De la serie : "Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana"
De la série :« Les petits (et gros) tracas d’une bonne mère mexicaine»
Lo
recuerdo como si hubiera sido ayer, todavía hace un par de meses era la
orgullosa madre de un Petit Monstre que comía de todo, lo mismo una rodaja de
jitomate que una sopa de lentejas, un limón o una galleta con chispas de
chocolate –entre otras cosas inconfesables que, a una velocidad impresionante
terminaron aterrizando en su boca, como todo Petit Monstre que se respete y
para mi gran desesperación - pero un día, sin saber cómo ni por qué y sin
avisarme siquiera, entramos en el ciclo infernal de: “sólo como pasta y jamón”
aunque sin excluir del menú aquello que no es realmente comestible – supongo que
hay cosas que nunca cambian.
Je me souviens comme si c’était
hier, y il a encore pas plus de deux mois j’étais la fière maman d’un Petit
Monstre qui mangeait de tout, aussi bien une tranche de tomate que des
lentilles, un citron ou encore un cookie aux éclats de chocolat –entre autres
choses inavouables qu’inévitablement ont fini par atterrir dans sa bouche à une
vitesse incroyable, comme tout Petit Monstre qui se respecte et à mon grand
désespoir - mais un jour, hélas!, sans
crier gare et sans que je sache comment ni pour quoi, nous sommes rentrés dans
le cercle infernal de: « je ne mange plus que des pâtes au jambon »
sans pour autant exclure du menu ce qui n’est pas vraiment comestible –je
suppose qu’il y a des choses qui ne changent jamais.
Y ya
las veo, las madres perfectas mirandome de soslayo, murmurando oh, lo indigna
que soy, al no poder hacer comer a Petit Monstre nada que se parezca -ni
siquiera de lejos- a unas buenas verduras o a un plato medianamente
equilibrado.
Et je les vois déjà, les mères
parfaites en train de me regarder du coin de l’œil, murmurant ô combien je suis
une mère indigne car je n’arrive pas à faire manger à Petit Monstre rien qui
ressemble –même de loin- à des bons légumes ou à une assiette moyennement
équilibrée.
Pero
ni las súplicas, ni las explicaciones, las amenazas o castigos e incluso los
intentos fallidos para presentar la comida de otra manera han servido de mucho,
con su caracter inquebrantable tipo: “qué importa si me quedo con hambre? No
cederé!” y mi incapacidad de pasar más
de cinco minutos en la cocina -por razones que evocaré en otra ocasión- esto se
ha convertido en un verdadero rompecabezas porque me niego rotundamente a que se
alimente únicamente a base de proteínas y feculentos.
Mais ni les prières, ni les
explications, les menaces ou punitions et même mes essais -sans succès- pour
présenter autrement les aliments ont servi à grand-chose, avec son caractère
inébranlable genre : « qu’importe si je reste sur ma faim? Je ne
céderai pas! » et mon incapacité à passer plus de cinq minutes dans la
cuisine et encore –pour des raisons que j’évoquerai une autre fois- cette
situation est devenue un vrai casse-tête parce que je refuse catégoriquement à
qu’il se nourrisse uniquement à base de protéines et féculents.
En
verdad espero que sea solo una etapa – y de preferencia no muy larga- porque ya
es bastante díficil afrontar la eterna pregunta de: “qué voy a hacer de comer?”
como para que encima Petit Monstre decida que el menú del día no le conviene.
Si esto es una mini adolescencia... no quiero ni pensar en lo que me espera
dentro de diez años!
J’espère
vraiment que ce n’est qu’une étape –et si possible pas très longue- parce que
c’est déjà asses pénible avoir à confronter la question éternelle
de : « qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire à
manger ? » pour qu’en plus, Petit Monstre décide que le menu du jour
ne lui convient pas. S’il s’agit d’une mini adolescence… je ne veux même pas
imaginer ce qui m’attend dans dix ans !