

De la serie : "Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana" 

De la série :  « Les petits (et gros) tracas d’une bonne mère mexicaine» 

Me gusta hacer pasteles y el segundo cumpleaños de Petit Monstre era la excusa ideal para hacer uno con todo y que a pesar de los años que he pasado haciéndolo siga siendo una pobre principiante en la repostería. Pero quería hacerle un lindo pastel, uno que fuera único, como él y eso aunque todavía sea muy pequeño como para apreciar todo el trabajo que me iba a costar.


J’aime faire des gâteaux et le deuxième anniversaire de Petit Monstre était la bonne excuse pour en faire un bien que malgré les années passées à m’y exercer je ne sois toujours qu’une pauvre débutante de la pâtisserie. Mais je voulais lui faire un beau gâteau, un unique, comme lui et cela même s’il est encore trop jeune pour apprécier tout le mal que j’allais me donner.

Y he ahí que me aplico a la tarea de hacer por primera vez un pastel de dos chocolates y que además también sería mi primer pastel decorado, o al menos, iba a intentarlo rogando porque no quedara muy feo.

Et voilà que je m’attaque à cette tâche que de faire pour la toute première fois un gâteau aux deux chocolats, d’autant plus que ce serait mon tout premier gâteau décoré, ou du moins, j’allais essayer en priant que ce ne soit pas trop moche.

Como estaba sola con Petit Monstre y sabiendo que encerrarme en la cocina era darle la ocasión de hacer muchas travesuras en completa libertad, entonces decidí dejarlo conmigo aunque luego tuviera que justificarme porque nunca, nunca hay que dejar que un niño ande en la cocina. Pero ya saben que soy una buena madre no tan indigna pero indigna al fin.

Comme j’étais toute seule avec Petit Monstre et sachant que m’enfermer dans la cuisine c’était lui laisser l’occasion de faire trop de bêtises en toute liberté, j’ai donc décidé de le garder avec moi quitte à devoir me justifier après car il ne faut jamais, jamais laisser un enfant traîner dans la cuisine. Mais vous savez déjà que je suis une bonne mère pas trop indigne mais indigne quand même.
Dînette

Y ahi andaba muy contento jugando a la comidita –si hay algún machista a quien les parezca chocante, sí, es un niño y el gusta jugar a la comidita, y?- con tazones y otros utensilios se plástico, muy lejos de la estufa, por supuesto - que no soy tan negligente y eso con todo y que no había nada en el fuego y que la puerta del horno no se calienta- pero de vez en cuando dejaba de jugar para escucharme describirle cada ingrediente y todo lo que hacía, y él estaba feliz. Sobre todo porque incluso lo dejé “mezclar” la harina cosa que lo hizo alejarse de la lavadora en donde acababa de meter un puñado de bloques Lego – si, todavía ese maldito Lego!- que estaba dispuesto a lavar y que lo habría hecho de haber comprendido que hay que cerrar bien la puerta para que la lavadora se ponga en marcha. Ruego porque esas ganas de lavar, cocinar e incluso pasar la aspiradora se queden para siempre entre sus costumbres aún a pesar de la adolescencia – si, claro que puedes soñar!

Et voilà qu’il était tout content de jouer à la dînette –si jamais il y a un machiste à qui cela puise choquer, oui, c’est un garçon et il aime jouer à la dînette, et alors ?- avec des bols et d’ustensiles en plastique, très loin de la cuisinière, bien entendu -que je ne suis pas à ce point négligente et cela même s’il n’avait rien sur le feu et que la porte du four ne chauffe pas- mais de temps en temps il arrêtait son jeu pour m’écouter lui décrire chaque ingrédient et tout ce que je faisais, et il était heureux. D’autant plus que je l’ai même laissé « mélanger » la pâte ce qui l’a détourné de la machine à laver où il venait de fourrer un joli tas de blocs Lego –oui, encore ce maudit Lego!- qu’il était prêt à laver et qui l’aurait fait d’avoir compris qu’il faut bien fermer la porte machine pour la mettre en marche. Je prie pour que ces envies de faire la lessive, la cuisine et même passer l’aspirateur restent à tout jamais dans ses habitudes et cela malgré l’adolescence –oui, tu peux toujours rêver! 

En fin, evidentemente todavía no podía confiarle la pasta ni mucho menos meterla en el horno, pero como quería tanto ayudarme le presté otro tazón con con un batidor de repostería y se puso a batir su pasta inexistente con alegría. Pero nada tonto el pequeño, porque fué a buscar unos imanes del refri –unos números, para ser preciso - para agregarlos a su pastel, su pastel de números.

