jeudi 5 juin 2014

Una boda a la francesa (el final) / Un mariage à la française (la fin)

El diaporama


Mientras arranco un pedazo de pan, pienso en que aún tengo un poco de hambre, en si faltará mucho para que traigan los quesos -y qué tipo de queso, además, porque si me vienen con un roquefort ahora sí que mis esperanzas habrán valído queso!- y si será posible bailar o de nuevo habrá que quedarse sentados a ver el diaporama que nunca falta. Y bingo! Justo entonces empiezan a armar una enorme pantalla. Me pregunto si acaso no tendré dones de vidente. 



Le diaporama


Tout en arrachant un bout de pain, je songe à que j'ai encore un peu de faim, si le plateau de fromages ne tardera pas trop en arriver -et quel type de formages, par ailleurs, car s'ils me proposent du roquefort alors tous mes espoirs seront perdus!- et si j'aurai la possibilité de danser ou alors il faudra encore rester longtemps assis pour regarder le diaporama qu'on trouve dans tous les mariages. Et bingo! Justement on vient de commencer le montage d'un énorme écran. Je me demande si par hasard je n'aurais pas des dons de voyance.

El recuerdo imborrable de aquellos diaporamas con las fotos más improbables de los novios me hace estremecer y uno en particular me sigue causando horror. En aquella ocasión y pese a que a una hora tardía de la noche todavía nadie había probado bocado, no sólo tuvimos que ver un montón de fotos de la pareja -cosa lógica aunque un poco excesiva por el número de clichés - sino también de los papás! Por Dios! Que te muestren las fotos de la pareja antes y después de conocerse, pasa -aunque para un mexicano el tiempo que no baila o come en una fiesta es tiempo perdido-, pero que encima te pongan también las de los padres no tiene nombre, sobre todo sabiendo que los invitados mueren de hambre y a esas horas sólo aspiran a que abran en buffet. Lo peor de todo fué que cuando suponíamos que el final y la liberación estaban cerca, algún despistado fuera a tropezarse con el cable desconectando el proyector y que así tuviéramos que volver a empezar... Afortunadamente aquí han tenido la consideración de alimentar a los invitados antes de infligirles imágenes que ni ellos ni los propios interesados habrían querido ver. Porque sí, el diaporama se hace con la complicidad de familiares y amigos que a veces encuentran un placer malsano en dar a conocer fotos que tal vez estarían mejor ardiendo en la chimenea.

L'ineffaçable souvenir de ces diaporamas avec les photos les plus improbables des mariés me donne des frissons et un en particulier me hante encore. Ce jour là et bien qu'on n'avait pas encore rien mangé malgré l'heure tardive, nous n'avons pas seulement eu à voir un paquet de photos du couple -chose logique mais un peu excessive vu le nombre de clichés- mais aussi celles de leurs parents! Bon sang! Qu'on nous montre des photos du couple avant et après leur rencontre, passe -même si pour un mexicain le temps qu'il ne danse ou mange pas dans une fête c'est du temps perdu- mais qu'en plus il faille se taper aussi celles des parents c'est inadmissible, d'autant plus sachant que les invités sont affamés et à cet heure là ils n'attendent que l'ouverture du buffet. Le pire dans tout ça fut qu'alors qu'on était près de la fin et de la délivrance, un maladroit est aller s’emmêler les pieds dans le fil d'alimentation du projecteur en le débranchant et qu'ainsi on a dû tout recommencer dès le début... Fort heureusement ici ils ont eu de la considération envers les invités en nous donnant à manger avant de nous infliger des images que ni nous ni les intéressés eux mêmes n'aurions pas voulu regarder.  Parce que oui, le diaporama se fait avec la complicité de la famille et des amis proches qui parfois trouvent un malin plaisir à montrer des photos que peut être trouveraient mieux leur place dans la cheminée en train de brûler.
     
La foto del niño en plena travesura, la del adolescente poco agraciado, la pose ridícula o en un estado inconveniente... todo se vale. No de valde jamás me ha gustado fotografiarme!

