Después
de tantos días de lluvia, hoy por fin se asoma el sol –aunque sea por un rato-
y esa mezcla de sol y humedad en el ambiente me hacen pensar en el verano de
Guadalajara, pero uno en particular, el que me atreveré a llamar “el verano de
todos los peligros” y que tendría lugar en algún momento al final de los 80’s.
Après ce tant de jours sous la
pluie, voilà que le soleil pointe en fin le bout de son nez –ne serait-ce qu’un
petit moment- et ce mélange de pluie et soleil me fait penser à l’été à
Guadalajara, mais un été en particulier, celui que j’oserais appeler
« l’été de tous les dangers » et qui aurai eu lieu vers
la fin des années 80’s.
Quizas
sea por el choque de culturas y el sinfín de precauciones que me imponen los tiempos
modernos -y Francia, por supuesto- con un embarazo y un niño de dos años, pero
ese verano en la periferia medio
industrial y medio de campo a dos pasos de Guadalajara– verano que marcaría mi vida para siempre-, me divierte y me llena de nostalgia al pensar
en todos los riesgos inconcebibles que en ese entonces corrí y que harían
palidecer de espanto a más de algún adepto de la seguridad infantil y de las
normas europeas en permanente evolución.
C’est peut être dû au choc de
cultures et à l’infinité de précautions imposées par les temps qui courent –et
la France, bien sûr- avec une grossesse et un jeune enfant d’à peine deux ans
et des poussières, mais cet été passé aux alentours de Guadalajara, moitié
industriels, moitié rase campagne –et qui aura marqué ma vie à tout jamais-,
m’amuse et me rend nostalgique en pensant aux nombreux risques ahurissantes aux
quels j’ai été exposée et qui feraient blêmir d’horreur à plus d’un adepte de
la sécurité infantile et des normes européennes en constante évolution.
Nada
como jugar entre los escombros sembrados de fierros oxidados en una zona en
donde no faltaban ni alacranes ni serpientes o explorar los pantanos cuyas
aguas eran de dudosa procedencia. Poner monedas en las vías del tren esperando
que pasara para aplastarlas y luego ir descubrir la infinidad de bichos raros y
pequeños frutos que había en todos lados. O el más bello de todos los
recuerdos: salir por las noches a cazar luciérnagas bajo un cielo lleno de
estrellas...
Rien de tel que d’aller jouer
parmi les déchets de chantier parsemés de fers oxydés dans une zone où
scorpions et vipères ne manquaient pas ou alors explorer les marais aux eaux
douteuses. Placer des pièces sur le chemin de faire en attendant le convoi qui
vienne les aplatir pour ensuite aller à la découverte de toute sorte de drôles
de bestioles et petites baies qui poussaient un peu partout. Ou encore le plus
beau de tous les souvenirs : sortir la nuit à la chasse des lucioles sous
un ciel parsemé d'étoiles…
Quién
temía tomar agua de la llave – y morir irremediablemente de alguna enfermedad
intestinal, según la creencia popular en el extranjero – cuando en alguna
calurosa tarde a finales de mayo nos refrescabamos con un buen trago a la misma
manguera con la que regabamos el jardín? O andar en bicicleta sin el menor
equipo de protección tratando de romper records de velocidad y aunque en algún
momento saliera volando por los aires para aterrizar sobre un montón de tierra
con la bici a un lado? Viajar sin cinturón de seguridad ni mucho menos asiento
adaptado a mi edad o jugar en los baches a media calle como en mini albercas improvisadas
por alguna fuga de agua, a pleno sol y sin el menor rastro de filtro solar. Y
así tantas y tantas cosas impensables si no aberrantes por estos rumbos y ni hablar
de los cuidados extremos y la obsesión del cuerpo médico por detectar hasta el
más insignificante indicio de cualquier enfermedad durante el embarazo y que si
bien puede descubrir y tratar ciertos padecimientos con tiempo suficiente para
evitar complicaciones, no deja de ser una fuente de estress suplementario para
una pobre mujer embarazada que de por sí ya vive con un sinfín de angustias,
sobre todo si se trata de una verdadera Drama Queen.
Qui craignait boire l’eau du
robinet –et du coup mourir d’une quelconque maladie intestinal, selon les
nombreuses légendes urbaines à l’étranger- quand lors d’un chaud après midi de
mai on se rafraîchissait avec une bonne gorgée directement sortie du tuyau
d’arrosage? Ou faire du vélo sans le moindre équipement de protection pour
essayer de battre des recors de vitesse bien que je puise finir par voler dans
les airs avant de retomber sur un grand tas de terre à côté du dit vélo? Voyager en voiture sans ceinture de sécurité et
encore moins un siège adapté ou alors jouer dans les trous de la chaussée comme des
petits bassins à cause d’une fuite d’eau, en plein soleil et sans la moindre
trace de filtre solaire. Et comme ça tant d’autres choses inimaginables si non
aberrantes par ici sans parler des soins extrêmes et l’obsession du corps
médical pour déceler ne serait-ce qu'un soupçon de n’importe quelle maladie pendant la
grossesse et même si cela peut s’avérer fort utile pour dépister et soigner
certaines pathologies assez tôt pour y prévenir les complications, cela
n’empêche que c’est une source de stress supplémentaire pour une pauvre femme
enceinte qui vit déjà avec assez d’angoisses, pire s’il s’agit d’une véritable
Drama Queen.
Así,
hoy, heme aquí, tan lejos de aquel verano y expuesta a practicamente todos los
análisis habidos y por haber, pensando en cuán lejano me parecerá el otoño –y
por supuesto, el parto- y que
seguramente en México jamás habría tenido que pasar por todo esto ni verían con
horror como dejo que Petit Monstre conviva alegremente con algunos microbios - aunque así goce de una salud que envidiaría más de alguno viviendo en un lugar
más desinfectado que un quirofano antes de una cirugía. Ni hablar, no es más que otro choque de
culturas, y este verano –si es que llega, dado el tiempo gris que se niega a
partir- puede que lo más arriesgado que haga, sean mis análisis reglamentarios...
Et me voilà donc aujourd’hui, ici, bien loin de ce merveilleux été et exposée à subir toute une batterie d’analyses, pensant
ô combien me semblera loin l’automne –et l’accouchement, cela va de soi- et
qu’au Mexique, très certainement je n’aurais jamais eu à vivre rien de tout ça
ni personne regarderait d’un air effrayé quand je laisse Petit Monstre
cohabiter joyeusement avec quelques microbes - même si c’est en partie grâce à ça
qu’il possède une santé qui rendrait vert de jalousie à l’un de ceux qui vivent
dans un endroit plus aseptisé qu’un bloc opératoire avant une chirurgie. Mais bon,
ce n’est qu’encore un choc de cultures et ce t été –si jamais il arrive vu le
temps pourri qui refuse de partir- il se pourrait que la chose la plus
dangereuse que j’aille à faire ce ne soient que mes analyses réglementaires…