En fin, évidement je ne pouvais pas encore lui confier la pâte et encore moins mettre le tout dans le four, mais comme il voulait tellement m’aider, alors je lui ai prêté un autre bol avec un fouet et alors il s’est mis à fouetter sa pâte inexistante avec joie. Mais pas bête le petit, car il est allé récupérer quelques aimants sur le frigo -plus précisément des chiffres- pour agrémenter son gâteau à lui, son gâteau aux chiffres.

Si, yo sé que es muy pronto para que se ponga a hacer sumas u otra de esas cosas matemáticas, pero esos números estaban tan lindos que no pude resistirme y la compradora compulsiva que vive en mi ni siquiera trató de detenerme – pero, porque habría de hacerlo?

 Oui, je sais que c’est beaucoup trop tôt pour qu’il se mette à faire des additions ou autre de ces machins mathématiques,  mais ces chiffres étaient tellement jolis que je n’ai pas pu résister et l’acheteuse compulsive qui m’habite n’a même pas essayé de m’arrêter -pourquoi le ferait-t-elle, d’ailleurs ? 

Y yo debí terminar mi pastel cerca de la media noche –con todo y decoración- y no exactamente como lo quería aunque bastante bien hecho a pesar de mi inexperiencia y al día siguiente todo estuvieron encantados –tanto que no dejaron ni una migaja-, pero a mi, lo que más me gustó de este cumpleaños es el recuerdo de ese tazón de números batidos, el primer pastel imaginario de mi bebé.

Et moi j’ai dû finir mon gâteau vers minuit -déco y comprise- et pas tout à fait comme je le voulais mais plutôt bien réussi malgré mon inexpérience et le lendemain, tout le monde l’a aimé -au point de ne laisser même pas une miette- mais moi, ce que j’aime le plus de cet anniversaire c’est le souvenir de ce bol de chiffres fouettées, le premier gâteau imaginaire de mon bébé.

Y fué así que esta idea finalmente se convirtió en la ocasión de construir una bella complicidad madre/hijo y al mismo tiempo, de iniciar a Petit Monstre en el arte de la cocina y estoy encantada porque parece que le gustará cocinar. Con un poco de suerte, unos años más tarde –quién sabe?- tal vez tenga derecho a un desayuno de super pancakes hechos con amor por mi Pequeño Chef en el día de las madres...

Et voilà comment cette idée s’est finalement avérée l’occasion de construire une belle complicité mère/fils tout comme d’initier Petit Monstre dans l’art de la cuisine, et je suis ravie car il m’a tout l’air d’apprécier cuisiner. Avec un peu de chance, quelques années plus tard –qui sait ?-, j’aurai peut être droit à avoir des super pancakes faits avec amour par mon Petit Cordon Bleu au petit déjeuner pour la fête des mères…     


mercredi 13 février 2013

14 de Febrero, la Saint Valentin*


Una vez más llega el 14 de febrero para:

Encore une fois le 14  février est arrivé pour:

1) Recordarle a algunos su desesperante soledad –si es que les molesta, porque estoy segura que más de alguno ha de ser felizmente libre y soltero/a.

1) Rappeler à certains le désespoir de leur solitude –si jamais ça les dérange, car je suis sûre qu’il y en a qui sont très heureux d’être libres et célibataires.

 2) Exponenciar la cursilería de muchos y  presionar a otros tantos para que busquen también el modo de ser cursis –aún contra natura y por muchas razones, algunas puede que inconfesables.  

2) Développer de façon exponentielle le degré de ringardise d’un grand nombre et faire pression sur beaucoup d’autres pour qu’ils le deviennent à leur tour –même contre leur propre nature et pour de nombreuses raisons, dont certaines pourraient être inavouables.

3) Y cierta y principalmente, para comercializar el “amor” y obtener muy buenas ganancias con cuanto objeto estampado de corazones, cupidos -similares y conexos- y frases empalagosas se pueda concebir.

3) Et certainement et surtout, pour commercialiser « l’amour » et faire des bonnes chiffres avec à peu près n’importe quoi pour peu qu’il soit imprimé de cœurs, cupidons –similaires et connexes- et des phrases à la limite de l’écœurement que l’on puise imaginer.

Que conste que no tengo nada en contra de demostrar  los sentimientos -porque además soy una romántica incurable- pero limitarlo a un solo día de manifestaciones colectivas  exacerbadas en esta especie de ritual algo(?) kitsch -que por más que uno quiera no puede pasar desapercibido- me parece absurdo y en ocasiones, hasta de mal gusto cuando se nota lo forzado y artificial.

Ne vous méprenez pas, que je n’ai absolument rien contre le fait d’exprimer les sentiments –parce qu’en plus, je suis une romantique incurable – mais le limiter à une seule journée de manifestations collectives exacerbées dans cette espèce de rituel quelque peu (?) kitsch – et qu’à notre grand dam ne peut pas passer inaperçu –me semble absurde et, des fois, même de mauvais goût quand il s'agit de quelque chose visiblement artificielle et forcée.   