La photo de l'enfant en train de faire une grosse bêtise, celle de l'ado disgracieux, la pose ridicule ou dans un état fort peu convenable... tout est permis. Ce n'est pas pour rien que je n'ai jamais aimé me laisser prendre en photo!

Pero contrario a mis expectativas, el diaporama no dura más de lo necesario -aunque puedo ver las miradas asesinas que desde nuestra mesa van de un lado al otro del salón- y pronto empieza la fiesta de verdad. La música es aceptable, los novios abren el baile y entonces aprovecho para bailar un poco antes de que los quesos lleguen a la mesa. Al fin, una boda en la que puedo bailar!!!

Mais contrairement à mes expectatives, le diaporama ne dura plus que nécessaire -bien que j’aperçois quand même des regards assassins lancés de notre table- et alors la vraie fête pourra bientôt commencer. La musique est acceptable, les mariés ouvrent le bal et je profite donc pour danser un peu avant l'arrivée des fromages. Voilà, enfin un mariage où je peux danser!


El queso está servido y constato con alegría que son variedades que con el tiempo me han llegado a gustar. Buen pan, buen queso y un buen vino... quizas a fin de cuentas si me haya vuelto un poco francesa porque hasta empiezo a apreciar la fiesta... a menos que sea sólo un efecto del alcohol!

Le plateau de fromages est déjà sur la table et je constate avec joie qu'il s'agit des variétés qu'au fil du temps j'appris à apprécier. Bon pain, bon fromage, bon vin... et il se pourrait qu'en fin de compte je sois devenue un peu française car je commence même à bien aimer la soirée... à moins qu'il ne soit qu'un effet de l'alcool! 

Entonces somos solicitados de nuevo para una actividad. En nuestra mesa se encuentra un sobre cerrado con la indicación de no abrirlo hasta que se nos pida y ha llegado el momento de ver su contenido. En su interior hay una pequeña lista de características que el maestro de ceremonia va designando según un número, invitandonos a ponernos de pie cuando corresponda para que los novio traten de adivinar de qué se trata. Así todas las personas calvas, miembros de la familia, mujeres con vestido, fumadores y de la tercera edad, nos levantamos con una sonrisa esperando a ver si los novios encuentran el denomidador común. Con un poco de ayuda -más bien mucha- de algunos tramposos, consiguen encontrar todas las respuestas en medio de aplausos y risas.

Nous sommes à nouveau sollicités pour participer à une autre activité. Sur notre table se trouve une enveloppe fermée indiquant de ne pas l'ouvrir avant qu'on ne nous le demande et là, le temps d'y voir le contenu est venu. On trouve dedans une petite liste de caractéristiques numérotées  que le maître de cérémonie désignera selon un chiffre pour que nous nous mettons début lorsqu'une d'elle nous corresponde, les mariés devant deviner de quoi il s'agit. C'est ainsi que tous les gens chauves, les membres de la famille, femmes en robe, fumeurs et retraités nous levons en souriant chacun à notre tour en attendant que les mariés trouvent le commun dénominateur. Avec un peu d'aide -beaucoup, en fait- de quelques tricheurs, ils arrivent à trouver toutes les bonnes réponses entre applaudissements et des rires.

Luego nos reparten unas linternas japonesas, que, como el cielo se ha despejado, podremos dejar flotar sobre el campo. Así que vamos a congelarnos afuera, temiendo pequeños incendios pero maravillados con el espéctaculo de esas linternas que van flotando en el viento e iluminan la oscuridad de la noche como enormes luciérnagas. Ah, si tan sólo hiciera menos frío!


Ensuite on nous distribue des lanternes japonaises, comme le ciel s'est finalement dégagé, nous pourrons les laisser s'envoler sur les champs. C'est ainsi que nous allons geler dehors, en craignant des petits incendies mais émerveilles de cet spectacle de lanternes flottant dans le vent en illuminant l'obscurité tel d'énormes lucioles. Ah, si seulement il faisait un peu moins froid!  

