Encore une fois le 14 février est arrivé pour:
1) Recordarle
a algunos su desesperante soledad –si es que les molesta, porque estoy segura que más de alguno
ha de ser felizmente libre y soltero/a.
1) Rappeler à certains le désespoir de leur solitude –si jamais ça les dérange, car je suis sûre qu’il y en a
qui sont très heureux d’être libres et célibataires.
2) Développer de façon
exponentielle le degré de ringardise d’un grand nombre et faire pression sur beaucoup d’autres pour
qu’ils le deviennent à leur tour –même contre leur propre nature et pour de nombreuses raisons, dont certaines pourraient être inavouables.
3) Y
cierta y principalmente, para comercializar el “amor” y obtener muy buenas
ganancias con cuanto objeto estampado de corazones, cupidos -similares y
conexos- y frases empalagosas se pueda concebir.
3) Et certainement et surtout,
pour commercialiser « l’amour » et faire des bonnes chiffres avec à
peu près n’importe quoi pour peu qu’il soit imprimé de cœurs, cupidons
–similaires et connexes- et des phrases à la limite de l’écœurement que l’on
puise imaginer.
Que
conste que no tengo nada en contra de demostrar los sentimientos -porque además soy una
romántica incurable- pero limitarlo a un solo día de manifestaciones colectivas
exacerbadas en esta especie de ritual algo(?)
kitsch -que por más que uno quiera no puede pasar desapercibido- me parece
absurdo y en ocasiones, hasta de mal gusto cuando se nota lo forzado y artificial.
Ne vous méprenez pas, que je n’ai
absolument rien contre le fait d’exprimer les sentiments –parce qu’en plus, je
suis une romantique incurable – mais le limiter à une seule journée de
manifestations collectives exacerbées dans cette espèce de rituel quelque peu
(?) kitsch – et qu’à notre grand dam ne peut pas passer inaperçu –me semble
absurde et, des fois, même de mauvais goût quand il s'agit de quelque chose visiblement artificielle et forcée.
Quizas
sea culpa de la visión hollywodense del romanticismo que luego nos vende ideas
prefabricadas de “cómo debe ser el momento romántico por excelencia”.Y así, de
la mezcla de un beso bajo la lluvia y
París surge: París bajo la lluvia.
C’est peut être à cause de la
vision hollywoodienne du romantisme qui nous vend des idées toutes faites de
“comment doit être le moment romantique par excellence ». Et voilà
comment, du mélange d’un baiser sous la pluie et Paris surgit : Paris sous
la pluie.
Paris |
Lamento
si destruyo el sueño de alguno con lo que voy a decir –si usted quiere seguir
soñando, por favor, pase directamente al último párrafo o asuma las
consecuencias!- pero sinceramente, la lluvia en París, sobre todo en el periodo
invernal, es horriblemente deprimente, sucia y fastidiosa. Suele ser una lluvia
constante y fina –también ácida, hay que decirlo- que nos va mojando como no
queriendo la cosa hasta empaparnos y así hacernos candidatos a atrapar –otra
vez- un buen resfriado. Y ahi va uno con su paraguas sintiendose como idiota
bajo una lluvia casi invisible pero que igual en un rato nos mojará los pies. Es
fría, gris y en general dura todo el día, casi siempre por varios días.
Je suis désolée si avec ce qui va suivre j’anéantis le rêve de
quelqu’un –si vous voulez continuer à rêver, s’il vous plaît, passez
directement au dernier paragraphe ou alors assumez les conséquences! – mais
franchement, la pluie à Paris, surtout pendant la période hivernale, c’est
affreusement déprimante, sale et bien chiante. En général c’est une pluie fine
et constante – en plus d’acide, il faut le dire- qui, mine de rien, nous
mouille tout doucement jusqu’à nous tremper en nous laissant bons à choper
–encore une fois- un bon rhume. Et voilà qu’on va avec son parapluie comme un
idiot sous une pluie presque invisible mais qui nous trempera les pieds quand
même. Elle est froide, grise et en général tombe toute la journée, le plus souvent pendant plusieurs jours.
La
verdad es que da más ganas de quedarse en casa que de salir a pasearse, incluso
a mi, que siempre amé caminar bajo la lluvia saltando sobre los charcos con
todo y momento romántico. Pero hay un pequeño detalle, la lluvia tibia y
torrencial de Guadalajara nada tiene que ver con la de aquí, sin mencionar esas
traidoras calles retorcidas tipícamente
parisinas – y en las que cuando te pierdes, te preguntas en dónde diantres está
la entrada del metro cuando la necesitas- cuando no son panteoneras y que
entonces uno se explica el por qué del “au bout de la rue”** y no “a la
siguiente cuadra”...
À vrai dire ça donne plus envie de
rester à la maison que d’aller se promener, même à moi alors que j’ai toujours aimé
marcher sous la pluie en sautant sur les flaques d’eau, moment romantique
inclus. Mais il y a un petit détail, la pluie tiède et torrentielle de Guadalajara
n’a rien à voir avec celle d’ici, sans parler des rues tordues et traîtresses typiques
de Paris – où l’on se perd très facilement en se demandant où diable se trouve
une bouche du Metro quand on en a besoin – quand celles-ci ne sont pas longues
à ne pas en avoir fin et qu’alors on comprend le pourquoi du « au bout de
la rue » et non pas « a la siguiente cuadra »** comme au Mexique.
© Yves LE SAOUT |
Pero los
enamorados que tengan la suerte de encontrarse en París, alegrense, porque
mañana está previsto que llueva tooodo el día y entonces podrán salir
a realizar su sueño de pasearse bajo la lluvia parisina y disfrutar hasta hartarse de la incomparable
aura romántica de la ciudad Luz...
Mais les amoureux qui auront la
chance de se trouver sur Paris, réjouissez vous, car selon la météo demain il
pleuvra de matin au soir et vous pourrez alors aller réaliser votre rêve de
promenade sous la pluie parisienne et profiter à en avoir marre de l’incomparable
aura romantique de la Ville Lumière…
Oh la la, Paris! Oh la la,
l’amour!
*Traté de incluir imagenes parpadeantes con brillitos y otras cosillas pero estaba muy por encima de lo que puedo soportar ^^'
*J'ai essayé d'inclure des images clignotantes avec des paillettes et autre mais c'était bien au delà de ce que je peux supporter ^^'
** Literalmente "al final de la calle".
** Au Mexique on appelle "cuadra" à un bloc de maisons délimité par les rues, les plus souvent comme un carré. L'ensemble de plusieurs "cuadras" fait une "colonia" qui doit être l'équivalent d'un quartier en France, comme le quartier Latin ou le Chinois.
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