Quizas sea culpa de la visión hollywodense del romanticismo que luego nos vende ideas prefabricadas de “cómo debe ser el momento romántico por excelencia”.Y así, de la mezcla de un  beso bajo la lluvia y París surge: París bajo la lluvia.

C’est peut être à cause de la vision hollywoodienne du romantisme qui nous vend des idées toutes faites de “comment doit être le moment romantique par excellence ». Et voilà comment, du mélange d’un baiser sous la pluie et Paris surgit : Paris sous la pluie.

Paris
Lamento si destruyo el sueño de alguno con lo que voy a decir –si usted quiere seguir soñando, por favor, pase directamente al último párrafo o asuma las consecuencias!- pero sinceramente, la lluvia en París, sobre todo en el periodo invernal, es horriblemente deprimente, sucia y fastidiosa. Suele ser una lluvia constante y fina –también ácida, hay que decirlo- que nos va mojando como no queriendo la cosa hasta empaparnos y así hacernos candidatos a atrapar –otra vez- un buen resfriado. Y ahi va uno con su paraguas sintiendose como idiota bajo una lluvia casi invisible pero que igual en un rato nos mojará los pies. Es fría, gris y en general dura todo el día, casi siempre por varios días.

Je suis désolée si avec ce qui va suivre j’anéantis le rêve de quelqu’un –si vous voulez continuer à rêver, s’il vous plaît, passez directement au dernier paragraphe ou alors assumez les conséquences! – mais franchement, la pluie à Paris, surtout pendant la période hivernale, c’est affreusement déprimante, sale et bien chiante. En général c’est une pluie fine et constante – en plus d’acide, il faut le dire- qui, mine de rien, nous mouille tout doucement jusqu’à nous tremper en nous laissant bons à choper –encore une fois- un bon rhume. Et voilà qu’on va avec son parapluie comme un idiot sous une pluie presque invisible mais qui nous trempera les pieds quand même. Elle est froide, grise et en général tombe toute la journée, le plus souvent pendant plusieurs jours.

La verdad es que da más ganas de quedarse en casa que de salir a pasearse, incluso a mi, que siempre amé caminar bajo la lluvia saltando sobre los charcos con todo y momento romántico. Pero hay un pequeño detalle, la lluvia tibia y torrencial de Guadalajara nada tiene que ver con la de aquí, sin mencionar esas traidoras calles retorcidas  tipícamente parisinas – y en las que cuando te pierdes, te preguntas en dónde diantres está la entrada del metro cuando la necesitas- cuando no son panteoneras y que entonces uno se explica el por qué del “au bout de la rue”** y no “a la siguiente cuadra”... 

À  vrai dire ça donne plus envie de rester à la maison que d’aller se promener, même à moi alors que j’ai toujours aimé marcher sous la pluie en sautant sur les flaques d’eau, moment romantique inclus. Mais il y a un petit détail, la pluie tiède et torrentielle de Guadalajara n’a rien à voir avec celle d’ici, sans parler des rues tordues et traîtresses typiques de Paris – où l’on se perd très facilement en se demandant où diable se trouve une bouche du Metro quand on en a besoin – quand celles-ci ne sont pas longues à ne pas en avoir fin et qu’alors on comprend le pourquoi du « au bout de la rue » et non pas « a la siguiente cuadra »** comme au Mexique.   
© Yves LE SAOUT
Pero los enamorados que tengan la suerte de encontrarse en París, alegrense, porque mañana está previsto que llueva tooodo el día y entonces podrán salir a realizar su sueño de pasearse bajo la lluvia parisina y  disfrutar hasta hartarse de la incomparable aura romántica de la ciudad Luz...

Mais les amoureux qui auront la chance de se trouver sur Paris, réjouissez vous, car selon la météo demain il pleuvra de matin au soir et vous pourrez alors aller réaliser votre rêve de promenade sous la pluie parisienne et profiter à en avoir marre de l’incomparable aura romantique de la Ville Lumière…

Oh la la, Paris! Oh la la, l’amour!