Al perderse de vista, todos volvemos al interior y M'sieur D., su amigo, la esposa de éste y yo nos vamos a inspeccionar los artilugios que desbordan de una maleta y nos invitan a hacer un poco el ridículo. Entre los objetos hay una cámara que no nos atrevemos a tocar y preferimos usar las nuestras. Reímos y posamos entre estolas de plumas, accesorios de cartón y enormes marcos de madera antes de volver a bailar un poco al ritmo del twist que suena en el interior. Y otra vez el Waka Waka que ya empiezo a odiar.

Une fois sorties de notre champ de vision, nous rentrons dans la salle et M'sieur D., son ami la femme de celui-ci et moi allons faire un tour du côté du photobooth et jetons un coup d'œil sur le contenu débordant d'une vielle malle et ils nous invitent à faire un peu le ridicule. Parmi les divers objets se trouve un appareil photo que nous n'osons pas y toucher et préférons n'utiliser que les nôtres. Nous rigolons en posant avec des boas en plumes, accessoires en carton et d'énormes cadres en bois avant d'aller danser encore un peu au rythme du twist qui sonne à l'intérieur. Et encore le Waka Waka que je commence à vraiment détester. 

El momento cumbre está por llegar, la mesa del pastel está puesta y con las luces apagadas y una música triunfal aparece el gran clásico de las bodas francesas: 


Le moment clé de la soirée est en train d'arriver, la table des desserts est prête et avec les lumières éteintes et une musique triomphale apparaît devant nous le grand classique des mariages français: 


La pièce montée


En medio de chispas de bengalas aparece con orgullo esa enorme pirámide repostera que ésta vez está hecha de macarrones multicolor. Hace mucho que dejé de esperar ver un pastel de betún blanco, relleno de fruta y coronado con dos novios de plástico; en Francia lo que se usa es una estructura -generalmente piramidal- tradicionalmente compuesta de choux fourrés de crema pastelera pegados con caramelo pero esas bolas pegajosas de masa rellena no han terminado de convencerme. La culpa de semejante invento la tiene el chef repostero Antonin Câreme -arquitecto frustrado, según cuentan-que por allá en el siglo XIX y principios del XX le dio su estilo elaborado a ésta maravilla de la arquitectura repostería francesa convirtiéndola en una tradición que ha sobrevivido hasta nuestros días aunque con algunas variantes. Yo, de lejos prefiero la de los macarrones, por muy lujosos, tradicionales y lo que quieran que sean los mentados choux à la crème


Pièce montée

La pièce montée


Au milieu des étincelles vient de faire son entrée avec fierté cette énorme pyramide pâtissière, cette fois-ci faite avec des macarons de toutes les couleurs. Ça fait un moment que j'ai arrêté d’espérer d'y trouver un gâteau au glaçage blanc garni avec des morceaux de fruits et de la crème fouettée couronné de deux mariés en plastique; en France on trouve d'habitude une structure -souvent pyramidale- traditionnellement faite avec des choux fourrés à la crème pâtissière et collés les uns aux autres avec du caramel, mais ces boules collantes n'ont pas fini de me convaincre. On doit une telle invention au chef pâtissier Antonin Carême -architecte frustré aussi, selon les dires- qui donna son style élaboré à cette merveille de l'architecture la pâtisserie française pour devenir une tradition qui aura survécu de nos jours bien qu'avec quelques variantes. Moi, je préfère de loin celle aux macarons, peu m'importe ô combien traditionnels et luxueux soient les choux fourrés. 

Luego de que un mesero hiciera una cascada de champán para brindar con los novios, todo mundo se abalanza sobre la mesa de los postres cual abejas asesinas. Yo me muero por una parte de pie de limón con merengue, un par de macarrones y tal vez un pedacito de algún bavarois -una especie de mousse gelatinosa sobre una delgada capa de pan y que se sirve frío- de frutos rojos o exóticos, pero la cola está más larga que la que hay que hacer para comprar un lonche de Amparito* y cuando por fin llego, ya no hay pie de limón. Oh decepción! Al menos me quedan los macarrones y el bavarois.

