Quizas
sea la resaca emocional después de las fiestas patrias o tan solo el otoño que
invariablemente me llena de una dulce nostalgia. La nostalgia de otro tiempo
sumada a la de mi tierra, a la de la luz, que oblicua, se filtra entre las
copas de los árboles y poco a poco tiñe de amarillos, rojos y dorados las hojas
que ya comienzan a caer.
C’est peut être à cause de la
gueule de bois d’après la fête nationale ou alors rien que l’automne qui me
remplit, inévitablement, d’une douce nostalgie. La nostalgie d’autrefois
rajoutée à celle du pays, à celle de la lumière, qu’oblique, se faufile entre
les feuilles des arbres et petit à petit teint de jaunes, rouges et dorés
celles qui ont déjà commencé à tomber.
Cómo
me gustaría pasearme un rato por las calles de esa Guadalajara que tanto habrá
cambiado desde que me fuí; recorrerlas bajo el cielo rojo del atardecer y
entonces redescubrirla siempre y nunca igual.
O combien j’aimerais me promener
un moment dans les rues de cette Guadalajara qui aura tant changée depuis que
je l’ai quittée ; les parcourir sous le ciel rouge de la tombée du jour et
alors la redécouvrir toujours et jamais de la même façon.
Mi
Guadalajara de poetas y locos, de panteones centenarios e imposibles leyendas.
De millones de recuerdos y seres queridos, de historias que nunca escribí e
ilusiones que aún persisten escondidas en algún lugar de su imponente
geometría...
Ma Guadalajara de poètes et de fous,
de cimetières centenaires et d’impossibles légendes. De millions de souvenirs
et des êtres chers, d’histoires que je n’aurais jamais écrit et d’illusions qui
restent encore, cachées quelque part dans son imposante géométrie…
Si,
extraño mi ciudad aún con todo y sus desperfectos, porque no hay lugar ideal
para vivir y eso lo sabemos bien quienes estamos lejos, con el corazón dividido
entre nuestras dos tierras.
Oui, ma ville me manque et cela même
malgré tous ses inconvenances, parce qu’il n’y a point d’endroit idéal pour y
vivre et nous le savons bien, nous qui sommes loin, avec le cœur partagé entre
nos deux terres.
Justo
ahora el sol se levanta al otro lado del Atlántico para acompañar a los
peregrinos hasta Zapopan en medio de la enorme fiesta de la Romería y mientras
tanto, hoy –como mañana y pasado y los días que le seguirán-, mi fría jornada
otoñal seguirá impasible su curso en algún rincón de l’Ile de France...
Et maintenant, le soleil se lève à l’autre côté de l’Atlantique pour accompagner les pèlerins jusqu’à Zapopan au cours de l’énorme fête de la Romería alors qu’ici, aujourd’hui –comme demain et après demain et les jours qui s’en suivront-, ma froide journée automnale poursuivra son cours quelque part en l’Ile de France…
Romería |
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