*Traté de incluir imagenes parpadeantes con brillitos y otras cosillas pero estaba muy por encima de lo que puedo soportar ^^' 



*J'ai essayé d'inclure des images clignotantes avec des paillettes et autre mais c'était bien au delà de ce que je peux supporter ^^'



** Literalmente "al final de la calle".



** Au Mexique on appelle "cuadra" à un bloc de maisons délimité par les rues, les plus souvent comme un carré. L'ensemble de plusieurs "cuadras" fait une "colonia" qui doit être l'équivalent d'un quartier en France, comme le quartier Latin ou le Chinois.  





lundi 11 février 2013

El Estadio Jalisco / Le Stade Jalisco

Es extraño, jamás me ha gustado el futbol y el pasar una buena parte de mi vida al lado del Estadio Jalisco nunca fué algo que me alegrara, sobre todo los días de partido y peor si se trataba de un clásico. Los franceses recordarán ese estadio porque fué ahí que tuvo lugar el partido Francia vs Brasil en cuartos de final del mundial en el ‘86, en Guadalajara y que ganaria Francia en penaltys luego del tiempo extra, pero como yo era una niña, ni siquiera me acuerdo. Hay edades en las que un partido –y muchas otras cosas- nos da igual.

C’est étrange, je n’ai jamais aimé le football et le fait d’avoir passé une bonne partie de ma vie à côté de le stade Jalisco ne m’a jamais réjoui, surtout les jours de match et pire encore si c’était un classique. Les français s’en souviendront de ce stade parce que c’est là qui s'est déroulé le match Brésil vs France aux quarts de finale de la coupe du monde du 1986, à Guadalajara, match gagné par la France lors de la séance de tir au but après prolongations, mais comme je n’étais qu’une petite fille, je ne m’en souviens guère . Il y a des âges dans les quelles un match –et tout plein d’autres choses- ne nous intéressent guère.

Recuerdo la expresión de agradable sorpresa que tenía la gente al enterarse que vivía junto al estadio: “oh, que chido!” como si fuera algo realmente fenomenal tener que soportar el efecto de masa con su consecuente ruido, los pleitos, la barbarie de una circulación imposible -donde el sentido de las calles se transformaba en aquél que convienera a uno u otro conductor-, las toneladas de basura y aficionados borrachos defecando en cualquier oscuro rincón en el estacionamiento improvisado -porque se rentan cocheras y también las banquetas...

yo soy tapatío
Je me souviens de l’expression d’agréable surprise qu’arboraient les gens en apprenant que j’habitais à côté de le stade: « oh, c’est trop cool ! » comme si c’était vraiment merveilleux d’avoir à supporter l'effet de masse avec le conséquent bruit, les bagarres, la barbarie d’une circulation impossible –où le sens des rues devenait celui qui arrangeait à l’un ou l’autre automobiliste -, les tonnes d’ordures et des supporters bourrés en train de chier n’importe dans quel sombre recoin dans le parking improvisé – parce que les places de parking des particuliers sont à louer de même que les trottoirs…

Como odié esa época! Y sin embargo... No sé si sea el tiempo o la distancia –quizas los dos-, pero hoy, al ver en fotografía esa tan familiar estructura de concreto, me quedo con un dejo de nostalgia y entonces vuelven a mí las tardes del verano cuando regresaba a casa caminando bajo la lluvia desde la prepa 11. Aquella vez que tuve que correr bajo el granizo hasta encontrar un refugio porque era imposible llegar hasta mi casa sin que me descalabrara de lo grandes que estaban. Y los días soleados en que nos apropiabamos del estacionamiento vacío para que mi papá me enseñara a manejar... Esperar la 622 y los encuentros y desencuentros de mi primer verdadero amor en una historia como de novela que jamás tuvo el final que pensaba. La disputa de antología con mi mejor amigo. Volver con mi madre después de surtir la despensa en la abarrotera del barrio de la “Perdida”, “de la Calzada p’allá”, como dirían algunos. Y sí, también los días de partido y aquella algarabía de puestos ambulantes, revendedores y gente haciendo cola para entrar. Las tortas ahogadas, los lonches calientes, los cacahuates cocidos y las guasanas...  Cómo olvidar todo eso? Si durante años recorrí tantas y tantas veces Monte Casino -hoy Fidel Velazquez- y también la Calzada...

Torta ahogada
Combien j’ai détesté cette époque là! Et pourtant... Je ne sais pas si c’est à cause du temps ou de la distance – peut être les deux -, mais aujourd’hui, en regardant la photographie de cette si familière structure en béton, je reste avec un relent de nostalgie et me reviennent alors les souvenirs de ces soirées estivales quand je rentrais chez moi après le lycée en marchant sous la pluie. La fois où j’ai eu à courir sous la grêle jusqu'à trouver un abri car c’était impossible d’arriver à la maison sans me faire un trou dans la tête, tellement les grêlons étaient gros. Et les jours ensoleillés quand nous nous approprions du parking désert pour que mon père m’apprendre à conduire… Attendre le bus 622 et les accords et désaccords de mon premier véritable amour dans une histoire de roman qui ne jamais eu le final au quel je pensais. La dispute d’anthologie avec mon meilleur ami. Rentrer avec ma mère après avoir fait les courses dans la quartier de la « Perdida »*, de l’«autre » côté de la Calzada**, comme diraient certains. Et oui, même les jours de match et le joyeux souk de marchands nomades, revendeurs d’entrées et des gens faisant la queue à l’entréé. Les tortas ahogadas, les sandwichs chauds, les cacahuètes et les guasanas -cosses de pois chiches tendres- cuits… Comment pourrais je oublier tout ça? Si pendant des années j’ai parcouru maintes fois l’avenue Monte Casino –aujourd’hui Fidel Velazquez – et aussi la Calzada Independencia…***    