Après la cascade de champagne orchestré par un serveur pour trinquer avec les mariés, tout le monde se jette sur la table à desserts tels des abeilles tueuses. Je meurs pour une part de tarte au citron meringuée, quelques macarons et peut être un bout d'un bavarois aux fruits rouges ou exotiques, mais la queue est encore pire que celle qu'il faut faire pour acheter un sandwich d'Amparito* et quand je suis enfin arrivée, plus de tarte au citron. Quelle déception! Il me reste au moins les macarons et le bavarois.

La música sigue pero ya pasamos de los 50's, el disco y "Ces soirées là" y otras clásicas de Claude François -que ya soy capaz de cantar aunque con un acento horrible- a la época de Edith Piaf; y ahí donde en México estaríamos abrazados a una botella de tequila oyendo a Vicente Fernandez o cantando a gritos alguna de José Alfredo Jiménez, los Tigres del Norte o similares y conexos -en lo que llega el mariachi, claro-, en Francia suenan el "Padam, padam" y "Les champs Elysées" mientras se agitan melancolicamente las botellas de tinto y las copas del champán aquí o allá -pero con eso se acaba la fiesta porque ni en mis sueños guajiros habrá mariachi.


La musique continue mais nous passons des années 50's, le disco et "Ces soirées là" ainsi que d'autres classiques de Claude François -que je suis déjà capable de chanter bien qu'avec un accent effroyable- à l'époque d'Edith Piaf; et là où nous serions en train de nous accrocher à une bouteille de tequila en écoutant Vicente Fernandez ou chantant corps et âme une chanson de José Alfredo Jiménez, Los tigres del Norte ou autres du même style -en attendant le mariachi, bien entendu-, en France on entend le "Padam, padam" et "Les Champs Elysées" alors que les bouteilles de vin ou de champagne s'agitent par-ci et par-là -mais là c'est la fin de la fête car il n'y aura pas de mariachi même pas dans mes rêves les plus fous. 


Ya es poco más de media noche y como el camino de vuelta a la civilización es largo y tortuoso, nos despedimos dejando atrás las mariposas, las perlas, la gente que aún tiene ganas de bailar -aunque la canción suene como la "Tuberculose" que tanto adoran los viejos de "scenes de ménage"**-, el bar de dulces completamente saqueado por la juventud sin que siquiera hayamos visto su contenido, la granja y sus extraños objetos. La cabeza me da vueltas y yo sólo quiero una cosa: encontrarme con mi cara de panda ya en la cama abrazando la almohada, con tres cobijas encima y el radiador a fondo, pero con todo, tiritando del brazo de M'sieur D. mientras nuestros pasos resuenan en la oscuridad del campo, al final me alegro de haber venido a ésta boda a la francesa...


Fin.

Il est déjà un peu plus de minuit et comme le chemin de retour à la civilisation est long et tortueux, nous disons au revoir laissant derrière nous les papillons, les perles, les quelques gens qui ont encore envie de danser -même si c'est une chanson qui ressemble à "La tuberculose" tant aimé des vieux dans "Scènes de ménage"**-, le bar à bombons complètement saccagé par la jeunesse sans même pas y avoir vu son contenu et la ferme et ses drôles d'objets. La tête me tourne et je ne veux plus qu'une chose: me trouver déjà au lit avec ma tête de panda en serrant mon oreiller, sous trois couvertures et le radiateur à fond, mais, malgré tout, en grelottant au bras de M'sieur D. et alors que nos pas résonnent dans l'obscurité des champs, je me réjouis à la fin d'avoir assisté à ce mariage à la française... 
Fin.