Hace un par de años que mis papás se mudaron y hace mucho más todavía que puse un pie por aquellos rumbos. La última vez que fuí las cosas habían cambiado mucho, ahora se necesitan rejas y varios grupos policías -revisando mochilas y bolsos- para evitar los enfrentamientos entre aficionados y, para atravesar aquella “zona de guerra” había que justificar que yo solo quería volver a casa, del otro lado. Que lastima que ahora sea así, pero los bellos recuerdos siempre estarán ahí cada vez que vea o piense en el Estadio Jalisco, porque aunque no lo quiera, ya forma parte de mi.

Ça fait quelques années que mes parents ont déménagé et encore plus longtemps que je n’ai pas mis un pied dans le coin. La dernière fois que j'y suis allée les choses avaient beaucoup changé, maintenant il faut mettre des grilles y plusieurs groupes de policiers qui font des fouilles pour éviter les confrontations entre supporters et, pour pouvoir parcourir cette « zone de guerre » il fallait justifier que je voulais juste rentrer à la maison, de l’autre côté. Comment c’est dommage que maintenant ce soit ainsi, mais les beaux souvenirs seront toujours là à chaque fois que je regarde ou pense au Stade Jalisco, parce que même si je ne le voulais pas, il fait déjà partie de moi.

Si, crecí en la colonia Independencia, por ahí a un lado del Estadio. Hoy vivo en Francia pero yo soy y seré siempre de Guadalajara...

Oui, j’ai grandi dans le quartier Independencia, quelque part à côte de le Stade. Aujourd’hui j’habite en France mais je suis et je serai toujours de Guadalajara...


* Un vieux quartier de Guadalajara.

** Expression péjorative qui sous entend que les quartiers du côté droit de la Calzada Independecia sont pauvres. 

*** La Calzada est un des axes les plus anciens et importants de la ville et la traverse du nord au sud. Par ailleurs, le Stade Jalisco se trouve dans le croisement de la Calzada Independencia et l'avenue Fidel Velazquez.


vendredi 8 février 2013

Top 100 International eXchange and eXperience Blogs

Estoy super contenta porque mi blog ha sido nomidado al "Top 100 International eXchange and eXperience  Blogs". Esta nominación me sorprendió mucho porque no tenía idea que existiera el concurso y más aún, que alguien considerara que este espacio merece entrar en la competencia. Quien quiera que sea, gracias por apreciar tanto lo que aquí comparto y escribo!

Je suis super excitée car mon blog a été nominé au "Top 100 International eXchange and eXperience  Blogs". Cette nomination m'a beaucoup surpris parce que j'ignorais l'existence du concours et plus encore, que quelqu'un ait considéré que cet espace mérite faire part de la compétition. Qui que ce soit, merci d'apprécier à ce point ce que j'écris et partage ici!   

Así que ahora pido a todos mis lectores que si también aprecian mi blog, por favor, VOTEN! Tienen hasta el 17 de febrero  y pueden hacerlo directamente con un click en el botón que se encuentra en la parte de arriba de la página o si prefieren, sigan esta liga http://www.lexiophiles.com/english/vote-for-your-favorite-ix13-blog   para ver la lista de nominados y ahí seleccionar: "Un cactus en France" -la lista está en ordén alfabético.  ;)


Voilà pourquoi je demande aujourd'hui à tous mes lecteurs que si vous appréciez aussi mon blog, s'il vous plaît, VOTEZ! Vous avez jusqu'au 17 février et  il vous suffit de faire un click sur le bouton qui se trouve en haut de la page ou alors, si vous préférez, suivez ce lien http://www.lexiophiles.com/english/vote-for-your-favorite-ix13-blog à fin de trouver la liste des nominés et puis sélectionnez: "Un Cactus en France" -la liste est par ordre alphabétique. ;) 

Los tres primeros lugares ganarán un paquete de educación infantil de Cares Help Her Learn Program - que llevará sus nombres- patrocinado por los organizadores -Lexiophiles y Bab.la, al votar, podrían estarme ayudando a hacer algo por los demás :)

Les trois premières places gagneront un paquet d'éducation pour enfant de Cares Help Her Learn Program -qui portera leur noms -sponsorisé par les organisateurs -Lexiophiles et Bab.la, du coup, en votant vous pourriez m'aider à faire quelque chose pour autrui :)

Gracias por su voto!

Merci de voter! 

mercredi 6 février 2013

Segundo aniversario... / Deuxième anniversaire...

Hoy hace ya dos años que me convertí en mamá con todo lo que eso implica. Dos años de aprender, de maravillarme y a veces también hasta desesperarme. Dos años de amar, de darlo todo, de reir, llorar y de asumir este complejo rol sin la presencia cercana de las mujeres de mi familia...

Aujourd’hui ça fait deux ans déjà que je suis devenue maman et tout ce qui va avec. Deux années d’apprendre, de m’émerveiller et des fois même de perdre le pied. Deux années d’aimer, de tout donner, de rire, pleurer et d’assumer ce rôle si complexe sans la présence proche des femmes de ma famille…

Y es que fué particularmente difícil vivir el embarazo, el parto y mis primeros pasos como madre sin contar con el cariño de una real complicidad femenina cercana y si algo he de agradecerle a mi suegra en ese proceso tan complicado de al fin afirmarme como madre -entre hormonas, alejamiento de mis seres queridos, cambios psicológicos, falta de sueño, etc.-, son justamente sus intentos de someterme a tradiciones absurdas – ya habrá la ocasión de abordar ese otro choque cultural -  como querer que me alimentara toda la cuarentena solo con un infame caldo de pollo donde el único y principal ingrediente era justamente: el pollo... Cabe decir que ODIO el caldo de pollo en cualquiera de sus formas - aunque mi madre lo prepare- y el simple recuerdo de ese en particular me sigue revolviendo el estómago, vayan a saber por qué.

Parce que ç'a été particulièrement difficile de vivre la grossesse, l’accouchement et mes premiers pas en tant que mère sans compter avec la bienveillance d’une réelle complicité féminine rapprochée et si je peux remercier à ma belle mère pour quelque chose dans ce procès si compliqué que d’avoir réussi à m’affirmer en tant que mère -entre hormones, l’absence de mes proches, bouleversements psychologiques, manque de sommeil, etc.-, ce sont justement ses tentatives de me soumettre à des traditions absurdes – un jour j’en parlerai de cet autre choc culturel – comme vouloir que je me nourrisse pendant toute la quarantaine rien que d’un ignoble bouillon de poulet  où le seul et principal ingrédient c’était justement : le poulet… Il faut dire que je DÉTESTE le bouillon de poulet dans toutes ses formes –y compris celui de ma mère- et le souvenir de celui-là en particulier suffit à me donner la nausée, allez savoir pour quoi.
 
En fin, este asunto de la maternidad me lleva a tocar el tema de una de las cosas que más me han sorprendido en Francia: la existencia e importancia de las parteras.

En fin, cette histoire de maternité m’amène à aborder le sujet de l’une des choses qui m’ont impressionnée le plus en France : l’existence et l’importance des sage femmes.

La primera vez que escuché que sería tratada por ellas - y no por un ginécologo como en México- me quedé sin habla. No podía sacar de mi mente la imagen de una anciana – de preferencia indígena – rodeada de hierbas y humo gritando improperios a una pobre parturienta dentro de un jacal perdido en algún lugar de la selva... Culpo de esta imagen al libro de cuentos llamado “El Diosero”* - mejor conocido como “Pordiosero” por mis compañeros de clase –, mismo que tuve que leer en la secundaria y que dudo que alguno de entre nosotros haya realmente apreciado a su justo valor. Sobra decir que la escena del parto me marcó profundamente ya que es lo único que recuerdo.

Lorsque j’ai appris que j’aurais affaire à elles –et non pas à un gynécologue, comme au Mexique- je suis restée sans voix. Je n’arrivais pas à ôter de mon esprit l’image d’une vieillarde – indigène, de préférence – entourée de fumée et d’herbes en train de crier des obscénités sur une pauvre femme sur le point d’accoucher dans une hutte perdue en plein milieu de la jungle… C’est à cause du livre de récits intitulé «El Diosero»* - rebaptisé «Pordiosero»**  par mes camarades de classe - que j’ai vécu longtemps avec cette image, livre que j’ai eu à lire au collège et dont je doute que n’importe qui d’entre nous ait vraiment apprécié à sa juste valeur. Cela va de soi que la scène de l’accouchement m’a profondément marquée car c’est la seule chose dont je me souviens.

Y así fué que llegué a mi primera cita: dubitativa. Y luego con la sorpresa de descubrir el medio hospitalario del primer mundo –algo decepcionante- sin que me diera el patatúz – wow! porque también tengo fobia a los hospitales, en todo caso a los mexicanos- y, contra todas mis ideas, encontrame delante de una amable mujer de voz dulce y vestida de rosa: la sage femme, la partera.