* Lonches míticos en Guadalajara que se consiguen casi como mercancía de contrabando luego de hacer cola delante de una vieja puerta de madera durante un buen rato y bajo el sol en pleno centro histórico. Amparito es como llaman a la señora que los preparaba originalmente. Como los juzgados civiles y el Supremo Tribunal de Justicia del Estado de Jalisco se encontraban al lado -antes de que contruyeran la ciudad judicial- era frecuente enviar a los "chicharos"-meritorios o esclavos sin sueldo del Poder Judicial- para comprar una buena docena, lo que explica los tiempos de espera tan largos ;)

*Sandwich mythique en Guadalajara, Mex. qu'on peut avoir presque comme marchandise de contrebande après avoir fait la queue devant une vielle porte en bois pendant un bon moment au soleil au beau milieu du centre ville. Amparito c'était le petit nom de la dame qui les préparait originalement. Comme les tribunaux en matière civile et le Suprême Tribunal de Justice de l'état de Jalisco se trouvaient juste à côté -avant la construction de la Cité Judiciaire- on y envoyait souvent les "chicharos" -stagiaires ou "esclaves" sans paye du Pouvoir Judiciare, "chicharo" ou "petit pois" en français étant le nom qu'on donnait aux jeunes apprentis d'avocat et d'autres professions liées au Droit- pour qu'ils en achètent une bonne douzaine, ce qui explique les temps d'attente aussi longs ;) 

** "Scènes de ménage" es una serie de televisión con pequeños sketchs sobre la vida en pareja representada por tres generaciones y uno padres primerizos. La pareja de pensionados -que no tiene más qué hacer que molestar a todo mundo- con frecuencia escucha una vieja canción con aires de vals bastante sórdida acerca de una bailarina enferma de tuberculosis.

**"Scènes de ménage" est une série TV de petits sketchs à propos de la vie en couple représentée par trois générations et un de jeunes parents.  Le couplé de retraités -n'ayant rien de mieux à faire qu'embêter tout le monde- écoute souvent une vielle chanson aux airs de valse assez sordide concernant une danseuse qui aura attrapé cette maladie.


Epílogo



Esta mañana he recibido un sobre azúl satinado que abrí con una gran sonrisa. Muy pronto, dos personas que aprecio particulamente van a lanzarse a la aventura de una boda no tan a la francesa pero llena de ilusiones y de amor. No hay un dress code marcado y conociéndolos, dudo mucho que los futuros esposos esperen que la gente se vista de perla, azúl y un toque de amarillo pero si así fuera, ésta vez sí estaré suficientemente en la confidencia como para decirles que igual me vale pero que estaré feliz de acompañarlos en su boda mitad bretona, mitad budista aunque vuelva a ser la invitada más maquillada de la noche y lleve un vestido que desentone tanto como un frijol negro en el arroz... 


Épilogue


Ce matin j'ai reçu par la poste une enveloppe bleue satinée que j'ai ouvert avec un grand sourire aux lèvres. Bientôt, deux personnes que j'apprécie particulièrement vont se lancer dans l'aventure d'un mariage pas trop français mais plein d'illusions et d'amour. Il n'y a pas de "dress code" et, les connaissant, je doute fort que les futurs mariés s'attendent voir ses invités habillés en blanc perle, bleu et des touches de jaune mais si jamais c'était le cas, cette fois-ci je serai suffisamment proche pour leur dire que je m'en fous mais que je serais heureuse de les accompagner dans leur mariage moitié breton, moitié bouddhiste même si je risque d'être à nouveau la fille la plus maquillée de la soirée et de porter une robe aussi mal assortie qu'un haricot noir dans un bol de riz...  

2 commentaires:

  1. Jess, gracias! me diverti mucho leyendote! Aunque, como dices, las bodas aqui, difieren tanto de las nuestras! Espero que tu siguiente bodorrio, sea mejor!

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    1. Gracias! Yo también me divertí escribiendo y espero que la siguiente esté todavía mejor aunque jamás como una mexicana! ;)

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