Voilà comment je suis arrivée à mon premier rendez vous: dubitative. Et ensuite avec la surprise de découvrir le milieu hospitalier du premier monde –quelque peu décevant – sans que je fasse un malaise – cool ! Car j’ai aussi la phobie des hôpitaux, en tout cas des mexicains – et, contre toutes mes attentes, me retrouver devant une gentille dame à la voix douce et habillée en rose : la sage femme.

En Francia es una verdadera profesión que alía el lado humano y la complicidad femenina a la medicina y todas las parteras que vi me trataron con amabilidad, me enseñaron muchas cosas y se tomaron el tiempo de escucharme pacientemente, sin juzgarme ni burlarse de mis miedos o mi ignoracia respecto a la maternidad. Cambiaron completamente la idea que tenía de ellas y por eso hoy a todas les digo: GRACIAS! Porque sin su apoyo la habría pasado muy mal...



En France c’est une véritable profession qui allie le côté humain et la complicité féminine à la médecine et toutes les sages femmes m’ont traité avec gentillesse, m’auront appris beaucoup de choses en prenant le temps de m’écouter patiemment, sans me juger ni se moquer des mes peurs o encore mon ignorance vis à vis de la maternité. Elles ont complètement changé l’idée que je me faisais d’elles et voilà pourquoi aujourd’hui je veux leur dire: MERCI! Parce que sans leur soutien j'aurais vécu très mal cet épisode...

Agradezco también que tuve la suerte de contar con todos los servicios y la seguridad de un centro hospitalario de nivel 3  así como un buen trato exclusivamente femenino – quitando al anestesista que sólo vi dos veces y desde la primera casi le dije que lo amaba, bendita peridural! – y por ese lado me alegro de haber tenido mi bebé aquí. Si mi madre hubiera estado conmigo, entonces habría sido perfecto pero desgraciadamente no se puede tener todo en esta vida.

Je remercie aussi le fait d’avoir eu la chance de compter avec tous les services et la sécurité d’un centre hospitalier de niveau 3 ainsi que d’avoir été soignée pratiquement que par des femmes – sauf l’anesthésiste que j’ai vu à peine deux fois et dès la première j’ai failli lui dire que je l’aimais, Dieu bénisse la péridurale !- et de ce côté-là, je me réjouis d’avoir eu mon bébé ici. Tout aurai été parfait d’avoir eu ma mère à mes côtés, mais malheureusement on ne peut pas tout avoir dans la vie.    

Aún así, lo cierto es que fué un periodo bastante duro y con toda honestidad puedo decir que a pesar de esa presencia tranquilizadora -que jamás compensará la ausencia de mi familia-, la cosa más difícil, la más dolorosa y en la que me he sentido más sola desde que vine a Francia, es el aprender a ser madre sin contar con los consejos o la ayuda de mi propia mamá y de mi hermana y encima, tener que lidiar con el doble choque cultural al enfrentarme a una suegra asiática...

Cela n’empêche que ce fut une période assez dure et en toute franchise je peux vous dire que malgré cette rassurante présence – qui ne compensera jamais l’absence de ma famille -, la chose la plus difficile, la plus douloureuse et qui m’a fait sentir le plus esseulée depuis que je suis venue m’installer en France, c’est d’apprendre à être une mère sans compter avec les conseils ou l’aide de ma propre mère et de ma sœur et en plus, avoir à faire au double choc de cultures en affrontant une belle mère asiatique…   

Queda claro que es triste vivir algo tan importante lejos de los suyos pero, siendo positivos, esta experiencia me ha demostrado lo fuerte que puedo llegar a ser y aunque jamás seré una madre perfecta, sé que el dejarme guiar por el amor me hace ya una buena madre que no cambiaría a su Petit Monstre por nada :)

Il est clair que c’est fort triste de vivre quelque chose d’aussi importante loin des gens qu’on aime, mais, étant positifs, cette expérience m’aura montré combien je peux être forte et, bien que je ne serai jamais la mère parfaite, je sais que me laisser guider par l’amour fait de moi déjà une bonne mère qui ne changerait son Petit Monstre pour rien au monde :)

Feliz cumpleaños mi Petit Monstre!  

Bon anniversaire mon Petit Monstre!





* "El Diosero", Francisco Rojas Gonzalez, Fondo de Cultura Económica

** Mendiant

lundi 4 février 2013

La “gastro”

Esta abreviación -digamos, para los cuates – resume en seis letras una enfermedad muy común durante el periodo invernal en Francia, extremadamente contagiosa y extremadamente fastidiosa también. El horror que provoca esa palabra es casi como si hablaramos de la peste y no es para menos, porque atraparla hasta nos hace pensar que quizas estaríamos mejor muertos, de menos por un rato.

Ce petit surnom –disons, pour les copains- synthétise en six lettres une maladie très répandue pendant l’hiver en France, extrêmement contagieuse et extrêmement chiante, aussi. L’horreur qu’elle provoque c’est presque comme si l’on parlait de la peste et ce n’est pas trop dire, parce que le fait de la choper nous fait même penser que ce serait peut être mieux mieux d’être morts, au moins pendant un moment.

Para mi desgracia, Petit Monstre y yo acabamos de padecerla  y en efecto, fué horrible -aunque no tanto como espantosa intoxicación alimentaria que tuve alguna vez y ciertamente nada que ver con los dolores del parto.

À mon grand dam, nous venons de l’avoir, Petit Monstre et moi-même, et, effectivement, c’était horrible – pas autant que l’épouvantable intoxication alimentaire que j’ai eu une fois et certainement rien à voir avec les douleurs de l’accouchement.

Yo la definiría como: “maldita patología infernal” porque si hay algo peor que tenerla es que tus hijos la sufran -por ellos y por uno mismo-, pero veamos la definición de la Real Academia de la lengua Española:

Je la définirait comme: “maudite pathologie infernale” parce s’il y a quelque chose pire que de l’attraper c’est que tes enfants la chopent –pour eux et pour soi même-, mais voyons la définition de la Real Academia de la Lengua Española* :

gastroenteritis.
(De gastro- y enteritis).
1.    f. Med. Inflamación simultánea de la membrana mucosa del estómago y de la de los intestinos.”

Y que se traduce en dos o más días en la incapacidad de hacer otra cosa que vivir encerrado en el baño o tirado en la cama con una cubeta al lado y por más hambre que se tenga, sin ganas de probar bocado. Situación bastante molesta pero que en general desaparece al cabo de dos o tres días en los que principalmente hay que evitar la deshidratación, sobre todo tratándose de personas frágiles.

sxc
Et qui se traduit en deux ou plusieurs jours dans l’incapacité de faire rien d’autre que vivre enfermé dans les toilettes ou allongé sur le lit avec un seau sur le côté et sans la moindre envie de manger quoique ce soit,  même si l’on est affamé. Situation assez gênante mais qu’en général, disparaît au bout de deux ou trois jours dans les quels il faut éviter principalement la déshydratation, surtout s’il s’agit de personnes fragiles.

Como decía, Petit Monstre acaba de tenerla y ha sido espantoso. Encima de verlo sufrir sin que el pobre entendiera lo que le pasaba ni por qué y de tratar bien que mal de mantenerlo hidratado –y limpio-, había que preveer cuándo y en donde iría a vomitar, porque estamos de acuerdo en que un niño de dos años no entiende razones ni puede quedarse quieto en un solo lugar e imposible dejarlo en el baño... Resultado: un par de noches sin dormir – a las que le seguirían otras dos, pero por mí-, seis lavadoras en tres días para acabar con la ropa sucia y que además yo terminara contagiandome también.

Je disais donc que Petit Monstre vient de l’avoir et ce fut l’horreur. En plus de le voir souffrir sans que le pauvre comprenne ce qui lui arrivait ni pourquoi et d’essayer bien que mal qu’il reste hydraté  -et propre -, il fallait aussi prévoir où et quand il allait vomir, parce que nous sommes tous d’accord sur le fait qu’un enfant de deux ans n’entend pas de rester sagement à la même place et c'est impensable de le laisser dans les toilettes… Résultat : une paire de nuits blanches –aux quelles il faudrait ajouter deux autres pour mon compte-, six lessives en trois jours pour en finir avec le linge sale et qu’en plus, j’aie fini par être malade à mon tour.

Porque esa patología es como si le encantara jugar a “la traes” y pasa casi sistemáticamente de un individuo a otro con singular alegría... sobre todo viviendo bajo el mismo techo.

Parce qu’on croirait que cette pathologie adore jouer au “chat” et passe presque systématiquement d’un individu à l’autre à cœur de joie… surtout quand l’on vit sous le même toit.

Pero aunque pase al cabo de dos o tres días, lo mejor es no tenerla y en definitiva, no se la desearía ni a mi peor enemigo... aunque puede que si le pasara a uno o dos políticos... ok, está mal siquiera pensarlo.

Mais même si cela passe au bout de deux ou trois jours, le meilleur c’est de ne pas l’avoir et, définitivement, je ne le souhaite même pas à mon pire ennemi… quoique, si cela arrivait à un ou deux politiciens… ok, c’est mal rien que d’y penser.


 gastro-entérite 

(De gastro- y enteritis).
1.    f. Méd. Inflammation simultanée de la membrane muqueuse de l’estomac et  celle des intestins.”